Pour papoter en Histoire-Géographie tous ensemble !

Balthamos a écrit:

Isis39 a écrit:J'ai profité de ce froid lundi de Pentecôte pour faire le chapitre 1 du nouveau programme d'histoire 6e.

Tu es déjà sûr d'avoir des 6e l'année prochaine?

Je sais que j'aurai des 6e et des 5e. On va tenter de n'avoir que deux niveaux. Mon cde veut que je prenne une 3e. Je risque d'être le seul sur trois niveaux... je vais devoir négocier ça.

Je commence à préparer mes cours pour l'an prochain à partir du 15 juin. J'ai déjà trois-quatre chapitre presque finis d'ailleurs.

On s'est répartis les classes la semaine dernière. J'ai hésité entre avoir seulement deux niveaux (3 classes de 3e et 3 classes de 4e) ou trois niveaux (3 classes de 3e, 2 classes de 4e et 1 classe de 6e). Finalement, j'ai pris les trois niveaux parce que j'ai envie aussi d'avoir des "petits" (qui sont, chez nous, toujours ultra demandés).

Balthamos a écrit:

Isis39 a écrit:J'ai profité de ce froid lundi de Pentecôte pour faire le chapitre 1 du nouveau programme d'histoire 6e.

Tu es déjà sûr d'avoir des 6e l'année prochaine?

ON s'est mises d'accord avec ma collègue. J'aurai les 6e et les 4e et elle les 5e et les 3e. Histoire de limiter le boulot. COnsigne de l'IPR d'ailleurs.

Isis39 a écrit:

Balthamos a écrit:

Isis39 a écrit:J'ai profité de ce froid lundi de Pentecôte pour faire le chapitre 1 du nouveau programme d'histoire 6e.

Tu es déjà sûr d'avoir des 6e l'année prochaine?

ON s'est mises d'accord avec ma collègue. J'aurai les 6e et les 4e et elle les 5e et les 3e. Histoire de limiter le boulot. COnsigne de l'IPR d'ailleurs.

Comment ça consigne d'IPR : 2 niveaux max ? Ou faire une répartition dès maintenant ?

Dans les traités de baptême au Moyen-Âge central et au bas Moyen Âge, il est précisé que le baptême peut être conféré par n'importe qui, prêtre ou non, si la vie de l'enfant qui naît n'est pas assurée.

Al-qalam a écrit:Dans les traités de baptême au Moyen-Âge central et au bas Moyen Âge, il est précisé que le baptême peut être conféré par n'importe qui, prêtre ou non, si la vie de l'enfant qui naît n'est pas assurée.

C'est encore le cas. Canoniquement, n'importe quel chrétien (même hérétique) peut baptiser un non baptisé en danger de mort. Il faut cependant le faire au nom de la Trinité, sinon il est invalide.

Hérodoute a écrit:

Isis39 a écrit:

Balthamos a écrit:

Isis39 a écrit:J'ai profité de ce froid lundi de Pentecôte pour faire le chapitre 1 du nouveau programme d'histoire 6e.

Tu es déjà sûr d'avoir des 6e l'année prochaine?

ON s'est mises d'accord avec ma collègue. J'aurai les 6e et les 4e et elle les 5e et les 3e. Histoire de limiter le boulot. COnsigne de l'IPR d'ailleurs.

Comment ça consigne d'IPR : 2 niveaux max ? Ou faire une répartition dès maintenant ?

La consigne est d'essayer de faire une répartition pour avoir 2 niveaux si possible. Pour limiter le travail l'an prochain.
Mon IPR est bien conscient de la masse de travail qui nous attend.

Erispoe a écrit:Et l'ondoiement était toujours pratiqué il y a près de 38 ans, en tout cas dans la très catholique Bretagne.

C'est ce qui explique cette aura de sainteté que vous pouvez observer lorsque je poste un message : J'ai eu droit audit ondoiement avant d'être baptisé quelques mois plus tard...

Ça me fait toujours bien rigoler, mais je vous laisse imaginer la tête de ma mère quand une infirmière lui a proposé de me "baptiser" en urgence dans la salle d'accouchement.

L'ondoiement existe toujours.
Normalement a l'epoque moderne les enfants étaient baptisés très tôt mais dans là noblesse il arrivait si' ondoie seulement a là naissance, avec baptême beaucoup plus tard. genre louis xiv baptisé a cinq ans. Idem voire plus tard pr les filles de louis xv.

Elaïna a écrit:

Erispoe a écrit:Et l'ondoiement était toujours pratiqué il y a près de 38 ans, en tout cas dans la très catholique Bretagne.

C'est ce qui explique cette aura de sainteté que vous pouvez observer lorsque je poste un message : J'ai eu droit audit ondoiement avant d'être baptisé quelques mois plus tard...

Ça me fait toujours bien rigoler, mais je vous laisse imaginer la tête de ma mère quand une infirmière lui a proposé de me "baptiser" en urgence dans la salle d'accouchement.

L'ondoiement existe toujours.
Normalement a l'epoque moderne les enfants étaient baptisés très tôt mais dans là noblesse il arrivait si' ondoie seulement a là naissance, avec baptême beaucoup plus tard. genre louis xiv baptisé a cinq ans. Idem voire plus tard pr les filles de louis xv.

Exact et il me semble que le prénom définitif n'était donné qu'au baptême. Il y a un fils d'Henri IV (entre Louis XIII et Gaston d'Orléans) qui est mort avant son baptême définitif et qui n'a jamais eu de prénom.

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Elaïna a écrit:

Erispoe a écrit:Et l'ondoiement était toujours pratiqué il y a près de 38 ans, en tout cas dans la très catholique Bretagne.

C'est ce qui explique cette aura de sainteté que vous pouvez observer lorsque je poste un message : J'ai eu droit audit ondoiement avant d'être baptisé quelques mois plus tard...

Ça me fait toujours bien rigoler, mais je vous laisse imaginer la tête de ma mère quand une infirmière lui a proposé de me "baptiser" en urgence dans la salle d'accouchement.

L'ondoiement existe toujours.
Normalement a l'epoque moderne les enfants étaient baptisés très tôt mais dans là noblesse il arrivait si' ondoie seulement a là naissance, avec baptême beaucoup plus tard. genre louis xiv baptisé a cinq ans. Idem voire plus tard pr les filles de louis xv.

Exact et il me semble que le prénom définitif n'était donné qu'au baptême. Il y a un fils d'Henri IV (entre Louis XIII et Gaston d'Orléans) qui est mort avant son baptême définitif et qui n'a jamais eu de prénom.

oui, d'où l'anecdote célèbre aussi, du Louis XIII mourant demandant à son fils de retour de son baptême, "comment vous appelez-vous maintenant ? - Louis XIV, mon papa - Pas encore, mon fils".
ambiance

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Al-qalam a écrit:Dans les traités de baptême au Moyen-Âge central et au bas Moyen Âge, il est précisé que le baptême peut être conféré par n'importe qui, prêtre ou non, si la vie de l'enfant qui naît n'est pas assurée.

C'est encore le cas. Canoniquement, n'importe quel chrétien (même hérétique) peut baptiser un non baptisé en danger de mort. Il faut cependant le faire au nom de la Trinité, sinon il est invalide.

C'est cela qu'on appelle le Ex Opere Operato ?
Et qui a heurté (euphémisme) Luther, je crois ?

Isis39 a écrit:

Hérodoute a écrit:

Isis39 a écrit:

Balthamos a écrit:

Tu es déjà sûr d'avoir des 6e l'année prochaine?

ON s'est mises d'accord avec ma collègue. J'aurai les 6e et les 4e et elle les 5e et les 3e. Histoire de limiter le boulot. COnsigne de l'IPR d'ailleurs.

Comment ça consigne d'IPR : 2 niveaux max ? Ou faire une répartition dès maintenant ?

La consigne est d'essayer de faire une répartition pour avoir 2 niveaux si possible. Pour limiter le travail l'an prochain.
Mon IPR est bien conscient de la masse de travail qui nous attend.

Ici, nous n'avons pas eu de consignes sur les répartitions. On nous a par contre dit de nous partager les préparations de cours car nous ne pourrons pas tout faire seuls.

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Douglas Colvin a écrit:

VanGogh59 a écrit:Il me semble que l'on a mis en place un espèce de baptême express notamment pour les jeunes âmes en péril de mort : l'ondoiement.

C'est peut être ça en effet. Merci.

L'ondoiement était une pratique limitée aux hautes sphères de la société. Je ne crois pas que les paysans ondoyaient.

Ah, tu m'apprends quelque chose... L'ondoiement n'était en fait pas toujours fait : comme je l'ai dit, il ne touchait que les bébés qui étaient en menace de mort imminente mais de là à sélectionner plutôt les nobles que les manants...

Honchamp a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Al-qalam a écrit:Dans les traités de baptême au Moyen-Âge central et au bas Moyen Âge, il est précisé que le baptême peut être conféré par n'importe qui, prêtre ou non, si la vie de l'enfant qui naît n'est pas assurée.

C'est encore le cas. Canoniquement, n'importe quel chrétien (même hérétique) peut baptiser un non baptisé en danger de mort. Il faut cependant le faire au nom de la Trinité, sinon il est invalide.

C'est cela qu'on appelle le Ex Opere Operato ?
Et qui a heurté (euphémisme) Luther, je crois ?

Oui, mais chez les luthériens (et les réformés), un baptême effectué dans ces conditions est reconnu comme valide.

VanGogh59 a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Douglas Colvin a écrit:

VanGogh59 a écrit:Il me semble que l'on a mis en place un espèce de baptême express notamment pour les jeunes âmes en péril de mort : l'ondoiement.

C'est peut être ça en effet. Merci.

L'ondoiement était une pratique limitée aux hautes sphères de la société. Je ne crois pas que les paysans ondoyaient.

Ah, tu m'apprends quelque chose... L'ondoiement n'était en fait pas toujours fait : comme je l'ai dit, il ne touchait que les bébés qui étaient en menace de mort imminente mais de là à sélectionner plutôt les nobles que les manants...

NON, ça ne signifie pas que les gens s'en foutaient des bébés de manants en danger de mort imminente.
En fait l'ondoiement permet de reporter le baptême à plus tard - pour faire la méga-teuf, faire venir le cousin de Trifouillis les Canards, etc. Mais évidemment ça suppose d'avoir du fric à claquer pour une fête de baptême, ce qui n'était pas le cas du commun des mortels. Du coup, les bébés étaient baptisés direct et voilà.

Sans oublier l'usage de sanctuaires à répit pour les cas les plus désespérés, d'ailleurs.

Mais ces questions de baptême licite ou non ont aussi fortement travaillé les milieux "hérétiques" dès le XIe siècle, avec déjà des critiques sur le fait de baptiser les nouveaux-nés... Bon, s'y ajoutait la question de savoir si les sacrements vendus par un clerc indigne étaient ou non valables...

Retour de formation disciplinaire consacrée au cycle 3 :
- intervention des IPR en video avec un son tout pourri et un beau diaporama quasiment invisible, pour expliquer à nouveau les horaires, les buts de l'AP (on avait eu la J3 rien que sur l'AP),puis lecture du programme avec quasiment rien en plus de ce qui est écrit
- atelier sur "Habiter les littoraux" : une grande fiche avec le niveau de maitrise de toutes les compétences à remplir pour les CM1, CM2, 6e (avec un modèle fait sur le thème 1 d'histoire qu'on a quasiment tout recopié)
- aprem : retour en plenière pour ne rien dire pendant dix minutes
- atelier toujours sur le même thème avec cette fois une fiche de cours à remplir

J'ai retenu :
- qu'il fallait obligatoirement faire des tâches complexes scénarisées parce sinon les élèves s'ennuient et ne sont pas interessés, et si on ne fait pas comme ça ils ne comprennent pas les documents notamment les textes
(j'ai proposé le scénario "je suis un élève de 6e, je suis en classe et je dois répondre à des questions sur des documents" ça n'a pas fait rire !!!)
- qu'il n'était plus question de faire apprendre des repères par coeur mais qu'il "fallait faire vivre ces repères" !!! (là quand même on sentait la formatrice un peu en "recul" par rapport à ça)

Voilà, voilà, et tout ça un jour où j'avais deux heures de 3e ce matin et pas cours l' après-midi

Des tâches scénarisees .

Flic-Flac a écrit:

Isis39 a écrit:

Hérodoute a écrit:

Isis39 a écrit:

ON s'est mises d'accord avec ma collègue. J'aurai les 6e et les 4e et elle les 5e et les 3e. Histoire de limiter le boulot. COnsigne de l'IPR d'ailleurs.

Comment ça consigne d'IPR : 2 niveaux max ? Ou faire une répartition dès maintenant ?

La consigne est d'essayer de faire une répartition pour avoir 2 niveaux si possible. Pour limiter le travail l'an prochain.
Mon IPR est bien conscient de la masse de travail qui nous attend.

Ici, nous n'avons pas eu de consignes sur les répartitions. On nous a par contre dit de nous partager les préparations de cours car nous ne pourrons pas tout faire seuls.

L'IPR n'en a pas parlé. Il faut dire que c'est compliqué car on n'a pas forcément la même manière de travailler. Certains ne font pas de tâches complexes, d'autres oui. Certains utilisent les cartes mentales, d'autres non. Etc.

Isis39 a écrit:
L'IPR n'en a pas parlé. Il faut dire que c'est compliqué car on n'a pas forcément la même manière de travailler. Certains ne font pas de tâches complexes, d'autres oui. Certains utilisent les cartes mentales, d'autres non. Etc.

Bien d'accord avec toi.
Autant j'aime échanger, à l'oral, voire échanger des fiches de travail-élève, que je remanie éventuellement, je ne peux pas me couler dans les cours des autres.

Par rapport aux cours pour l'an prochain, je ne peux pas commencer à travailler sérieusement si je ne sais pas quel manuel on choisit, car je l'utilise beaucoup, en classe et hors de la classe. Les élèves ont systématiquement quelque chose à faire avec le livre pour le cours suivant.

Sinon... mes collègues suggèrent qu'on achète une série de livres par salle, et que les élèves n'aient plus de livre à la maison ...Que cela permettrait à des matières "non prioritaires" de renouveler leurs manuels.
Cela me désole...

Mais cela m'a été dit en vitesse à la mise en rang des élèves. J'ai tout de suite dit que ce n'était pas possible pour moi...Donc, à suivre.

Honchamp a écrit:

Isis39 a écrit:
L'IPR n'en a pas parlé. Il faut dire que c'est compliqué car on n'a pas forcément la même manière de travailler. Certains ne font pas de tâches complexes, d'autres oui. Certains utilisent les cartes mentales, d'autres non. Etc.

Bien d'accord avec toi.
Autant j'aime échanger, à l'oral, voire échanger des fiches de travail-élève, que je remanie éventuellement, je ne peux pas me couler dans les cours des autres.

Tout à fait d'accord avec vous. Ce n'est pas inintéressant mais ce n'est probablement pas un gain de temps car après il faut s'approprier le contenu, l'adapter à nos pratiques et à nos élèves.

Un MOOC sur échanges et proximités avec Denise Pumain : https://www.fun-mooc.fr/courses/Paris1/16004/session01/about

Je vais travailler en groupe les séquences, je réadapte ensuite, mais ça me donne parfois des idées et ça me fait gagner un peu de temps car je reprends certaines choses.
Je n'ai pris que deux niveaux aussi.

Elyas a écrit:Je commence à préparer mes cours pour l'an prochain à partir du 15 juin. J'ai déjà trois-quatre chapitre presque finis d'ailleurs.

Déjà ?
Je pense que je vais pas tarder à m'y mettre aussi.

Paris "commence" à numériser ses collections. 

http://parismuseescollections.paris.fr/

Isis39 a écrit:

Hérodoute a écrit:

Isis39 a écrit:

Balthamos a écrit:

Tu es déjà sûr d'avoir des 6e l'année prochaine?

ON s'est mises d'accord avec ma collègue. J'aurai les 6e et les 4e et elle les 5e et les 3e. Histoire de limiter le boulot. COnsigne de l'IPR d'ailleurs.

Comment ça consigne d'IPR : 2 niveaux max ? Ou faire une répartition dès maintenant ?

La consigne est d'essayer de faire une répartition pour avoir 2 niveaux si possible. Pour limiter le travail l'an prochain.
Mon IPR est bien conscient de la masse de travail qui nous attend.

J'adorerai pouvoir faire ça mais je sais que j'aurai toutes le classes de l'établissement l'an prochain si je ne mute pas, pour moi ce sera les 4 niveaux et j'en frémis d'avance

Ellena a écrit:

Isis39 a écrit:

Hérodoute a écrit:

Isis39 a écrit:

ON s'est mises d'accord avec ma collègue. J'aurai les 6e et les 4e et elle les 5e et les 3e. Histoire de limiter le boulot. COnsigne de l'IPR d'ailleurs.

Comment ça consigne d'IPR : 2 niveaux max ? Ou faire une répartition dès maintenant ?

La consigne est d'essayer de faire une répartition pour avoir 2 niveaux si possible. Pour limiter le travail l'an prochain.
Mon IPR est bien conscient de la masse de travail qui nous attend.

J'adorerai pouvoir faire ça mais je sais que j'aurai toutes le classes de l'établissement l'an prochain si je ne mute pas, pour moi ce sera les 4 niveaux et j'en frémis d'avance

Tu es dans un tout petit collège ?