Nos dernières lectures (tome 4)

Celadon a écrit:Langres... à côté de Dijon ?

Asha Kraken a écrit:

Paratge a écrit:Le dernier livre de Jared Diamond, toujours aussi passionnant.

Patissot a écrit:

Asha Kraken a écrit:

Qu'est ce que ça vaut ?

Qu'est-ce que ça vaut ? Ben c'est pas mal du tout, un poil déçue car, au regard de la quatrième, je m'attendais à un bouquin d'entretiens sur le modèle de ce que Thoret avait fait pour Carpenter. Le bouquin est composé d'une retranscription d'un dialogue mené au cours d'un road-trip  et des considérations de Thoret sur l'esthétique de Cimino. Ce que je préfère dans les bouquins sur les réalisateurs, ce sont souvent les propos du réal lui-même mais Thoret est suffisamment fin et accessible pour que ses réflexions ne soient ni convenues ni nébuleuses. 
Son approche du thème de la communauté et de la construction insulaire de Voyage au bout de l'enfer est, par exemple, très stimulante. Comme il est obsessionnel, il parvient à mettre le doigt sur telle ou telle influence via des détails insignifiants en apparence (même si on se doutait que Cimino s'était nourri de Ford ou Peckinpah).
Ce qui me frustre un brin, c'est que le personnage est tellement rare et passionnant (voir ses Conversations en miroir) que j'aurais aimé que Thoret s'efface davantage devant son sujet. Mais cela reste un achat pertinent pour tout amateur de Cimino (dont La Porte du paradis demeure dans mon top 10 perso) parce qu'il n'y a pas une biblio pléthorique sur le sujet et que Thoret sait de quoi il parle (et que je compte le demander en mariage depuis que je l'ai vu en conférence lors d'une formation, écouter Thoret parler de Romero, ça met des papillons dans le ventre, pas moins ... ).

V.Marchais a écrit:Le dernier Pierre Jourde. Ce type écrit. Vraiment.

Asha Kraken a écrit:

Patissot a écrit:

Asha Kraken a écrit:

Qu'est ce que ça vaut ?

Qu'est-ce que ça vaut ? Ben c'est pas mal du tout, un poil déçue car, au regard de la quatrième, je m'attendais à un bouquin d'entretiens sur le modèle de ce que Thoret avait fait pour Carpenter. Le bouquin est composé d'une retranscription d'un dialogue mené au cours d'un road-trip  et des considérations de Thoret sur l'esthétique de Cimino. Ce que je préfère dans les bouquins sur les réalisateurs, ce sont souvent les propos du réal lui-même mais Thoret est suffisamment fin et accessible pour que ses réflexions ne soient ni convenues ni nébuleuses. 
Son approche du thème de la communauté et de la construction insulaire de Voyage au bout de l'enfer est, par exemple, très stimulante. Comme il est obsessionnel, il parvient à mettre le doigt sur telle ou telle influence via des détails insignifiants en apparence (même si on se doutait que Cimino s'était nourri de Ford ou Peckinpah).
Ce qui me frustre un brin, c'est que le personnage est tellement rare et passionnant (voir ses Conversations en miroir) que j'aurais aimé que Thoret s'efface davantage devant son sujet. Mais cela reste un achat pertinent pour tout amateur de Cimino (dont La Porte du paradis demeure dans mon top 10 perso) parce qu'il n'y a pas une biblio pléthorique sur le sujet et que Thoret sait de quoi il parle (et que je compte le demander en mariage depuis que je l'ai vu en conférence lors d'une formation, écouter Thoret parler de Romero, ça met des papillons dans le ventre, pas moins ... ).

Matthew76 a écrit:Et le livre sur Carpenter vaut donc le coup ?

Asha Kraken a écrit:

Matthew76 a écrit:Et le livre sur Carpenter vaut donc le coup ?

Ah oui, excellent bouquin (surtout que là encore, il n'y a pas une biblio démentielle sur le sujet...),le souci c'est que le livre en question n'est plus édité et que je viens de voir qu'il avoisine désormais les 200 euros sur Amazon...

Marillion a écrit:Un livre que j'ai dévoré ce week-end et que je vous conseille vivement (quelqu'un en a peut-être déjà parlé ici) :

 
23 décembre 1980, un avion se crashe au pied du Mont Terrible dans le Jura. Il n'y a qu'un seul survivant : un bébé de 3 mois que l'on retrouve dans la neige car il a été éjecté lors du choc, et qui a survécu jusqu'à l'arrivée des secours. Cette petite fille surnommée Libellule, pour laquelle 2 familles vont se déchirer, va être placée chez l'une d'elles, mais l'autre famille, s'estimant flouée par ce jugement, va engager un détective privé. Ce dernier va mener l'enquête.  Pendant 18 ans, il ne trouve rien, ni preuve, ni réponse, malgré un salaire régulier et la prise en charge de tous ses frais. Anéanti à son tour par l'absence de résultat, il décide de se suicider et, alors qu'il s'apprête à le faire, après avoir brûlé ses archives, ses yeux se posent sur la une de L'Est républicain de l'époque et il trouve la solution. Malheureusement il sera vite assassiné, laissant pour l'enfant devenue majeure et son frère un cahier, sorte de journal de ses recherches. Et c'est le frère de la jeune fille qui va mener l'enquête pour tâcher de retrouver l'identité de sa soeur.
 
J'ai beaucoup aimé ce livre. J'ai été littéralement absorbée par l'histoire et n'avais qu'une hâte, en connaître l'issue et savoir qui était cette enfant. Le texte a su me tenir en haleine, l'histoire est bien ficelée et l'auteur a su ménager le suspense jusqu'au bout. La fin est époustouflante !