Les stagiaires n'en peuvent plus...

C'est vrai que cette période de l'année est super difficile!
On dit que c'est la plus dure.... j'espère bien, au-moins à Noël on sera heureux de l'avoir passée!
Tout nous tombe dessus en même temps : conseils de classes, réunions parents-profs, visites, voeux d'affectation, formations.... enfants malades et baisse personnelle de régime.... on s'en prend plein la figure!
Et j'avoue que comme j'ai pu le lire plus haut, les jours où je me sens totalement découragée sont ceux qui suivent les formations..... fatigue + pression + impression de perdre son temps = le cocktail explosif!
Courage à tous... pensons à ceux qui s'aprêtent à passer les écrits du Capes... une étape déjà franchie pour nous!
On se motive comme on peut!

Voilà comment je procédais lorsque j'étais au collège pour ce genre de problème. Les élèves avaient des places fixes. En début d'année, je leur demandais au moment de s'installer de me signaler les graffitis ou dégradation à leur place pour ne pas être accusés à tort. Ensuite, je considérais que chaque élève était responsable de sa table et de sa chaise. Si l'on me signalait une dégradation, je m'adressais à l'élève qui était assis à proximité à l'heure d'avant.

aujourd'hui, pour la première fois, je me suis faite bordélisée. Après une intervention extérieure, j'ai pu reprendre peu à peu mon cours, mais c'était vraiment traumatisant. La deuxième heure on a même pu travailler dans le calme mais franchement je me suis sentie nulle... et j'ai peur que ça recommence.

pas envie de détailler.

Putain quelle journée de merde, elle est dans mon top five des pires journées de mon existence là.

Oiseau, essaie de ne plus y penser, demain est un autre jour

J'ai encore deux piles de copies à rendre impérativement demain quand je pense qu'en plus il faudra remplir les bulletins cette semaine ...

*Fifi* a écrit:Oiseau, essaie de ne plus y penser, demain est un autre jour

+ 1.
Plein de bises pour toi, Oiseau. Tu vas remettre les pendules à l'heure et tout va repartir du bon pied. :etoilecoeur: :etoilecoeur: :etoilecoeur:

linkus a écrit:Bon sang, moi-aussi je galère. En fait, je me rends compte que ce n'est pas ma place d'enseigner au Lycée. Après mon stage de l'an dernier, je serais plus approprié à l'enseignement à l'université.
Je ne supporte plus la gestion de classe qu'il faut faire. Cela me fatigue et me fait faire des erreurs.
J'ai des élèves qui pensent que je suis nul en maths....
Cela me fait bien rire mais j'espère être titularisé cette année et me mettre en disponibilité l'année suivante.

« Faire autorité », pour un professeur de mathématiques signifie encore parfois quelque chose, même au collège.
Du coup, ils ont besoin souvent de se faire une idée sur ton niveau : ils veulent savoir tu es bon ou mauvais, du moins dans cette représentation très particulière qu'ils ont du "bons en maths" ou du "mauvais en maths".

L'année de stage est une année très particulière, hors le temps, hors l'espace. Je crois qu'il ne faut pas être dans l'inductif.

Oiseau, désolé pour toi.
En espérant que cela te rassure, essaie de savoir comment ça se passe actuellement avec d'autres profs de la classe : il y des chances qu'ils soient confrontés à des problèmes comparables. On se sent moins seul et moins "coupable".

Oiseau phenix a écrit:aujourd'hui, pour la première fois, je me suis faite bordélisée. Après une intervention extérieure, j'ai pu reprendre peu à peu mon cours, mais c'était vraiment traumatisant. La deuxième heure on a même pu travailler dans le calme mais franchement je me suis sentie nulle... et j'ai peur que ça recommence.

pas envie de détailler.

Putain quelle journée de merde, elle est dans mon top five des pires journées de mon existence là.

On en a tous vécus des comme ça, allez courage !

boris vassiliev a écrit:Oiseau, désolé pour toi.
En espérant que cela te rassure, essaie de savoir comment ça se passe actuellement avec d'autres profs de la classe : il y des chances qu'ils soient confrontés à des problèmes comparables. On se sent moins seul et moins "coupable".

ah ben c'est pas compliqué, c'est LA classe pourrie hein. Dont la CPE nous parle souvent, et qui est mon principal sujet de conversation avec la pp, avec la prof de maths (qui n'arrive plus à les tenir depuis une semaine, la dernière fois elle n'a tout simplement pas pu faire cours).

Cela prouve bien que ce n'est pas toi qui est en cause mais la classe en question.
:flower: :flower: :flower: :flower: :flower: :flower:

Oiseau, tu vas acquérir de l'expérience et tout ira mieux.

La 1ère année, c'est dur, on se retrouve souvent avec les pires classes, jeunots dans le métier, les élèves le sentent et en jouent. Tout est terrible, les preps dont on sait qu'elles vont foirer, les cours...

Des charretées de courage pour toi , sache que tes erreurs de ta 1ère année te serviront pour la suite...

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, hein, don't forget...

Je plussoie au message de Condorcet... et suis appelée à table...

courage, courage !!!!!!!

Bon appétit, Frisouille ! :gouteur:

Oiseau, courage
ça nous arrive à tous de se laisser déborder par une classe et, visiblement, pour cette Seconde, cela arrive à tes collègues plus expérimentés. Tu n'es pas en cause, c'est cette classe qui dysfonctionne. Après avoir vécu une situation de classe difficile, sans doute seras-tu plus armée, mieux préparée à y faire face.

tout mon soutien, Zizza et Oiseau.

eliam a écrit:

zizza a écrit:Ah bon? Mais ce qui m'inquiète, c'est qu'en janvier ils auront pris leurs habitudes (ce qui est déjà le cas) et ce sera alors trop tard pour redresser la barre, non?

On peut toujours redresser la barre. Ta tutrice est confiante, c'est l'essentiel. Le problème des insultes écrites sur les tables, c'est que les élèves pensent passer au travers des sanctions et se lâchent plus facilement. Pas vu, pas pris.

je l'ai fait alors que ma chère conseillère pédago (équivalent des tuteurs actuels) me disait aimablement que c'était foutu...

condorcet a écrit:Cela prouve bien que ce n'est pas toi qui est en cause mais la classe en question.
:flower: :flower: :flower: :flower: :flower: :flower:

Merci pour votre soutien!

Tout à l'heure je suis allée parler à ma CDE au sujet de ma visite-conseil, qui se déroule vendredi matin (donc juste après les 1ers conseils de classe, qui se terminent vers 20h la veille...). Elle m'a dit franchement l'opinion qu'elle avait de moi et c'est pas joyeux du tout. D'après elle, je suis trop émotive et je ne suis pas faite pour ce boulot, car j'ai l'air débordée, fatiguée et pas heureuse d'aller en cours. D'accord, je suis fatiguée, épuisée même, mais c'est à cause des conditions du stage, et non pas le métier lui-même, du moins je crois. En clair, je n'ai pas le droit d'être fatiguée, non, je suis jeune et censée supporter sans rien dire ces conditions de merde. En bref, elle se fout royalement du fait que je sois débutante, à l'entendre il faut être au top niveau tout de suite. Par contre quand je fais des erreurs, elle ne se prive pas de se rappeler, là, que je débute... En gros, c'est "souffre et tais-toi".
Ça fait plaisir de voir qu'on est soutenu par la direction.

On m'a également reproché d'avoir souvent l'air fatigué en salle des profs et d'être trop réservé...

J'y vais rarement ... pas le temps.

zizza a écrit:Merci pour votre soutien!

Tout à l'heure je suis allée parler à ma CDE au sujet de ma visite-conseil, qui se déroule vendredi matin (donc juste après les 1ers conseils de classe, qui se terminent vers 20h la veille...). Elle m'a dit franchement l'opinion qu'elle avait de moi et c'est pas joyeux du tout. D'après elle, je suis trop émotive et je ne suis pas faite pour ce boulot, car j'ai l'air débordée, fatiguée et pas heureuse d'aller en cours. D'accord, je suis fatiguée, épuisée même, mais c'est à cause des conditions du stage, et non pas le métier lui-même, du moins je crois. En clair, je n'ai pas le droit d'être fatiguée, non, je suis jeune et censée supporter sans rien dire ces conditions de merde. En bref, elle se fout royalement du fait que je sois débutante, à l'entendre il faut être au top niveau tout de suite. Par contre quand je fais des erreurs, elle ne se prive pas de se rappeler, là, que je débute... En gros, c'est "souffre et tais-toi".
Ça fait plaisir de voir qu'on est soutenu par la direction.

mais ce n'est pas vrai ! :colere: pire que l'absence de formation (ou le corollaire) enseigner ça doit venir tout seul, paf, comme ça, tout d'un coup, avec toutes les qualités d'un vieux briscard! Mais zut !

Laisse-la causer.

moi j'ai bien eu la honte avec la CPE par des sanctions inadaptées, après elle s'est mise à s'excuser presque en mode maternant, genre "la pauvre stagiaire qui débute", "mais non je voulais pas te faire te sentir mal"...

et comme je me suis ensuite faite bordéliser avec cette classe, que plein de collègues sont au courant, malgré leurs paroles rassurantes (te remets pas en cause, c'est eux qui sont pénibles / ça nous est arrivé à tous un jour), je me sens nulle, pas faite pour ce boulot.

Ca + ma peine de coeur, bah heureusement que j'ai une classe sympa demain parce que je me sens la force de rien... ni de corriger, ni de faire cours, ni de préparer les cours;.. ah ça va être chouette les prochaines semaines; Déjà qu'en seconde le contenu c'est de la merde...

Zizza et Patissot: vos chefs d'établissement vous croisent quotidiennement pour oser faire ce genre de réflexions? Je n'ai jamais croisé mes CDE plus d'une fois tous les 15 jours. Ils étaient bien incapables de dire quoi que ce soit sur moi.

Je suis sidérée qu'on ne fasse preuve d'aucune bienveillance envers les professeurs alors que c'est ce que l'on nous demande pour les élèves. Décidément, l’Éducation Nationale manque vraiment de cohérence.

Patissot a écrit:On m'a également reproché d'avoir souvent l'air fatigué en salle des profs et d'être trop réservé...

Ouais, ben faut dire que dans certaines salles des profs les petits stagiaires ont bien du mal à s'intégrer...
Fatigués, ça oui vous pouvez l'être, je compatis!

Vous vous en sortez tous très bien!