Partie du mauvais pied avec une classe : la rebellion gronde. Help !

Je suis en train de corriger leurs devoirs maisons (donnés il y a une semaine). Des phrases pas rédigées, des réponses pas justifiées, et 1/6ème de la classe dont les copies sont rigoureusement identiques. Ambiance...

Caspar Goodwood a écrit: Question récurrente chez beaucoup de professeurs en effet... Je me la suis posée longtemps mais là, après presque vingt ans de carrière (la route fut longue), je me sens apaisé et heureux d'être professeur, malgré les difficultés et les doutes qui subsistent.

Alors je garde espoir.

Ravi de te donner un peu d'espoir. Tu obtiendras un jour une mutation dans un établissement qui te conviendra mieux, tu auras certaines années des classes agréables et/ou studieuses, tu prendras de la distance par rapport à la paresse ou aux lacunes des élèves, tu auras de petits compliments ou des retours agréables qui te remonteront le moral (un élève est sorti de mon cours vendredi dernier et a dit à un camarade "jadore ce prof", c'est la première fois que ça m'arrivait)...Mais il y aura aussi des moments de déprime et de doute, c'est normal dans tous les métiers.

Melophore, je n'ai pas de boule de cristal. Qui sait ce que nous réserve l'avenir?

Quelques nouvelles : aujourd'hui, j'ai carrément eu des remarques à haute voix, des critiques, des protestations, des gémissements, des interpellations après le rendu d'un DM plutôt raté (cf. ci-dessus).

Totale, j'ai fini par exclure le meneur après 20 bonnes minutes de bordel et plusieurs rappels à l'ordre, ce qui a eu l'avantage de calmer plutôt radicalement les autres... Victoire en demi-teinte, mais je prends.

Totale, j'ai fini par exclure le meneur après 20 bonnes minutes de bordel et plusieurs rappels à l'ordre, ce qui a eu l'avantage de calmer plutôt radicalement les autres... Victoire en demi-teinte, mais je prends.

Je ne sais pas si tu en as la possibilité, mais virer calmement et dès le début de l'heure un élève qui a pour objectif de pourrir le cours, c'est ce qu'il y a de plus simple, surtout si, comme tu le dis, cela calme les autres.

Dalathée2 a écrit:Quelques nouvelles : aujourd'hui, j'ai carrément eu des remarques à haute voix, des critiques, des protestations, des gémissements, des interpellations après le rendu d'un DM plutôt raté (cf. ci-dessus).

Totale, j'ai fini par exclure le meneur après 20 bonnes minutes de bordel et plusieurs rappels à l'ordre, ce qui a eu l'avantage de calmer plutôt radicalement les autres... Victoire en demi-teinte, mais je prends.

Pourquoi en demi-teinte ? Tu as bien réagi, la classe s'est calmée donc tu as réussi.

christophevan a écrit:

Totale, j'ai fini par exclure le meneur après 20 bonnes minutes de bordel et plusieurs rappels à l'ordre, ce qui a eu l'avantage de calmer plutôt radicalement les autres... Victoire en demi-teinte, mais je prends.

Je ne sais pas si tu en as la possibilité, mais virer calmement et dès le début de l'heure un élève qui a pour objectif de pourrir le cours, c'est ce qu'il y a de plus simple, surtout si, comme tu le dis, cela calme les autres.

+1

Quand tu sais que le gars est parti pour te bordéliser l'heure, autant le virer le plus vite possible et éviter de perdre 20 minutes ...

Tiens, moi aussi j'ai une classe avec laquelle ça ne passe pas du tout, très "mauvais esprit". Le PP m'en a parlé aussi en mal, donc ça me rassure.
Mais une autre collègue était étonnée.
Quelque part c'est logique: le propre d'une classe qui a "mauvais esprit", c'est de la jouer en fourbe, avoir une attitude avec untel et une autre avec bidule.

Toujours est-il que la situation est très tendue dans cette classe, j'essaye de ne rien laisser passer, sauf que quand vous en avez qui se plaignent à voix haute dès qu'il y a un mini truc qui se passe, c'est dur.
Je mise un peu sur la réunion P/P pour revoir certaines choses avec les parents.

Bref, j'en ai pas grand chose à faire d'être impopulaire, mais j'aimerais simplement rendre ces heures de cours un peu moins désagréables. Je ne vois pas trop comment faire.

Dalathée, je suis aussi CAD2, mais en mathématiques. Je n'ai qu'une classe, de sixièmes. Je me reconnais dans plusieurs de tes témoignages. J'ai des hauts et des bas.
J'ai la chance d'être dans un établissement où les profs sont très soudés, mon tuteur et la PP de la classe sont super.

Un jour de cours absolument affreux (bavardages insupportables, élèves qui ne font rien, etc...), la PP est passée me voir (à la fin du cours) pour savoir comment ça allait avec la classe. Comme je sortais de ce cours affreux, je lui ai dépeint un tableau vraiment noir. Elle m'a dit si tu veux, je viens leur passer un savon au début de ton prochain cours. Je lui ai dit que je voulais pas qu'elle me mette dans une position délicate vis à vis d'eux (genre la prof qui a besoin qu'un autre vienne tenir la classe à sa place). Et en fait elle a été super. Très froide et très cassante et a parlé uniquement des problèmes survenus dans d'autres cours que le mien.
Du coup, je n'étais pas du tout mise en cause. Mais en même temps elle m'a bien calmé la classe et surtout j'ai pris exemple sur elle : quand je sens que ça va dégénérer, je me tais, j'interromps le cours et quand ils me regardent en se demandant ce qu'il va se passer, je leur passe un savon assez froidement.

Tout ça pour te dire que je crois que nous sommes tous plus ou moins dans la même situation. Il en faut pas désespérer, c'est normal. Il faut essayer de progresser dans notre gestion de classe, de rester bien organisé et ça va aller !

Bon courage !

Dalathée2 a écrit:Je suis en train de corriger leurs devoirs maisons (donnés il y a une semaine). Des phrases pas rédigées, des réponses pas justifiées, et 1/6ème de la classe dont les copies sont rigoureusement identiques. Ambiance...

dans un cas comme ça, je divise la note par le nombre de participants  en général ils le tentent une fois, pas deux  

Caspar Goodwood a écrit: Question récurrente chez beaucoup de professeurs en effet... Je me la suis posée longtemps mais là, après presque vingt ans de carrière (la route fut longue), je me sens apaisé et heureux d'être professeur, malgré les difficultés et les doutes qui subsistent.

après plus de 10 ans d'enseignement, il m'arrive de me la poser encore...
je compatis car l'an dernier j'ai eu une classe de 2e dans le même genre et je l'ai vraiment mal vécu...

Ca me fait marrer les collègues qui disent que tout se passe bien. Déjà dit et redit mais je suis totalement excédé par les collègues qui achètent la paix sociale.
Tu m'étonnes que tout se passe bien quand les élèves font n'importe quoi ! Ne te laisse pas marcher dessus et continue de te tenir aux règles que tu as choisis pour la classe et courage !

Thom a écrit:Ca me fait marrer les collègues qui disent que tout se passe bien. Déjà dit et redit mais je suis totalement excédé par les collègues qui achètent la paix sociale.

Moi aussi. Mais il y a aussi ceux qui te font culpabiliser.il y a deux ans, le binome de ma classe pénible me disait "mais non moi j'ai pas de problème avec eux...tout va bien". Il me disait ça très souvent...Et au final, quand je suis passée à côté de sa classe avec nos pénibles c'était le bazar

Oui, c'est ça. Faut relativiser au possible et pas rester seul

Le pire que j'ai eu cette année (même si c'est rien par rapport à ce que j'ai vécu d'autres années), c'est quand j'ai dit à une de mes classes de 4ieme "il faudrait peut être que vous vous teniez mieux  (bavardage, pinaillage etc..) car je ne pourrais pas me permettre de prolonger indéfiniment le temps mis à étudier les chapitres sous prétexte que vous n’êtes pas attentifs" Ils m'ont répondu en cœur "Non mais la on est calme, on fait bien pire avec Mr Untel".
Untel est un stagiaire, et je trouve grave qu'ils abusent du fait que oui, comme nous tous au début, il sait moins bien gérer probablement.
Et en plus ils étaient apparemment presque tous fiers de faire tourner en bourrique le collègue et f.. le bordel dans son cours (même pas honte ).

C'est exactement le même cas pour moi, surtout avec les 4e: je suis mal partie avec eux (trop gentille au début, il faut dire aussi que c'est ma 1ère année et je suis contractuelle admissible à 6h par semaine), et peu de temps après j'ai commencé à le payer (contestent tout le temps, négocient, se mutinent, etc). Il y a des fois où je rentre chez moi complètement dépassée en me demandant si je suis faite pour ce métier. En vous lisant je me rends compte qu'on est tous dans la même galère !

Salomé87 a écrit:C'est exactement le même cas pour moi, surtout avec les 4e: je suis mal partie avec eux (trop gentille au début, il faut dire aussi que c'est ma 1ère année et je suis contractuelle admissible à 6h par semaine), et peu de temps après j'ai commencé à le payer (contestent tout le temps, négocient, se mutinent, etc). Il y a des fois où je rentre chez moi complètement dépassée en me demandant si je suis faite pour ce métier. En vous lisant je me rends compte qu'on est tous dans la même galère !

Courage Salomé, oui nous sommes tous dans la même galère ! 

Tous les ans, c'est la même chose dans mes 5e : je commence mon année plutôt tranquille, souriante, ouverte au dialogue. Tous les ans, petit à petit, l'agitation gagne, jusqu'à ce que je me dise "Non, là, ce n'est plus possible". Dans les meilleures classes, ça m'arrive vers janvier/février. Dans les pires, comme ma 5e de cette année, c'est au bout de 3 semaines.
Comme toi, j'ai puni, puni, puni, en voyant bien que ça ne mène à rien.

Après discussion avec la PP et quelques élèves, j'ai choisi de passer, cette année encore, à ce que j'appelle "le mode militaire" :
- tu parles : une heure de colle ;
- tu protestes / négocies : deux ;
- tu es trop stupide pour comprendre qu'il faut te taire : trois ;
- tu persistes : exclusion (tu empêches le déroulement des activités pédagogiques), rapport ;
- aucune activité cérébrale permise en classe : tu copies un cours que je ne présente plus, n'explique plus, ne motive plus, ne dynamise plus ;
- augmentation du travail personnel (j'ai quand même des scrupules à ne plus les faire réfléchir !  ), systématiquement ramassé et noté (et sanctionné si pas fait);
- aucun sourire, aucune plaisanterie, aucun dialogue en fin d'heure ; je répète à l'infini : "Si tu as quelque chose à me dire, adresse-toi à ton délégué" ;
- pour les punitions / colles, je fais faire de la grammaire sur un texte bien précis : le règlement intérieur (j'aime beaucoup le paragraphe qui parle de commission éducative, il fait flipper tous les élèves).

Comme l'a bien dit Derborence, ils se lassent avant toi. Dans les classes les plus intelligentes, trois cours suffisent. Dans les plus idiotes, plusieurs mois peuvent être nécessaires.

Il arrive que les élèves posent problème seulement dans mon cours (ou un collègue et moi seulement). Les collègues me le disent. Les élèves me le disent. Je n'en fait pas une affaire d'état : je sais d'où ça vient. Et je réagis en conséquence.
Tu seras une "mauvaise prof" le jour où tu cesseras de chercher la solution qui les calme, le jour où tu seras devenue sourde quand les élèves te lancent des appels du type "C'est votre première année d'enseignement ? " (ou dans mon cas "Vous aimez le bruit, non ?")

Toutes les situations, même les plus pourries, sont rattrapables. C'est fatiguant, mais ne lâche rien.
Et, tout comme Caspar, j'aime mon boulot !

J'essaye de reprendre la main en m'appuyant sur vos conseils, et ceux de collègues.

J'ai une question : lorsque cela sonne, mes élèves rangent leurs affaires en vitesse pour sortir sans attendre que je les y autorise. Or, j'aimerais bien qu'ils attendent que je leur dise qu'ils peuvent ranger ! Sauf que voilà, dans 99% des cas, j'ai fini une phrase, ou je la finis sur la sonnerie (précisément parce qu'ils rangent, aussi... Ils m'ont donné de mauvaises habitudes.  )

Du coup, je ne vois pas comment les interrompre dans leur rangement, sachant que j'ai fini de parler/dicter ?

Dans mes cours, les élèves qui rangent leurs affaires avant que je ne les y autorise doivent sortir en dernier, quand tous les autres élèves sont partis. En général, ils ne le font pas deux fois.

Oui mais là (et c'est en grande partie de ma faute), l'ensemble des élèves rangent leurs affaires dès que ça sonne, parce que j'ai pris l'habitude de m'arrêter. Concrètement, je ne peux pas en isoler certains, parce que c'est devenu un comportement généralisé.

Le mode "militaire" est une excellente attitude !
Ne pas hésiter à en virer un ou deux, mais pas sur le ton de la colère, au contraire, avec calme : ça les perturbe.

Le problème de la sonnerie de fin de cours est classique. J'ai adopté un jour un système qui a toujours réussi : chronométrer pour m'arrêter toujours 30 secondes avant que ça sonne : on a ainsi la situation en main. Dire de ranger ses affaires et de ne pas sortir avant la sonnerie — qui de toute façon vient vite.

Il faut tâcher de mettre de la distance entre les personnes : nous et eux, par le biais du travail qu'on fait avec eux : faire le maximum en peu de temps, donner des feuilles prêtes à remplir (genre exercice à trous ou à transformation de phrases) et les ramasser... pas de remarques désagréables à toute la classe, et surtout pas sur le mode énervé, on va vers l'affrontement.

Mike92 a écrit:Le problème de la sonnerie de fin de cours est classique. J'ai adopté un jour un système qui a toujours réussi : chronométrer pour m'arrêter toujours 30 secondes avant que ça sonne : on a ainsi la situation en main. Dire de ranger ses affaires et de ne pas sortir avant la sonnerie — qui de toute façon vient vite.

Fondamental. Si on se laisse surprendre par la sonnerie, on est à peu près certain que la sortie de classe sera un bordel monstrueux.

Dalathée2 a écrit:J'essaye de reprendre la main en m'appuyant sur vos conseils, et ceux de collègues.

J'ai une question : lorsque cela sonne, mes élèves rangent leurs affaires en vitesse pour sortir sans attendre que je les y autorise. Or, j'aimerais bien qu'ils attendent que je leur dise qu'ils peuvent ranger ! Sauf que voilà, dans 99% des cas, j'ai fini une phrase, ou je la finis sur la sonnerie (précisément parce qu'ils rangent, aussi... Ils m'ont donné de mauvaises habitudes. )

Comme dit, si tu te laisses surprendre, tu ne peux rien gérer. C'est inévitable. Il y plusieurs trucs pour que les sorties de classe soient ordonnées:
- apprend à gérer ton temps pour leur faire ranger les affaires une à deux minutes avant la sonnerie (personnellement, j'ai le regard presque en permanence sur ma montre et je sais à la seconde près quand ça va sonner).
- fais leur ranger leurs affaires mais interdit-leur de se lever; surveille le groupe d'un oeil pendant que tu gères ce que tu veux gérer.
- pendant qu'ils rangent leur matos, règle ce que tu dois régler avec les autres (punitions et autres); profites-en pour attribuer quelques tâches aux rapides (effacer le tableau, rendre les carnets de correspondance ...).
- si t'es d'humeur combative, et que - lors de la sonnerie - tout le monde se lève comme un seul homme pour se barrer en vitesse: tu te places devant la porte, et tu hurles: "On se rassoit, je ne vous ai pas autorisé à vous lever. Personne ne sortira tant que je ne l'aurai pas dit". Ils vont se rasseoir très vite, garanti.

De temps en temps, si t'es vraiment d'humeur, tu peux aussi en profiter pour retarder leur sortie de 5 minutes, par une bonne gueulante sur les manières de faire. (À faire en fin de journée  )

Accessoirement, j'ai un collègue qui se place devant la porte et ne laisse sortir aucun élève sans avoir vérifié que les devoirs sont notés dans l'agenda.

"Parti du mauvais pied avec une classe. La révolte gronde".

Chouette ! On va rigoler :diable:

pour la sortie de classe, s'ils commencent à ranger avant que j ai fini ma phrase, je ma'arrête en précisant bien que je ne continuerai que quand personne ne bougera, et que j'en ai rien à faire qu'ils soient en retard. Puis je termine ma phrase (jamais plus de 30 secondes apres la sonnerie non plus)
Ensuite ils rangent et restent assis, et je fais sortir rangée par rangée après avoir vérifié qu'ils soient silencieux et que les tables et le sol sont propres.
Au début, on perdait 5 minutes, maintenant ça roule

Mike92 a écrit:Le problème de la sonnerie de fin de cours est classique. J'ai adopté un jour un système qui a toujours réussi : chronométrer pour m'arrêter toujours 30 secondes avant que ça sonne : on a ainsi la situation en main. Dire de ranger ses affaires et de ne pas sortir avant la sonnerie — qui de toute façon vient vite.

Je fais tout pareil avec une pendule en face de moi dans la classe réglée pile-poil sur l'horaire du collège.
On finit "bien propre" le cours comme ça.

kero a écrit:Fondamental. Si on se laisse surprendre par la sonnerie, on est à peu près certain que la sortie de classe sera un bordel monstrueux.

Exactement ce qu'il s'est passé aujourd'hui.... 

Pff le jeudi ils sont infernaux, je les ai le soir, et après l'art plastique....Je ne sais pas comment gérer cette séance au cours de laquelle je me fâche systématiquement et je n'ai jamais le temps de faire ce que j'ai prévu... 

kero a écrit:

Mike92 a écrit:Le problème de la sonnerie de fin de cours est classique. J'ai adopté un jour un système qui a toujours réussi : chronométrer pour m'arrêter toujours 30 secondes avant que ça sonne : on a ainsi la situation en main. Dire de ranger ses affaires et de ne pas sortir avant la sonnerie — qui de toute façon vient vite.

Fondamental. Si on se laisse surprendre par la sonnerie, on est à peu près certain que la sortie de classe sera un bordel monstrueux.

J'ai une horloge dans ma salle mais il m'arrive souvent d'être "surprise" par la sonnerie. Mais j'arrête immédiatement les élèves qui commencent à ranger leurs affaires. Si pas mal d'élèves ont rangé leurs affaires, par principe, je leur fais ressortir le cahier pour écrire le titre de la leçon suivante ou leur agenda pour noter les devoirs. Bref, l'idée est de leur faire comprendre que la sonnerie marque la fin de l'heure MAIS que tant qu'ils sont dans mon cours, JE décide de la fin du cours. En revanche, je ne garde jamais les élèves longtemps après la sonnerie par respect pour le collègue qui les a au cours suivant (sauf si c'est la récré et là, je peux déborder de deux ou trois minutes si les élèves ont été bavards pendant l'heure).