Re: Critique de la réforme par Alain Morvan, ancien recteur

archeboc a écrit:
Pour l'affaire Al Kindi, évoqué au début du texte, voici ce que j'ai trouvé par une recherche rapide :
http://www.lalettredeleducation.fr/Alain-Morvan-sur-l-affaire-Al.html

Il ne mâche pas ses mots ce monsieur ! Twisted Evil

@ archeboc : merci pour la recherche

@ celui dont je regrette l'ancien pseudo : je confirme, c'est un complot contre toi. Wink

As-tu essayé de faire un copier-coller sur traitement de texte pour contourner la difficulté ?

Thalia de G a écrit:@ archeboc : merci pour la recherche

@ celui dont je regrette l'ancien pseudo : je confirme, c'est un complot contre toi. As-tu essayé de faire un copier-coller sur traitement de texte pour contourner la difficulté ?

Aïe!

Critique de la réforme par Alain Morvan, ancien recteur - Page 2 3795679266

Je vais donc devoir demander de l'aide à mes ados! Suspect

Texte magnifique, lecture revigorante.
J'ai beaucoup aimé le passage sur le sens de l'effort moi aussi, c'est tellement peu à la mode...

Superbe texte que je vais diffuser de ce pas.

La journée commence bien avec une telle lecture.

Quel texte ! Tout l'inverse des logorrhées immondes présentes dans les actuels projets de programme avec leur lot surréaliste de pseudo compétences.
Je fais circuler et je diffuse.
L'essentiel y est.
veneration

Très bien

Très beau texte !

ça fait du bien.

ysabel a écrit:

archeboc a écrit:
Pour l'affaire Al Kindi, évoqué au début du texte, voici ce que j'ai trouvé par une recherche rapide :
http://www.lalettredeleducation.fr/Alain-Morvan-sur-l-affaire-Al.html

Il ne mâche pas ses mots ce monsieur !

Ah oui, dis donc !

Je n'aurais jamais pensé dire : Bravo à un Recteur: yesyes

comme quoi, il reste de l'espoir.

C'est un texte remarquable, qui donne le moral Smile

Enfin, le mot "effort", enfin!

Je suis admiratif, du fond, mais surtout de la forme.

J'étais trop jeune pour savoir ce qu'il a fait en tant que recteur, mais là il marque quand même un grand nombre de points.

Tout à fait d'accord avec vous. Ce texte d'Alain Morvan est intelligent et subtil. Mais...je trouve désespérant que cette mobilisation (comme celle de Jean d'Ormesson) passe à côté d'un point majeur de la "réforme" : l'introduction des EPI obligatoires.

roxanne a écrit:Enfin, le mot "effort", enfin!

Exactement ce que je me suis dit. Le mot est presque devenu tabou.
On a beau savoir que les gamins qui réussissent sont ceux qui bossent, on ne se demande jamais comment créer des contre-déterminismes chez ceux qui glandent, et on s'enfonce toujours plus dans le mensonge institutionnel, qui prétend remplacer les valeurs éducatives par des dispositifs pédagogiques.

Bon, les bourreaux, vous avez fini avec ces gros mots ! Si ça continue, je sens que vous allez dire que ce n'est pas si grave que les chéris s'ennuient de temps à autre.

Je suis d'ailleurs frappée chaque année du discours de la CDE aux parents des nouveaux 6e, pas une fois le mot "travail" ou même "devoirs" prononcé, ne parlons pas d'efforts. Et les questions des parents, chaque année ne portent que sur la cantine, les horaires de sorties, les voyages.

Aurevilly a écrit:Tout à fait d'accord avec vous. Ce texte d'Alain Morvan est intelligent et subtil. Mais...je trouve désespérant que cette mobilisation (comme celle de Jean d'Ormesson) passe à côté d'un point majeur de la "réforme" : l'introduction des EPI obligatoires.

Il y a tout de même ce passage qui aborde le traitement des langues anciennes et l'interdisciplinarité ; le propos pourrait être étendu à l'ensemble des disciplines :

Qui plus est, l’insertion de cette chiche portion au sein d’un Enseignement Pratique Interdisciplinaire ou EPI, loin de la faire fructifier, risque de la diluer. Les spécialistes sérieux des langues anciennes savent que celles-ci doivent bien, tôt ou tard, être étudiées en tant que telles, si l’on veut préserver leur vertu formatrice de l’esprit analytique. La « résonance avec d’autres enseignements » dont parle le document constitue – je suis le premier à le dire – une idée à ne pas rejeter ; mais cet entrelacs de « résonances » hétérogènes risque, si les disciplines ne reprennent pas la place qui leur revient, de brouiller le message et de devenir simple cacophonie. Voici comment devrait procéder un enseignement cohérent : d’abord les disciplines. Leur croisement, ensuite. Sinon, on met le quadrige avant les chevaux.

Sans oublier les programmes oubliés (français, SVT, SPC, Phys/chimie, technologie)...