Des inspecteurs écrivent à E Macron

zigmag17 a écrit:Entièrement d'accord.
L'attitude de certains inspecteurs, qui a développé chez moi le contraire de la confiance, m'amène juste à cette réflexion: qu'ont-ils à perdre eux dans cette réforme pour soudain réagir ainsi?

Graisse-Boulons a écrit: On observe avec étonnement ce syndicat d'inspecteurs suivre l'exemple de notre syndicat majoritaire : il dénonce la faiblesse du salaire d'autres personnes que ses propre membres...Dans le cas du syndicat de prof, nous tirer une balle dans le pied est, en quelques sortes, une "tradition". Mais dans le cas du syndicat d'inspecteurs, c'est nouveau ! La faiblesse de nos rémunérations menace désormais leurs intérêts d'une façon ou d'une autre...reste à savoir comment et pourquoi.

Dame Jouanne a écrit:Je me demande s'il n'y a pas dans les cartons la suppression de leur fonction...

Verdurette a écrit:Que les inspecteurs bougent est une nouveauté, peut-être bénéfique, mais ce qui me déplaît, c'est le message politique émanant de cette lettre, et de beaucoup d'autres discours d'ailleurs, qui laisse entendre que le gouvernement Macron est responsable de tout ce qui ne va pas aujourd'hui.  Il n'a rien arrangé, c'est sûr, il aggrave certaines situations, c'est sûr, mais on n'a pas attendu Blanquer pour souffrir au travail.
Dans le 1er degré j'ai même envie de dire que le dédoublement des classes semble positif.
Je sais que les petits livres orange et rouge font hurler les syndicats, mais je peux vous assurer qu'il en était parfois besoin.
Après, je ne donne pas un blanc-seing à toutes les autres réformes menées, et celle du lycée, que je connais mal, désolée, mais on ne peut pas tout savoir,  semble un sacré pataquès.

Mais ce que je veux tout de même dire, parce que c'est mon opinion, c'est que depuis déjà une bonne dizaine d'années, soit  bien avant l'arrivée de JM Blanquer je me sens débordée, méprisée, chargée de tâches administratives verbeuses et inutiles.  Et en l'occurrence, c'est bien tout ce corps d'inspecteurs qui sévit  bien antérieurement aux réformes actuelles qui nous pourrit la vie par sa mentalité et son comportement. 
Ce courrier dit " nos enseignants n'en peuvent plus, c'est votre faute", en passant soigneusement sous silence l'énorme part de responsabilité qu'ils ont dans cet état de fait.  Qui nous manifeste du mépris, nous critique sans cesse,  qui humilie les stagiaires et les néotitulaires, en vertu non d'une réforme mais de leur credo personnel et pour assouvir, assez souvent, un besoin assez malsain de domination ? 
Et ça, ce n'est pas la réforme Blanquer. Ca s'appelle la cruauté du petit chef.

Zagara a écrit:

Dame Jouanne a écrit:Je me demande s'il n'y a pas dans les cartons la suppression de leur fonction...

Il y a une fusion prévue de tous les corps d'inspecteurs. Ce qui ne doit certainement pas du tout plaire aux IG, qui se croient supérieurs aux IPR, qui se croient eux-mêmes supérieurs aux IEN. Plus prosaïquement, ça va retarder leur carrière...

Verdurette a écrit:Que les inspecteurs bougent est une nouveauté, peut-être bénéfique, mais ce qui me déplaît, c'est le message politique émanant de cette lettre, et de beaucoup d'autres discours d'ailleurs, qui laisse entendre que le gouvernement Macron est responsable de tout ce qui ne va pas aujourd'hui.  Il n'a rien arrangé, c'est sûr, il aggrave certaines situations, c'est sûr, mais on n'a pas attendu Blanquer pour souffrir au travail.
Dans le 1er degré j'ai même envie de dire que le dédoublement des classes semble positif.
Je sais que les petits livres orange et rouge font hurler les syndicats, mais je peux vous assurer qu'il en était parfois besoin.
Après, je ne donne pas un blanc-seing à toutes les autres réformes menées, et celle du lycée, que je connais mal, désolée, mais on ne peut pas tout savoir,  semble un sacré pataquès.

Mais ce que je veux tout de même dire, parce que c'est mon opinion, c'est que depuis déjà une bonne dizaine d'années, soit  bien avant l'arrivée de JM Blanquer je me sens débordée, méprisée, chargée de tâches administratives verbeuses et inutiles.  Et en l'occurrence, c'est bien tout ce corps d'inspecteurs qui sévit  bien antérieurement aux réformes actuelles qui nous pourrit la vie par sa mentalité et son comportement. 
Ce courrier dit " nos enseignants n'en peuvent plus, c'est votre faute", en passant soigneusement sous silence l'énorme part de responsabilité qu'ils ont dans cet état de fait.  Qui nous manifeste du mépris, nous critique sans cesse,  qui humilie les stagiaires et les néotitulaires, en vertu non d'une réforme mais de leur credo personnel et pour assouvir, assez souvent, un besoin assez malsain de domination ? 
Et ça, ce n'est pas la réforme Blanquer. Ca s'appelle la cruauté du petit chef.

zigmag17 a écrit:

Celadon a écrit:Blanquer est en train de mettre sur pied un comité Théodule. Ca va déménager !
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/suicide-d-une-directrice-d-ecole-blanquer-annonce-la-creation-d-un-comite-de-suivi-20191003

Le ministre a annoncé la mise en place d'un comité de suivi de travail des directeurs d'école, notamment pour l'aide administrative. Seront conviés à ce comité les «organisations syndicales» ainsi que des directeurs de tous horizons. «Ça commence aujourd'hui», a précisé Jean-Michel Blanquer. «Sur un tel sujet, nous devons être unis et sereins», avant d'affirmer : «Nous sommes tous dans le même bateau qui s'appelle France.»

Et avant la mort de C.R., on était où ?

Ne m'appelez plus jamais France

Morgared a écrit:Bizarrement, je ne crois justement pas à une critique implicite de la médiocrité (pour rester polie) de la formation délivrée dans les IUFM / ESPE / INSPE. Mais je serais agréablement surprise si c'était le cas.

Alyki a écrit:Les IG s'en foutent : nouveau corps avec une nouvelle grille indiciaire...

Je crois surtout qu'ils se rendent aussi compte qu'avec le PPCR leur influence est encore réduite et que l'on pourra bientôt se passer d'eux puisque tout devrait-être dans les mains des "managers" : les chefs d'établissement. A force de dire que le contenu n'est pas si important, ben il n'y a plus besoin de "spécialistes" de la matières pour juger du travail en classe !

Verdurette a écrit:ce qui me déplaît, c'est le message politique émanant de cette lettre, et de beaucoup d'autres discours d'ailleurs, qui laisse entendre que le gouvernement Macron est responsable de tout ce qui ne va pas aujourd'hui.  Il n'a rien arrangé, c'est sûr, il aggrave certaines situations, c'est sûr, mais on n'a pas attendu Blanquer pour souffrir au travail.
Mais ce que je veux tout de même dire, parce que c'est mon opinion, c'est que depuis déjà une bonne dizaine d'années, soit  bien avant l'arrivée de JM Blanquer je me sens débordée, méprisée, chargée de tâches administratives verbeuses et inutiles.

Dicton populaire a écrit:IPR qui pleure, pissera moins ce soir.

VinZT a écrit:Un bien beau diction, que je ne connaissais pas

William Foster a écrit:

VinZT a écrit:Un bien beau diction, que je ne connaissais pas

C'est le principe des vases communicants, applicable aux retraites d'ailleurs : "Ce qui sort déjà par ici ne sortira point par là."

IPRs a écrit:Tout cela est actuellement mené sans considération de la réalité du terrain, des élèves et de leurs parents, trop souvent désemparés, et de celle des professeurs qui peinent à les mettre en œuvre à marche forcée.

Verdurette a écrit:Que les inspecteurs bougent est une nouveauté, peut-être bénéfique, mais ce qui me déplaît, c'est le message politique émanant de cette lettre, et de beaucoup d'autres discours d'ailleurs, qui laisse entendre que le gouvernement Macron est responsable de tout ce qui ne va pas aujourd'hui.  Il n'a rien arrangé, c'est sûr, il aggrave certaines situations, c'est sûr, mais on n'a pas attendu Blanquer pour souffrir au travail.
Dans le 1er degré j'ai même envie de dire que le dédoublement des classes semble positif.
Je sais que les petits livres orange et rouge font hurler les syndicats, mais je peux vous assurer qu'il en était parfois besoin.
Après, je ne donne pas un blanc-seing à toutes les autres réformes menées, et celle du lycée, que je connais mal, désolée, mais on ne peut pas tout savoir,  semble un sacré pataquès.

Mais ce que je veux tout de même dire, parce que c'est mon opinion, c'est que depuis déjà une bonne dizaine d'années, soit  bien avant l'arrivée de JM Blanquer je me sens débordée, méprisée, chargée de tâches administratives verbeuses et inutiles.  Et en l'occurrence, c'est bien tout ce corps d'inspecteurs qui sévit  bien antérieurement aux réformes actuelles qui nous pourrit la vie par sa mentalité et son comportement. 
Ce courrier dit " nos enseignants n'en peuvent plus, c'est votre faute", en passant soigneusement sous silence l'énorme part de responsabilité qu'ils ont dans cet état de fait.  Qui nous manifeste du mépris, nous critique sans cesse,  qui humilie les stagiaires et les néotitulaires, en vertu non d'une réforme mais de leur credo personnel et pour assouvir, assez souvent, un besoin assez malsain de domination ? 
Et ça, ce n'est pas la réforme Blanquer. Ca s'appelle la cruauté du petit chef.

gauvain31 a écrit:

William Foster a écrit:

VinZT a écrit:Un bien beau diction, que je ne connaissais pas

C'est le principe des vases communicants, applicable aux retraites d'ailleurs : "Ce qui sort déjà par ici ne sortira point par là."

ou le fameux dicton africain  "Qui avale une noix de coco fait confiance a son anus" (remplacer "Noix de coco" par "grosse couleuvre", ça marche très bien) .

William Foster a écrit:

Dicton populaire a écrit:IPR qui pleure, pissera moins ce soir.

Leur détresse ne m'émeut en rien. Et pour reprendre les propos de l'un des leurs : "Quand on n'est pas content de son travail, il suffit d'en changer."

ar_angar a écrit:Quand les chiens de garde se retournent contre leur maitre, cela ne sent pas bon pour lui...

Pat B a écrit:Peut-être simplement qu'eux aussi, soumis à des injonctions contradictoires, en ont marre de se retrouver complice du sabotage du système. Quand on a été enseignant d'une matière et qu'on la voit être saccagée, ça n'est pas forcément très confortable... et on peut en avoir assez de répéter les énormes mensonges venus d'en haut en faisant semblant d'y croire.

gauvain31 a écrit:

Pat B a écrit:Peut-être simplement qu'eux aussi, soumis à des injonctions contradictoires, en ont marre de se retrouver complice du sabotage du système. Quand on a été enseignant d'une matière et qu'on la voit être saccagée, ça n'est pas forcément très confortable... et on peut en avoir assez de répéter les énormes mensonges venus d'en haut en faisant semblant d'y croire.

En fait ce n'est pas à mon avis répéter des mensonges qui les gêne le plus : c'est qu'à l'ère d'Internet et des réseau et de l'information qui circulent, ils savent qu'ils se ridiculiseront devant les enseignants qui ne les écouteront plus et sur lesquels ils n'ont même plus de pouvoir à l'époque du PPCR. Ils ne veulent pas paraître ridicules , c'est tout. Leur ego en prend juste un coup.