«Pourquoi la réforme du collège doit se faire» par Manuel Valls

Ilse a écrit:

henriette a écrit:Question : à part les classes CHAM/CHAD, y a-t-il des dispositifs qui mettent en place réellement une sélection à l'entrée au collège public ?

Les sections internationales en collège, les sections sportives.
Qui sont maintenues.

Nous on a une classe à projets culturels avec "sélection" qui n'est pas censée se faire par les notes. Dans les faits, ce sont souvent des classes CAMIF ou Cadre SUP même s'il y a l'alibi "deux élèves difficiles". Et le truc amusant c'est que c'sst animé par qui? Par une partie de nos supers profs qui sont les premiers à trouver cette réforme tellement bien, à mépriser les méchants profs élitistes! Et bien-sûr tous leurs gamins y sont...

Mais ce MV et les gens comme lui ne sont même pas assez intelligents pour se rendre compte que défendre une réforme en la montrant comme idyllique, en contradiction évidente avec une réalité critiquée vertement de toutes parts, n'est pas crédible ?

Amusant lapsus de la dessinatrice Louison ce matin lors de l'interview de Valls: "la crainte du latin" (elle voulait dire je pense "la crainte concernant l'avenir du latin").

C'est pas faux a écrit:Ce matin sur France 2, à la question : "Pouvez-vous imposer une réforme contre l'avis d'une immense majorité d'enseignants ?", Cambadélis a répondu que l'école n'était pas faite pour les enseignants, mais pour les élèves, et accessoirement pour leurs parents.

Bah... pourquoi j'y vais !?

C'est quand même fou d'avoir des décideurs aussi incompétents et aussi hautains (et accessoirement avec autant de casseroles au cul) !

Nous avons des compétences (je déteste ce mot) et notre employeur s'acharne à ne pas les exploiter... Içonkonhoukoi ?

Ai entendu ce matin (Europe1) que selon Valls, NVB savait ce qu'elle faisait car elle était le fruit de la réussite de l'école de la République.

Donc, de ce que je comprends, en gros, il suffit d'être aller à l'école pour la réformer.

forrester1 a écrit:Ai entendu ce matin (Europe1) que selon Valls, NVB savait ce qu'elle faisait car elle était le fruit de la réussite de l'école de la République.

Donc, de ce que je comprends, en gros, il suffit d'être aller à l'école pour la réformer.

Bizarrement, elle est l'un des nombreux exemples de réussite et donc, puisque ça ne va pas, il faut  (contre) réformer...

Si un matheux parvient à exprimer ceci en fonctions logiques, merci d'expliquer...

Thierry30 a écrit:

forrester1 a écrit:Ai entendu ce matin (Europe1) que selon Valls, NVB savait ce qu'elle faisait car elle était le fruit de la réussite de l'école de la République.

Donc, de ce que je comprends, en gros, il suffit d'être aller à l'école pour la réformer.

Bizarrement, elle est l'un des nombreux exemples de réussite et donc, puisque ça ne va pas, il faut  (contre) réformer...

Si un matheux parvient à exprimer ceci en fonctions logiques, merci d'expliquer...

Rien de plus simple, voila!

• Définition 1 : x est un collège  parfait si et seulement si x contient comme propriétés essentielles toutes les propriétés qui sont positives.
• Définition 2 : A est une essence de x si et seulement si pour chaque propriété B, si x contient B alors A entraîne nécessairement B.
• Définition 3 : x existe nécessairement si et seulement si chaque essence de x est nécessairement exemplifiée.
• Axiome 1 : Toute propriété entraînée par — c'est-à-dire impliquée uniquement par — une propriété positive est positive.
• Axiome 2 : Une propriété est positive si et seulement si sa négation n'est pas positive.
• Axiome 3 : La propriété être un collège parfait est positive.
• Axiome 4 : Si une propriété est positive, alors elle est positive nécessairement.
• Axiome 5 : L'existence nécessaire est positive.
• Axiome 6 : Pour toute propriété P, si P est positive, alors d'être nécessairement P est positive.
• Théorème 1 : Si une propriété est positive, alors elle est consistante, c'est-à-dire exemplifiée possiblement
• Théorème 2 : La propriété être un collège parfait est consistante.
• Théorème 3 : Si quelque chose est un collège parfait, alors la propriété d'être un collège parfait est une essence de cette chose.
• Théorème 4 : Nécessairement, la propriété être un collège parfait est exemplifiée par la réforme.

C'est pas faux a écrit:Ce matin sur France 2, à la question : "Pouvez-vous imposer une réforme contre l'avis d'une immense majorité d'enseignants ?", Cambadélis a répondu que l'école n'était pas faite pour les enseignants, mais pour les élèves, et accessoirement pour leurs parents.

Cambadélis...
Le roi du diplôme bidon ( un doctorat, quand même ! )
http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-mauduit/170914/cambadelis-un-dementi-qui-ne-dement-rien-du-tout

Le professionnel des fausses factures, l'artiste des emplois fictifs
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_la_MNEF

Eh bien il est toujours là. ( premier secrétaire du Parti Socialiste, pour lequel certains ne voteront plus, sauf...  :lol:  )

Je suis en REP+.

Là, c'est une réforme de l'éducation des parents qu'il faut !

Docteur OX a écrit:http://www.liberation.fr/politiques/2015/05/17/pourquoi-la-reforme-du-college-doit-se-faire_1311120

Le Premier ministre défend dans «Libération» la réforme du collège proposée par le gouvernement, contre les critiques de la droite et d'une partie de la gauche.

Un passage de lolitude:

Quand on permet à 100% des élèves d’apprendre une seconde langue vivante dès la cinquième ­– contre, aujourd’hui, 16% d’élèves en classes bilangues et 11% en classes européennes – ; quand on démocratise l’accès au latin et au grec ; quand on permet à tous les élèves, y compris les plus fragiles, les plus timides, de prendre de l’assurance et de progresser, on tire tous les collégiens vers le haut. On est donc fidèles à l’école de la Répu­blique. On renforce, par conséquent, ­notre pays.

Résumé de toute l'argumentation servie par le rouleau compresseur  médiatique :
"Cette réforme est bonne  parce qu'elle est juste,  elle est juste parce qu'elle est bonne, et elle est tout ça parce que nous sommes justes et bons, contrairement aux méchants qui sont contre."
Puissant et convaincant.

leyade a écrit:euh, et puis chez moi, les plus fragiles sont looooooooooin d'être les plus timides.

Un peu partout, je crois... On a même tendance à constater une corrélation inverse .

wanax a écrit:

C'est pas faux a écrit:Ce matin sur France 2, à la question : "Pouvez-vous imposer une réforme contre l'avis d'une immense majorité d'enseignants ?", Cambadélis a répondu que l'école n'était pas faite pour les enseignants, mais pour les élèves, et accessoirement pour leurs parents.

Cambadélis...
Le roi du diplôme bidon ( un doctorat, quand même ! )
http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-mauduit/170914/cambadelis-un-dementi-qui-ne-dement-rien-du-tout

Le professionnel des fausses factures, l'artiste des emplois fictifs
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_la_MNEF

Eh bien il est toujours là. ( premier secrétaire du Parti Socialiste, pour lequel certains ne voteront plus, sauf...  :lol:  )

Hallucinant... quand on voit, ça, plus l'affaire Fioraso, et qu'on prend en considération que NVB n'a "qu'une" simple licence, on peut peut-être comprendre l'origine de la morgue et de la violence méprisante que ces gens opposent aux professeurs de l'EN. Pourquoi respecter des gens que l'on peut frauder? Pourquoi s'abaisser devant des gens qui nous renvoient, avec leur bac+5, notre propre escroquerie à la figure? Et dire qu'ils se disent de gauche...

Lefteris a écrit:

Docteur OX a écrit:http://www.liberation.fr/politiques/2015/05/17/pourquoi-la-reforme-du-college-doit-se-faire_1311120

Le Premier ministre défend dans «Libération» la réforme du collège proposée par le gouvernement, contre les critiques de la droite et d'une partie de la gauche.

Un passage de lolitude:

Quand on permet à 100% des élèves d’apprendre une seconde langue vivante dès la cinquième ­– contre, aujourd’hui, 16% d’élèves en classes bilangues et 11% en classes européennes – ; quand on démocratise l’accès au latin et au grec ; quand on permet à tous les élèves, y compris les plus fragiles, les plus timides, de prendre de l’assurance et de progresser, on tire tous les collégiens vers le haut. On est donc fidèles à l’école de la Répu­blique. On renforce, par conséquent, ­notre pays.

Résumé de toute l'argumentation servie par le rouleau compresseur  médiatique :
"Cette réforme est bonne  parce qu'elle est juste,  elle est juste parce qu'elle est bonne, et elle est tout ça parce que nous sommes justes et bons, contrairement aux méchants qui sont contre."
Puissant et convaincant.

Mais euh, n'est-ce pas ce qu'on appelle un sophisme ?

Il est vrai que c'est pénible tous ces gens (Cambadélis, H. Désir, NVB, Hamon...)  qui ont fait un peu d'études, ont milité à l'UNEF et/ou se sont casés à la MNEF (devenue depuis) LMDE. Sont entrés dans l'appareil du PS, ou comme attachés parlementaires, ou comme conseillers dans un cabinet ministériel lors des années fastes. Ont été élus souvent dans une circonscription solide, ou carrément comme sénateurs (même jeunes, je pense à un sénateur PS de Paris ancien de l'UNEF).

Certains n'ont jamais rien connu d'autre : pas de métier dans "la vraie vie". Bon, cela sonne un peu populiste, "la vraie vie".
Même pas profs !!!!
Et en plus, souvent, ils casent leurs mômes dans le privé sans même avoir essayé le public....

Et ils donnent des leçons...
Dans un débat face à l'un d'entre nous, ils se feraient "exploser en vol" !

Réforme du collège: Parlez-vous le Valls-Belkacem?

"Valls est Charlie : il défend le droit à la caricature. En l’occurrence, celle de tous ceux qui s’opposent aux projets gouvernementaux."

http://www.causeur.fr/reforme-college-valls-belkacem-32888.html

Thalia de G a écrit:

Lefteris a écrit:

Docteur OX a écrit:http://www.liberation.fr/politiques/2015/05/17/pourquoi-la-reforme-du-college-doit-se-faire_1311120



Un passage de lolitude:

Résumé de toute l'argumentation servie par le rouleau compresseur  médiatique :
"Cette réforme est bonne  parce qu'elle est juste,  elle est juste parce qu'elle est bonne, et elle est tout ça parce que nous sommes justes et bons, contrairement aux méchants qui sont contre."
Puissant et convaincant.

Mais euh, n'est-ce pas ce qu'on appelle un sophisme ?

C'est d'autant plus un sophisme que tous ceux qui soutiennent cette réforme "parce que nous avons un collège très inégalitaire socialement parlant" et que "nos résultats sont mauvais" sont ceux qui ont soutenu toutes les précédentes réformes, "parce qu'elles combattaient les inégalités" et que"nos résultats augmentaient".  
Donc: est-ce bien une "réforme", ou un soubresaut de plus dans les élucubrations?

C'est une déforme.

Honchamp a écrit:Il est vrai que c'est pénible tous ces gens (Cambadélis, H. Désir, NVB, Hamon...)  qui ont fait un peu d'études, ont milité à l'UNEF et/ou se sont casés à la MNEF (devenue depuis) LMDE. Sont entrés dans l'appareil du PS, ou comme attachés parlementaires, ou comme conseillers dans un cabinet ministériel lors des années fastes. Ont été élus souvent dans une circonscription solide, ou carrément comme sénateurs (même jeunes, je pense à un sénateur PS de Paris ancien de l'UNEF).

Certains n'ont jamais rien connu d'autre : pas de métier dans "la vraie vie". Bon, cela sonne un peu populiste, "la vraie vie".
Même pas profs !!!!
Et en plus, souvent, ils casent leurs mômes dans le privé sans même avoir essayé le public....

Et ils donnent des leçons...
Dans un débat face à l'un d'entre nous, ils se feraient "exploser en vol" !

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Thalia de G a écrit:

Lefteris a écrit:
Résumé de toute l'argumentation servie par le rouleau compresseur  médiatique :
"Cette réforme est bonne  parce qu'elle est juste,  elle est juste parce qu'elle est bonne, et elle est tout ça parce que nous sommes justes et bons, contrairement aux méchants qui sont contre."
Puissant et convaincant.

Mais euh, n'est-ce pas ce qu'on appelle un sophisme ?

Ca y ressemble de près  

Honchamp a écrit:Il est vrai que c'est pénible tous ces gens (Cambadélis, H. Désir, NVB, Hamon...)  qui ont fait un peu d'études, ont milité à l'UNEF et/ou se sont casés à la MNEF (devenue depuis) LMDE. Sont entrés dans l'appareil du PS, ou comme attachés parlementaires, ou comme conseillers dans un cabinet ministériel lors des années fastes. Ont été élus souvent dans une circonscription solide, ou carrément comme sénateurs (même jeunes, je pense à un sénateur PS de Paris ancien de l'UNEF).

Certains n'ont jamais rien connu d'autre : pas de métier dans "la vraie vie". Bon, cela sonne un peu populiste, "la vraie vie".
Même pas profs !!!!
Et en plus, souvent, ils casent leurs mômes dans le privé sans même avoir essayé le public....

Et ils donnent des leçons...
Dans un débat face à l'un d'entre nous, ils se feraient "exploser en vol" !

Ce sont des gens qui dirigent , et comme l'avait dit avec justesse  Brighelli pour les pédagogistes donneurs de leçon, ne se sont jamais frottés à la méritocratie républicaine, n'ont jamais passé un concours. Ils sont devenus les poissons-pilotes d'un mentor, et ont fait directement une  carrière politique.
Ils sont nombreux à gauche comme à droite. On comprendra donc qu'ils préfèrent la promotion au carnet d'adresse qu'à la sélection par le travail et les qualités personnelles.