Re: question de grammaire :"Ne pas déranger"

par Provence Lun 24 Oct 2011 - 13:37

doublecasquette a écrit:
Si vous voulez des photos du contenu de mon congélateur professionnel pour finir de vous mettre en appétit, va falloir attendre vu que je n'ai plus d'appareil depuis que ma fille me l'a explosé pour sauver une demi-douzaine d'œufs.

Euh... Comment peut-on sauver des oeufs en explosant un congélateur?

Tu gardes les abats des bestioles que tu opères? :shock:

par doublecasquette Lun 24 Oct 2011 - 13:41

Provence a écrit:

doublecasquette a écrit:
Si vous voulez des photos du contenu de mon congélateur professionnel pour finir de vous mettre en appétit, va falloir attendre vu que je n'ai plus d'appareil depuis que ma fille me l'a explosé pour sauver une demi-douzaine d'œufs.

Euh... Comment peut-on sauver des oeufs en explosant un congélateur?

Tu gardes les abats des bestioles que tu opères? :shock:

1)Appareil photo ! ( La demoiselle avait mon numérique dans une main, une boîte de 6 œufs dans l'autre. elle a trébuché et a choisi de sauver les œufs, selon un instinct animal qui consiste à préserver la nourriture. L'appareil photo est tombé, écran sur l'angle du perron e pierre de taille. )

2) Je stocke les cadavres et, quand le congèl est plein, j'appelle l'organisme d'incinération. C'est très rentable, comme activité, et sans fatigue.

par Provence Lun 24 Oct 2011 - 13:44

Merci, c'est plus clair! Very Happy

par Thalia de G Lun 24 Oct 2011 - 13:47

J'ai l'impression qu'on vit dangereusement, chez les dc ! :lol!:

par doublecasquette Lun 24 Oct 2011 - 13:56

Pour l'histoire de l'appareil photo et de la boîte d'œufs, je lui ai dit que ça aurait pu lui servir d'exemple dans le ds de philosophie de samedi dernier:

Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être spontanée pour devenir automatique? La conscience s’en retire. Dans l’apprentissage d’un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu’il vient de nous, parce qu’il résulte d’une décision et implique un choix; puis à mesure que ces mouvements s’enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns des autres, nous dispensant ainsi de nous décider et de choisir, la conscience que nous en avons diminue et disparaît. Quel sont d’autre part les moments où notre conscience atteint le plus de vivacité? Ne sont-ce pas les moments de crise intérieure, où nous hésitons entre deux ou plusieurs parties à prendre, où nous sentons que notre avenir sera ce que nous l’aurons fait? Les variations d’intensité de notre conscience semblent donc bien correspondre à la somme plus ou moins considérable de choix ou, si vous voulez, de création, que nous distribuons sur notre conduite. Tout porte à croire qu’il en est ainsi de la conscience en général." BERGSON

par doublecasquette Lun 24 Oct 2011 - 14:59

doublecasquette a écrit:

Provence a écrit:

Chocolat a écrit:

Provence a écrit:Oh zut...

Rien à vous mettre sous la dent, très chère ? :lol:

Si, si, tout va bien, je viens de me mettre à table!
Spoiler:

Si vous voulez des photos du contenu de mon congélateur professionnel pour finir de vous mettre en appétit, va falloir attendre vu que je n'ai plus d'appareil depuis que ma fille me l'a explosé pour sauver une demi-douzaine d'œufs.

Au fait, elle est où, l'autre casquette ? On ne l'a pas lu, d'aujourd'hui.
Elle fait sa tournée chrysanthèmes ou y'a une journée du GRIP ?

Je suis là ! Je viens de finir mon programme de rédac' et de dictées pour mes petits CE2 adorés !
Adapter le Dumas 1931 aux élèves de 2011, ce n'est pas simple ! J'ai laissé deux enfants qui vont seuls l'un commander du bois à la place de sa mère qui gare la voiture et l'autre allumer la cheminée pour avancer tout le monde et une soirée en famille avec père, mère et enfants sans qu'il ne soit à un seul moment question que le père de l'une ne soit pas celui de l'autre et que la mère du deuxième ne soit pas celle du premier... J'espère qu'ils vont y arriver quand même !

par Lilypims Ven 28 Oct 2011 - 11:03

Je fais remonter ce fil plutôt que d'en créer un autre puisque j'ai une question de grammaire à vous poser. Ca concerne quelques vers de "Mignonne, allons voir si la rose".

Las! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las! las! ses beautés laissé choir!
Ô vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir!

Je ne comprends pas la construction de la phrase. Je vois une subordonnée sans principale. Y a-t-il une ellipse de la principale (ô vraiment tu es une marâtre, Nature)? Ca ne me convainc pas.
Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer le fonctionnement de cette phrase?

par Iphigénie Ven 28 Oct 2011 - 11:06

ben je n'en vois pas d'autre que ce que tu dis (ellipse) Very Happy

par Lilypims Ven 28 Oct 2011 - 11:09

Ah bon? J'avais l'impression d'être à côté de la plaque (comme souvent en grammaire). Razz

Merci d'avoir répondu, Iphigénie.

par doctor who Ven 28 Oct 2011 - 11:12

D'accord avec cette interprétation.

par Mufab Ven 28 Oct 2011 - 11:15

Oui, moi je verrais bien une ellipse, mais d'une relation explicative entre les 2 propositions
La nature est une marâtre, car (= la preuve ) une telle fleur n'est belle qu'un jour.

L'expression de la cause est inversée, on dirait : "puisque la nature est marâtre, une telle fleur ne dure..."

Ou alors, il s'agit d'amorcer la cause de la leçon de Carpe diem vers laquelle tend tout le poème :
"Puisqu'une telle fleur ne dure... Cueillez dès aujourd'hui..."

par adelaideaugusta Ven 28 Oct 2011 - 11:21

iphigénie a écrit:ben je n'en vois pas d'autre que ce que tu dis (ellipse)

Je confirme : l'exemple du Larousse est la phrase de Racine dans Andromaque : "Je t'aimais inconstant, Qu'aurais-je fais fidèle", sous-entendu "Si tu avais été fidèle".

par V.Marchais Ven 28 Oct 2011 - 11:27

Oui, la principale est elliptique.

par Lilypims Ven 28 Oct 2011 - 11:33

Bon, ben merci à tous! Very Happy

par Iphigénie Ven 28 Oct 2011 - 11:37

edit
je corrige: c'est plutôt
ô ~~Mère nature~~= ô en vérité Marâtre Nature, puisque....
(ce qui n'enlève pas la prédilection de la Pléïade pour les adverbes et l'apposition un peu surprenante de marâtre .)