Un instituteur sanctionné après avoir fait étudier des passages de la Bible à ses élèves

Alléluia ! (si je puis dire)

Je trouve inadmissible qu'une fois la justice rendue en faveur du collègue malmené pendant 4 ans, il ne se passe rien plus haut. C'est un véritable scandale.

Ce que je regrette, c'est, dans l'article 12, la phrase: “Il n'y a pas lieu, dans les circonstances de l'espèce, d'assortir cette injonction d'une astreinte.”
Pour ma part, j'aurais préféré une astreinte — et même une astreinte fortement dissuasive…

Ben oui, c'est un scandale. Aucune dissuasion à renouveler l'expérience ou à faire pire si c'est possible.

Merci @demain est un autre jour
epekeina.tes.ousias et Celadon, il ne faut pas rêver, hélas. Pour ma part, je souhaiterais qu'une fois pour toutes il soit proclamé qu'aucune dénonciation anonyme ne sera prise en compte. Celle qui est en cause a attenté à l'honneur de notre collègue et aurait pu nuire à sa carrière.

Et elle lui a coûté quatre ans de sa vie. Il est honteux que les responsables n'aient pas à répondre de leurs actes.

Elle a nuit à sa carrière pendant ces dernières années : une mutation d'office qui plus est dans un autre département n'est pas rien.

Si j'en crois les extraits du jugement cités par @demain est un autre jour, il avait été muté de Malicornay (36) à Issoudun (36), ce qui reste dans le département mais fait tout de même pas loin d'1h de trajet d'après Google Maps.

La lecture de l'article 10 laisse entendre le contraire (ou je suis totalement à la masse, ce qui n'est pas impossible).

C'est « dans le département de l'Indre ». Département où il était déjà en poste avant d'être sanctionné.

Tu as raison, je suis à la masse : j'ai mal lu.

Thalia de G a écrit:Merci @demain est un autre jour
epekeina.tes.ousias et Celadon, il ne faut pas rêver, hélas. Pour ma part, je souhaiterais qu'une fois pour toutes il soit proclamé qu'aucune dénonciation anonyme ne sera prise en compte. Celle qui est en cause a attenté à l'honneur de notre collègue et aurait pu nuire à sa carrière.

C'est plutôt de la méfiance. L'article enjoint le ministre de l'EN de rétablir notre collègue à Malicornay — mais sans pénalités d'astreinte: ça m'étonnerait vraiment que l'EN ne traîne pas des pieds pendant longtemps avant de s'exécuter. S'il n'y a rien à payer, pourquoi les autorités obéiraient-elles?…

Quand on est en haut de la hiérarchie le mot excuse ne fait pas partie de votre vocabulaire. Pour y arriver ( en haut) il a parfois fallu jouer des coudes et utiliser des moyens qui ont été douloureux pour d'autres. Que ce soit dans le domaine de l'entreprise ou celui de l'Etat. Ces personnes sont centrées sur leurs intérêts et uniquement ceux-là.
Ce qui m'intéresse ici c'est comment effacer ces 4 années sur le plan financier, car pour le reste c'est une cicatrice. 4 ans de procédure,  c'est long, très long. Un membre de ma famille a été entraîné dans un procès contre ses patrons et... il a gagné  de rebondissement en rebondissement ( procès et appel) et un chèque mais pas d'excuses. Il les attend toujours 15 ans après.

Pourquoi enseigner le fait religieux ?
Une vraie question et des éléments de réponse rarement exposés.

Padre P. Lucas a écrit:Pourquoi enseigner le fait religieux ?
Une vraie question et des éléments de réponse rarement exposés.

Je n'ai pas encore pris le temps de tout lire, mais les débuts sont extrêmement prometteurs, surtout sur l'aspect nébuleux du programme qui laisse la place à tout et n'importe quoi, et le n'importe quoi c'est cette dénonciation anonyme ou "loi des suspects", qui amène une procédure sans fondement.
Oui, il est vrai que nos élèves manquent de culture religieuse, mais ils manquent d'abord de culture. Il est vrai qu'ils n'en auront pas besoin pour exercer leur métier!
Oui cet article commence bien.

Enseigner le fait religieux permet de comprendre le monde qui nous entoure, selon l'expression consacrée.
Lire le paysage : les églises, les croix dans la nature (généralement à la limite du finage de chaque commune), les prénoms, les expressions toutes faites, certaines superstitions, l'art...
Et comment les religions ont recyclé lieux et fêtes païennes, ne réussissant pas à les éradiquer (Noel, la Saint Jean...).
Actuellement, enseigner les croyances religieuses de l'Islam me semble fondamental (sans jeu de mot) , mais en mettant en perspective en étudiant l'Arabie pré-islamique (simplement, hein, il faut adapter au niveau des élèves. Mais peu de gens savent que la pierre noire préexiste à Mahomet. Il la "recycle"...).
Voir aussi la place incontournable des religions dans le passé et comment la société occidentale s'en abstrait progressivement.

Etc, etc.
Cela ne veut pas dire endoctriner les gamins, cela demande de bien connaître l'histoire et l'histoire religieuse, et donc de former les enseignants (qui peuvent aussi lire de leur côté).
C'est ce que prônait l'IG Dominique Borne il y a une vingtaine d'années.
Mais les programmes ont été modifiés, l'enseignement de certaines questions revu (pas en mieux selon moi). Ex l'Islam en 5ème.

Et ensuite, il est bien plus facile de comprendre la notion de laïcité.

Honchamp a écrit:Voir aussi la place incontournable des religions dans le passé et comment la société occidentale s'en abstrait progressivement.

Sans oublier de parler des nouvelles spiritualités qui fleurissent dans nos sociétés et qui ont pris la place des religions institutionnalisées : qui vont de diverses formes de méditations, de mélanges de morceaux de spiritualités issus du bouddhisme ou de l'hindouisme, chamanisme, et autres druides, en passant par des choses plus exotiques comme les "calins aux arbres", retour du spiritisme et d'autres spiritualités personnelles souvent patchwork fait par chacun selon nos besoins.

Toutes ces spiritualités ne sont pas neutres pour nos sociétés si on se penche sur cette question.

pailleauquebec a écrit:
Sans oublier de parler des nouvelles spiritualités qui fleurissent dans nos sociétés et qui ont pris la place des religions institutionnalisées ...

Covidisme, complotisme ...