- HocamSage
Exactement. Tout à fait d'accord avec ce paragraphe.Proflambdada a écrit:
Là, avec le PPCR, on est tous inspecté, au même moment donc on compare ! C'est inévitable que certains se diront "quoi, lui il a eu un an de promotion ? alors que moi je bosse comme une folle, que j'ai toujours eu des retours positifs...". Etc. Dans la mesure où il y a un quota, que le PPCR a un aspect de concours et non d'examen, c'est biaisé et ça n'ira pas... Car on n'évalue pas un prof comme un candidat au capes qui a plus ou moins d'importantes connaissances... Là on juge à un temps t une pratique du quotidien qu'on ne connaîtra jamais vraiment. Et si on fait très bien son boulot, ça devrait suffire, on se fiche de ce que fait de plus ou de moins le collègue... Notre boulot est de le faire (au mieux) très bien, pas d'être meilleur qu'un autre... Et meilleur sur quoi ? Les critères sont flous et poussent beaucoup à la surenchère, ce qui n'est pas notre travail premier. Donc, au pire, on devrait ralentir un peu celui qui ne fait pas le job, c'est tout.
- Pourquoi 3,14159Expert
Je ne me souviens pas avoir été conseillé...Tangleding a écrit:Tout à fait d'accord avec toi, @lagomorphe . Mais pas sûr que la profession soit mûre pour le rythme unique. Ni le corps d'inspection prêt à se "contenter" de la mission de conseil...
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- TangledingGrand Maître
Peut-être étais-tu trop parfait ?Pourquoi 3,14159 a écrit:Je ne me souviens pas avoir été conseillé...Tangleding a écrit:Tout à fait d'accord avec toi, @lagomorphe . Mais pas sûr que la profession soit mûre pour le rythme unique. Ni le corps d'inspection prêt à se "contenter" de la mission de conseil...
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Clecle78Bon génie
Comme le collègue que l'inspecteur s'est excusé d'être venu inspecter tant il était au top (au dire du collègue bien évidemment...)
- Vieux_MongolNeoprof expérimenté
- TangledingGrand Maître
Moi je suis tellement parfait que je n'ai eu aucun excellent, pour ne pas éveiller de soupçons ni susciter trop de jalousie.
Pourtant mes élèves me trouvent excellent : je fais grève très régulièrement et j'ai pas mal d'absences du fait de mes activités syndicales.
Je suis un incompris du PPCR.
(En vrai j'ai peut-être une pour deux qualités outre mes absences, mais rien qui ne fasse rêver les ipr ou cde, j'en ai bien peur...)
Blague à part, côté inspection, jusqu'ici je suis toujours tombé sur des inspecteurs plutôt bien, et pourtant je ne peux pas dire que mes prestations les aient éblouis. Mais j'ai toujours eu l'impression qu'ils étaient là pour la littérature et les élèves, ce qui établit un bon terrain d'entente de mon point de vue.
Les cde que j'ai fréquentés (terrorisés diront les mauvais plaisants) ne m'ont généralement pas tellement convaincu de leur foi en la dimension essentiellement disciplinaire de la mission dévolue à l'EN.
Pourtant mes élèves me trouvent excellent : je fais grève très régulièrement et j'ai pas mal d'absences du fait de mes activités syndicales.
Je suis un incompris du PPCR.
(En vrai j'ai peut-être une pour deux qualités outre mes absences, mais rien qui ne fasse rêver les ipr ou cde, j'en ai bien peur...)
Blague à part, côté inspection, jusqu'ici je suis toujours tombé sur des inspecteurs plutôt bien, et pourtant je ne peux pas dire que mes prestations les aient éblouis. Mais j'ai toujours eu l'impression qu'ils étaient là pour la littérature et les élèves, ce qui établit un bon terrain d'entente de mon point de vue.
Les cde que j'ai fréquentés (terrorisés diront les mauvais plaisants) ne m'ont généralement pas tellement convaincu de leur foi en la dimension essentiellement disciplinaire de la mission dévolue à l'EN.
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- Sarah 28Niveau 3
Lagomorphe a écrit:Certaines interventions sur ce fil constituent une démonstration navrante du caractère au mieux inutile, mais malheureusement plutôt pathogène, de la manière dont le travail des IPR est conçue par l'institution, indépendamment des qualités humaines de ces gens. Ce ne sont pas les personnes que je mets en cause, c'est le rôle que le système leur fait jouer, ppcr ou pas.
J'en ai connu d'assez humains, capables de communiquer autrement qu'en vociférant que ne pas appliquer leurs marottes constituait une faute professionnelle grave, voire capables de donner un ou deux conseils sensés.
Mais même ces IPR perdent toute crédibilité en réunion, entre brassage stérile de jargon à la mode, vente à la criée de la dernière lubie ministérielle et multiplication d'injonctions parfaitement irréalisables en pratique pour un professeur qui enseigne pour de vrai à de vraies classes de 34 vrais élèves pendant 19 vraies heures par semaine.
Pour l'évaluation, je pense effectivement qu'un avancement à rythme unique serait la seule solution viable:
1) Je ne crois pas que le travail d'un enseignant soit objectivement évaluable. Je suis d'ailleurs incapable de m'évaluer moi-même. D'anciens élèves qui ont fait des études en lien avec ma matière me trouvent comme par hasard formidable, d'autres me trouvent soporifique et pénible et le montrent quotidiennement en restant sous la limite de l'insolence, j'ai réussi à faire bosser et progresser quelques élèves démotivés ou en difficulté, je n'ai eu aucun effet sur d'autres. Je suis quoi, du coup ? A consolider, tout juste satisfaisant, excellent ? Question de point de vue. Celui, très personnel, subjectif et sans appel de l'IPR, ne me paraît pas le plus intéressant.
2) Je n'ai jamais vu l'intervention d'un IPR améliorer quoi que ce soit au travail d'un collègue. Y compris sur les rares critères objectifs, qui relèvent plus de l'administratif que du pédagogique, comme arriver à heure et mettre sur les bulletins des notes qui correspondent aux résultats de la correction de vraies copies et pas à une invention la veille du conseil. Par contre, des descentes d'IPR se soldant chez la victime par un profond dégoût du système voire du métier, j'en ai vues. Même quand, de l'avis unanime de toute l'équipe, le travail de ladite victime ne posait strictement au problème.
3) C'est dommage, au fond, de faire de l'IPR une machine à évaluer les enseignants. Après tout, ils voient beaucoup de collègues enseigner, et pourraient transmettre aux uns et aux autres bien des trouvailles méthodologiques. Sauf que leur pouvoir de nuisance, et le fait que certains en jouissent ouvertement font d'eux les objets d'une très grande défiance de notre part, et à juste titre. Coupez leur la capacité de nuire à notre rémunération et on les écoutera peut-être un peu plus. Une visite-conseil, si elle se résumait à une visite et des conseils, ça pourrait être utile. Une inspection suivie d'un jugement autoritaire et définitif sur des critères opaques et subjectifs, il ne peut rien en sortir de bon, ni pour l'enseignant, ni pour ses élèves, ni pour l'institution.
J'aime beaucoup ton style, très agréable pour la professeure de lettres que je suis. Au-delà de la forme, ton texte est touchant, car honnête. Il fait réfléchir positivement. Les IPR ne m'ont jamais aidée à progresser en effet. C'est le travail avec mes collègues de lettres ou une amie professeure de lettres, d'ailleurs devenue (c'est étonnant!), chargée d'inspection dernièrement , qui m'a fait vraiment décoller. C'est quelqu'un d'ouvert et je ne partage pourtant pas son idée de cours en groupe, où les élèves font le cours. J'ai toujours été attachée à des cours magistraux dialogués que les élèves apprécient. Pourtant, ils sont souvent en activité, mais après...
J'ai toutefois changé des choses dans ma manière d'enseigner qui m'ont été utiles suite à des discussions avec mon équipe ou mon amie , j'ai fait l'effort d'harmoniser mes pratiques avec mes collègues de lettres avec qui je m'entends très bien, j'ai la chance d'appartenir à une équipe extra. Nous partageons souvent nos cours. Pourtant, nous ne pensons pas toujours la même chose, nous ne faisons pas toujours la même chose, mais nous avons décidé par exemple de mettre une note d'oral chaque trimestre en 1ère, suite aux réunions liées à l'évaluation...et nous avons discuté d'autres points pertinents.
Je trouve que le mode d'évaluation des enseignants ne fonctionne pas. Et c'est tout de même un comble, quand on sait, que l'évaluation est au coeur de notre travail, qu'il fait d'ailleurs l'objet de réunions chronophages en ce moment. L'institution ne nous montre pas l'exemple.
Et ce que je reproche au système, ce n'est pas de me qualifier meilleure que les autres, c'est de ne pas respecter mon travail, de me donner des conseils absurdes et de participer à une forme de découragement contre laquelle je lutte par la pratique de la philosophie. Au lieu d'être aidée, je suis enfoncée. Sans compter que lorsque j'essaie de me remettre en question, je m'aperçois que non seulement les conseils étaient malveillants mais qu'en plus ils ne correspondent pas aux textes que nous recevons: je pense aux QCM qui sont conseillés dans le nouveau guide d'évaluation et que mon inspectrice trouvait aberrants. Je n'ai fait qu'être déstabilisée par ses propos injustes, mensongers etc...Quand je vois en plus qu'elle vient de recevoir une promotion, alors que c'est une incompétente, j'en suis écoeurée.
Oui, je travaille beaucoup pour les élèves, mais comme d'autres collègues. Et pour ceux qui auraient le sentiment de travailler moins, ce n'est pas un reproche. Je ne reproche RIEN à mes collègues. Je reproche juste à l'institution de mépriser mon investissement, de ne pas m'aider et de me mettre la tête sous l'eau. Je ne peux pas faire grand chose que de le dénoncer et c'est déjà pas mal, cela me soulage. Ce qui m'écoeure aussi, ce sont des collègues plus fragiles psychologiquement qui ont plongé après une inspection. Est-ce à cela que sert l'évaluation des enseignants? A nous couler? Et à côté de cela, nous recevons des lettres du recteur pour nous féliciter pour notre travail, des vidéos du ministre qui reconnait notre investissement, mais ces paroles ne sont que du vent. Car dans les faits, j'ai été piétinée et l'institution n'a pas fait grand chose. Par ailleurs, ce ne sont pas mes chefs (même si le PPCR peut conduire à cela) qui étaient la cause de ce bilan complet "à consolider", mais bien l'inspectrice qui a oeuvré avec d'autres aussi de la même façon qu'avec moi et qui au lieu de voir corriger sa pratique, se fait promouvoir. Je n'ai donc pas envie de faire payer quoi que ce soit à mes chefs qui sont aussi sur le terrain, en refusant le travail de prof principal que je n'avais pourtant pas envie d'assumer cette année. Mais je le fais et du mieux que je le peux, malgré tout, pour les élèves, pour les parents, car je suis moi-même parent et que j'aimerais que d'autres agissent comme moi.
De plus, on nous demande de réfléchir en ce moment sur l'harmonisation de nos évaluations, mais que fait le système pour y réfléchir aussi, pour nous montrer l'exemple? J'écris tout cela, peut-être aussi pour ceux qui passeront après et qui ressentiraient la même chose que moi, afin qu'ils se disent, ce n'est pas MOI, mais bien l'institution qui pose problème. Kafka avait écrit de belles pages à ce sujet... Alors, non seulement, le point d'indice est gelé depuis des années, mais en plus on nous enfonce. Pas étonnant qu'on ait du mal aujourd'hui à recruter dans l'éducation nationale, malgré les "vacances" et les "avantages"! Beaucoup de gens reconnaissent la difficulté du métier. J'en entends peu (ou je suis bien entourée) qui parlent aujourd'hui de nos avantages. Certains se disent même qu'ils seraient incapables de faire pareil. Le père de mes enfants ne veut pas que mes enfants soient professeurs tant il trouve que le métier est devenu difficile...Et j'en connais d'autres qui pensent pareil. Il n'y a pas que le problème de l'argent, puisque Blanquer a augmenté les jeunes professeurs, qui pose problème, mais le problème de la façon dont l'institution nous traite. Ce serait un vrai terrain de réflexion...J'espère que nos discussions seront entendues...si on croit à l'effet papillon (sourires).
- poutouNiveau 10
Merci pour ces mots très justes.
- pseudo-intelloSage
Oui, l'institution pose problème.
Si, ton CDE est responsable de ce qu'il coche. Il est grand, s'il reconnaît ton travail, il peut résister à la pression, défendre son équipe.
Oui, tu peux refuser d'être pp, et si on te trouve si nulle, ma foi, c'est la moindre des choses de ne pas t'imposer PP à de pauvres élèves, si ? Chez nous, on a fait comme ça, une classe est sans pp, tant pis, les élèves n'y sont pas plus malheureux.
Sinon, comme ta collègue, je connais (ou me fais indiquer) les textes, avec leurs failles, et oui, il faut les connaître, car l'institution n'hésite pas à les utiliser contre toi, alors c'est de bonne guerre.En fait, croire qu'il suffit de bien faire son travail et que l'institution va être "gentille" en retour, c'est croire au Père Noël. C'est la même institution qui blinde les classe, qui nous gèle notre indice, qui multiplie nos missions, qui nous compte la carence, etc. ; comment ne pas s'attendre à ce qu'elle essaie de nous essorer ?
Si, ton CDE est responsable de ce qu'il coche. Il est grand, s'il reconnaît ton travail, il peut résister à la pression, défendre son équipe.
Oui, tu peux refuser d'être pp, et si on te trouve si nulle, ma foi, c'est la moindre des choses de ne pas t'imposer PP à de pauvres élèves, si ? Chez nous, on a fait comme ça, une classe est sans pp, tant pis, les élèves n'y sont pas plus malheureux.
Sinon, comme ta collègue, je connais (ou me fais indiquer) les textes, avec leurs failles, et oui, il faut les connaître, car l'institution n'hésite pas à les utiliser contre toi, alors c'est de bonne guerre.En fait, croire qu'il suffit de bien faire son travail et que l'institution va être "gentille" en retour, c'est croire au Père Noël. C'est la même institution qui blinde les classe, qui nous gèle notre indice, qui multiplie nos missions, qui nous compte la carence, etc. ; comment ne pas s'attendre à ce qu'elle essaie de nous essorer ?
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- ElaïnaDevin
Je me demande aussi si le problème ce n'est pas de vouloir, justement, une "reconnaissance" pour son travail, reconnaissance qui n'arrive quasiment jamais car notre monde du travail n'est pas vraiment prévu comme ça. Il y a deux jours encore, j'ai ramassé à la petite cuillère une amie qui travaille comme une forcenée (dans une entreprise, rien à voir avec l'EN) et se désespère (mais vraiment, c'est une grande souffrance pour elle) parce que jamais un merci, jamais un bravo, etc.
C'est moche mais force est de constater que c'est quand même rare d'avoir de la reconnaissance en échange d'un travail.
C'est moche mais force est de constater que c'est quand même rare d'avoir de la reconnaissance en échange d'un travail.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- Sarah 28Niveau 3
pseudo-intello a écrit:Oui, l'institution pose problème.
Si, ton CDE est responsable de ce qu'il coche. Il est grand, s'il reconnaît ton travail, il peut résister à la pression, défendre son équipe.
Oui, tu peux refuser d'être pp, et si on te trouve si nulle, ma foi, c'est la moindre des choses de ne pas t'imposer PP à de pauvres élèves, si ? Chez nous, on a fait comme ça, une classe est sans pp, tant pis, les élèves n'y sont pas plus malheureux.
Sinon, comme ta collègue, je connais (ou me fais indiquer) les textes, avec leurs failles, et oui, il faut les connaître, car l'institution n'hésite pas à les utiliser contre toi, alors c'est de bonne guerre.En fait, croire qu'il suffit de bien faire son travail et que l'institution va être "gentille" en retour, c'est croire au Père Noël. C'est la même institution qui blinde les classe, qui nous gèle notre indice, qui multiplie nos missions, qui nous compte la carence, etc. ; comment ne pas s'attendre à ce qu'elle essaie de nous essorer ?
Je ne peux pas aller à l'encontre de ce que je suis : les élèves restent au coeur de ma préoccupation et du moins, pour moi, le rôle de PP est essentiel. Chacun fait en fonction de sa sensibilité et ne prends pas ma remarque pour une critique quelconque face à vos choix. Je pense que le bras de fer n'est pas à notre avantage en plus. Car si je refuse ce rôle par exemple, le chef peut ne faire aucun effort sur d'autres points. Or, ce que je note, c'est qu'il se bat pour avoir des demi-groupes par exemple, donc, je lui suis reconnaissante. Il répond à certaines de nos demandes lorsqu'il le peut. Il m'est donc difficile de ne lui rendre aucun service, lorsqu'il me demande quelque chose.
Je donnais cet exemple pour montrer les incohérences du système d'évaluation dans l'éducation nationale. En tout cas, cette expérience m'a prouvée que le PPCR n'avait pas une grande valeur, puisqu'il crée de l'injustice, des incompréhensions etc...
Pour répondre à la question de la reconnaissance sur un autre post, je pense que c'est un besoin fondamental chez l'être humain (cf: Marshall Rosenberg et la question des besoins en communication non violente. La reconnaissance va de pair avec la considération). Pour autant, on peut en trouver ailleurs que dans l'institution et l'idéal serait de ne pas s'en rendre malade. Pour ma part, ce n'est pas vraiment cela qui me pèse dans cette histoire, car j'ai de la reconnaissance déjà et je n'en attends pas forcément des inspecteurs qui ne sont pas sur le terrain. Le problème, c'est que nous sommes évalués par des gens hors sol qui ne connaissent pas les SPECIFICITES de notre établissement qui ne sont sûrement pas ceux de l'établissement d'à côté. Et notre métier, c'est justement de nous adapter à notre public. Sinon, il suffirait d'ouvrir un livre et de le lire. Or, cette faculté d'adaptation n'est pas prise en compte par l'évaluation qui repose surtout sur les marottes des inspecteurs: aucune grille claire... De plus, pour vraiment évaluer le travail de quelqu'un, il faut voir ce qu'il fait au quotidien, sur le long terme. Or, l'inspecteur ne peut pas l'évaluer sur une heure de cours. Dans les autres systèmes d'évaluation que je connais, ce sont toujours des personnes présentes régulièrement auprès des employés qui rédigent ces rapports.
Par ailleurs, je trouve aberrant, puisque comme le disait un collègue ici, cela ne coute pas un sou d'être cohérent et positif, que de mettre "à consolider" en bilan quand on a eu 7 satisfaisants et 4 à consolider. Le calcul n'est tout simplement pas juste...Un enfant de maternelle saurait faire le bon calcul. Reste évidemment la question des "à consolider" incompréhensibles quand les conseils s'opposent aux textes de référence par dessus le marché.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Elaïna a écrit:Je me demande aussi si le problème ce n'est pas de vouloir, justement, une "reconnaissance" pour son travail, reconnaissance qui n'arrive quasiment jamais car notre monde du travail n'est pas vraiment prévu comme ça.
Je me méfie énormément de ce "besoin de reconnaissance" qui me semble fort à la mode. Je m'en méfie parce qu'il débouche sur une rémunération à la tâche, en fin de compte. Le bout de la logique, c'est qu'on te paye en fonction de ce qu'on estime être la qualité du bien produit. Or, le salaire à la qualification est justement une avancée historique et une protection contre toutes les dérives et toute l'angoisse que génère ce genre de rémunération : ce qu'on reconnaît, via un salaire indexé à une qualification, ce n'est pas la qualité du travail concret, produit ici et maintenant, mais une qualité plus abstraite : nous sommes payés en tant que capables, vu notre qualification, de produire des biens de grande valeur. Et je préfère cela. Et c'est parce que c'est cela qui est attaqué de toute part, aussi bien par la baisse de nos traitements que par certains discours de plus en plus répandus, que je trouve on ne peut plus urgent de dépenser notre énergie dans la lutte pour le rattrapage salarial.
La reconnaissance, je l'aurai lorsque je serai vraiment bien payé. Là, je me sentirai reconnu. Pas par une appréciation "excellente" qui ne veut rien dire, tant inspecteur varie.
- JennyMédiateur
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:La reconnaissance, je l'aurai lorsque je serai vraiment bien payé. Là, je me sentirai reconnu. Pas par une appréciation "excellente" qui ne veut rien dire, tant inspecteur varie.
Ca ne fait pas de mal non plus. Personnellement, je doute beaucoup (et je ne me sens pas toujours légitime au lycée) et ça m'a fait du bien de lire le rapport d'inspection et celui de la chef. Je n'avais jamais été inspectée au lycée, ça m'a permis de poser plein de questions et de me rendre compte que je ne faisais pas n'importe quoi.
J'ai eu le CAPES tard (et je perds un an sur l'avancement avec le redoublement de l'année de stage), si j'ai l'accélération d'un an, ce sera déjà ça de pris.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Ah oui, être rassuré par un inspecteur qu'on estime, ça fait du bien. Comme je n'en connais pas, j'apprécie autant l'avis des collègues, et pourquoi vaudrait-il moins ? Quoi qu'il en soit, je ne mettais pas sous le mot de reconnaissance le fait d'être rassuré.
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, mais c'est tellement la loterie que tu aurais pu tomber sur un inspecteur qui te descende. Tu es bien tombée.Jenny a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:La reconnaissance, je l'aurai lorsque je serai vraiment bien payé. Là, je me sentirai reconnu. Pas par une appréciation "excellente" qui ne veut rien dire, tant inspecteur varie.
Ca ne fait pas de mal non plus. Personnellement, je doute beaucoup (et je ne me sens pas toujours légitime au lycée) et ça m'a fait du bien de lire le rapport d'inspection et celui de la chef. Je n'avais jamais été inspectée au lycée, ça m'a permis de poser plein de questions et de me rendre compte que je ne faisais pas n'importe quoi.
J'ai eu le CAPES tard (et je perds un an sur l'avancement avec le redoublement de l'année de stage), si j'ai l'accélération d'un an, ce sera déjà ça de pris.
- pseudo-intelloSage
Sarah 28 a écrit:Je ne peux pas aller à l'encontre de ce que je suis : les élèves restent au coeur de ma préoccupation et du moins, pour moi, le rôle de PP est essentiel. Chacun fait en fonction de sa sensibilité et ne prends pas ma remarque pour une critique quelconque face à vos choix. Je pense que le bras de fer n'est pas à notre avantage en plus. Car si je refuse ce rôle par exemple, le chef peut ne faire aucun effort sur d'autres points. Or, ce que je note, c'est qu'il se bat pour avoir des demi-groupes par exemple, donc, je lui suis reconnaissante. Il répond à certaines de nos demandes lorsqu'il le peut. Il m'est donc difficile de ne lui rendre aucun service, lorsqu'il me demande quelque chose.
Si c'est l'option qui fait que tu te sens mieux, bien sûr, aucun problème.
J'ai moi-même, parfois, accepté d'être pp, quand l'adjoint était sympa et que c'était donnant-donnant. Mais, maintenant que je suis à consolider, ils peuvent toujours courir. Franchement, à partir du moment où on arrive à l'heure, où on ne met pas les élèves en danger et où on n'est pas défaillant sur les critères qu'un CEDE pourrait remarquer), ça coûte quoi, juste, de ne pas enfoncer son prof et de dire à l'inspecteur qu'il refuse de oujs descendre ?
Je donnais cet exemple pour montrer les incohérences du système d'évaluation dans l'éducation nationale. En tout cas, cette expérience m'a prouvée que le PPCR n'avait pas une grande valeur, puisqu'il crée de l'injustice, des incompréhensions etc...
Sarah 28 a écrit:Pour répondre à la question de la reconnaissance sur un autre post, je pense que c'est un besoin fondamental chez l'être humain (cf: Marshall Rosenberg et la question des besoins en communication non violente. La reconnaissance va de pair avec la considération).
Bien sûr ! Si mon voisin vient m'aider à faire des travaux, je vais lui montrer ma reconnaissance. Si je passe du temps à aider sa fille sur son devoir de français, j'attendrai au minimum un merci avec un sourire.
En revanche, attendre de la reconnaissance de la part d'une personne ou d'une institution ingrate, c'est se faire du mal inutilement. Il faut rationaliser, savoir qu'il n'y a rien à attendre dans certaines occasions, et ça permet de mieux le vivre et de s'en détacher.
Au niveau professionnel, a fortiori dans la FP, je pense que Sylvain a absolument raison.
Bien sûr. En l'occurrence, quand tu es inspectée avec des élèves qui ont presque tous passé 6 mois loin de l'école (très peu de nos élèves sont revenus en juin 2020) puis quelques semaines de cours, c'est une situation inédite que l'IPR n'a jamais connue dans sa vie antérieure d'enseignante, alors un brin d'humilité et d'écoute de sa part, ce serait le minimum du minimum.Sarah 28 a écrit: Le problème, c'est que nous sommes évalués par des gens hors sol qui ne connaissent pas les SPECIFICITES de notre établissement qui ne sont sûrement pas ceux de l'établissement d'à côté. Et notre métier, c'est justement de nous adapter à notre public.
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- pseudo-intelloSage
Idem. Ma séance d'inspection a été validée en amont (validations assortie de conseils judicieux) par mes collègues de lettres, aux personnalités différentes, preuve que ne n'était probablement pas de la daube.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ah oui, être rassuré par un inspecteur qu'on estime, ça fait du bien. Comme je n'en connais pas, j'apprécie autant l'avis des collègues, et pourquoi vaudrait-il moins ? Quoi qu'il en soit, je ne mettais pas sous le mot de reconnaissance le fait d'être rassuré.
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- LagomorpheFidèle du forum
Elaïna a écrit:Je me demande aussi si le problème ce n'est pas de vouloir, justement, une "reconnaissance" pour son travail, reconnaissance qui n'arrive quasiment jamais car notre monde du travail n'est pas vraiment prévu comme ça. Il y a deux jours encore, j'ai ramassé à la petite cuillère une amie qui travaille comme une forcenée (dans une entreprise, rien à voir avec l'EN) et se désespère (mais vraiment, c'est une grande souffrance pour elle) parce que jamais un merci, jamais un bravo, etc.
C'est moche mais force est de constater que c'est quand même rare d'avoir de la reconnaissance en échange d'un travail.
Qu'il n'y ait aucune reconnaissance à attendre de l'institution, on le comprend en peu d'années d'exercice. Outre la rémunération des enseignants, qui véhicule un message sans équivoque sur ce point, il n'y a qu'à lire les innombrables interventions de collègues qui se retrouvent mis en difficulté en ayant accepté une mission (pp étant un exemple parmi d'autres) "pour rendre service". Ça je l'ai compris rapidement : au delà du strict respect de mes ORS, ne jamais m'engager dans quoi que ce soit de flou (car y'a toujours un loup et un bien enragé) ni dans quoi que ce soit qui ne me plaise pas fondamentalement à moi et dont la réalisation m'apporte une satisfaction endogène.
Mais sur ce fil, je trouve qu'on est bien au delà de l'absence de reconnaissance. On est sur des pratiques d'évaluation des enseignants clairement malfaisantes et destructrices.
L'institution ne nous offre aucun reconnaissance, soit. Elle ne nous doit qu'un salaire. Et la reconnaissance, nous l'obtenons auprès de nos élèves. Mais est-ce trop demander à l'institution, à défaut de reconnaissance, d'au moins ne pas dénigrer notre travail sans raison objective ? De ne pas nous plomber le moral et nous concocter un dossier-tache parce que l'IPR avait ses vapeurs le jour j ? Puisque l'évaluation ppcr ne sert plus à grand chose, broyée par la moulinette des quotas, qu'est-ce que ça coûte au système de transformer un "à consolider" en au moins "satisfaisant" ? Certains IPR sont-ils devenus pervers au point de ne pouvoir vivre sans cracher leur quota d'acide sur quelques-uns d'entre nous ?
J'ai toujours eu du mal à comprendre la malfaisance gratuite. La satisfaction de la vengeance, je peux la comprendre. La malfaisance gratuite, je n'en perçois pas l'intérêt pour celui qui la pratique.
- Clecle78Bon génie
Le mot pervers est parfaitement choisi. Ce système est odieux et le mieux est de prendre au maximum ses distances même si c'est très difficile.
- JennyMédiateur
pseudo-intello a écrit:Idem. Ma séance d'inspection a été validée en amont (validations assortie de conseils judicieux) par mes collègues de lettres, aux personnalités différentes, preuve que ne n'était probablement pas de la daube.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ah oui, être rassuré par un inspecteur qu'on estime, ça fait du bien. Comme je n'en connais pas, j'apprécie autant l'avis des collègues, et pourquoi vaudrait-il moins ? Quoi qu'il en soit, je ne mettais pas sous le mot de reconnaissance le fait d'être rassuré.
Quand on est TZR, c’est moins évident de demander aux collègues…
- HonchampDoyen
Tangleding a écrit:
La procédure actuelle de recours, formelle, créé visiblement bien plus d'amertume. Ce n'est même pas l'intérêt des cde, mais ils ne semblent pas s'en rendre compte.
Une collègue qui avait "à consolider" a suivi toutes les procédures de recours.
Problème : l'IPR à qui elle devait le "à consolider" siègeait dans la commission académique finale. Il semble qu'il y ait des IPR divers qui y siègent. Pas de chance...
L'IPR n'a pas quitté la salle, a plaidé pour sa décision...
On tient cela du syndicat de la collègue, celui qui est majoritaire.
J'ai fait confirmer par le représentant de mon syndicat, qui y était, tellement je n'y croyais pas : comment peut-on être juge et partie ?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- pseudo-intelloSage
Jenny a écrit:pseudo-intello a écrit:Idem. Ma séance d'inspection a été validée en amont (validations assortie de conseils judicieux) par mes collègues de lettres, aux personnalités différentes, preuve que ne n'était probablement pas de la daube.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ah oui, être rassuré par un inspecteur qu'on estime, ça fait du bien. Comme je n'en connais pas, j'apprécie autant l'avis des collègues, et pourquoi vaudrait-il moins ? Quoi qu'il en soit, je ne mettais pas sous le mot de reconnaissance le fait d'être rassuré.
Quand on est TZR, c’est moins évident de demander aux collègues…
C'est vrai. D'autant plus qu'en l'occurrence, ce sont elles qui ont proposé ; apparemment, elles proposent toujours au sein de l'équipe.
Mais il faut dire que je suis dans un collège où la solidarité entre collègues est plus forte que dans d'autres.
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- A TuinVénérable
Lagomorphe a écrit:Elaïna a écrit:Je me demande aussi si le problème ce n'est pas de vouloir, justement, une "reconnaissance" pour son travail, reconnaissance qui n'arrive quasiment jamais car notre monde du travail n'est pas vraiment prévu comme ça. Il y a deux jours encore, j'ai ramassé à la petite cuillère une amie qui travaille comme une forcenée (dans une entreprise, rien à voir avec l'EN) et se désespère (mais vraiment, c'est une grande souffrance pour elle) parce que jamais un merci, jamais un bravo, etc.
C'est moche mais force est de constater que c'est quand même rare d'avoir de la reconnaissance en échange d'un travail.
Qu'il n'y ait aucune reconnaissance à attendre de l'institution, on le comprend en peu d'années d'exercice. Outre la rémunération des enseignants, qui véhicule un message sans équivoque sur ce point, il n'y a qu'à lire les innombrables interventions de collègues qui se retrouvent mis en difficulté en ayant accepté une mission (pp étant un exemple parmi d'autres) "pour rendre service".
Je crois que beaucoup n'ont rien à faire de la reconnaissance. Moi je veux bien des sous, en l'échange de mon travail plus important. Ce serait une considération suffisante
- ElaïnaDevin
Oui voilà. En fait l'institution n'est pas ingrate, elle n'éprouve rien, ce n'est pas une personne. Attendre d'être "reconnu par l'institution", c'est comme attendre d'être reconnu par ton n+3 dans une boîte privée : ça n'a aucun sens, sauf si on te file des thunes en plus.
c'est un truc qui m'a très vite été expliqué par des collègues quand je suis partie en congé maternité : j'avais organisé un dernier ds pour une classe, ds effectué sous la surveillance de mon remplaçant à qui j'ai dit de m'envoyer les copies. Tous mes collègues m'ont dit que j'étais bien brave mais que ça revenait à travailler pour le roi de Prusse. Et j'avoue qu'aujourd'hui je suis bien d'accord avec eux : personne ne nous remerciera d'avoir été bosser en étant malades, notamment. Quand je constate que je suis chaque année la seule à remercier les maîtresses pour les cadeaux réalisés par les enfants (alors qu'il est de si bon goût de se moquer des fameux colliers de nouilles qui n'existent du reste que dans les sketches d'humoristes tout à fait originaux sur le sujet), je constate que la gratitude en milieu pro, ça n'existe pas.
c'est un truc qui m'a très vite été expliqué par des collègues quand je suis partie en congé maternité : j'avais organisé un dernier ds pour une classe, ds effectué sous la surveillance de mon remplaçant à qui j'ai dit de m'envoyer les copies. Tous mes collègues m'ont dit que j'étais bien brave mais que ça revenait à travailler pour le roi de Prusse. Et j'avoue qu'aujourd'hui je suis bien d'accord avec eux : personne ne nous remerciera d'avoir été bosser en étant malades, notamment. Quand je constate que je suis chaque année la seule à remercier les maîtresses pour les cadeaux réalisés par les enfants (alors qu'il est de si bon goût de se moquer des fameux colliers de nouilles qui n'existent du reste que dans les sketches d'humoristes tout à fait originaux sur le sujet), je constate que la gratitude en milieu pro, ça n'existe pas.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- MarxouHabitué du forum
Je viens de lire le fil en filigrane, et je comprends Sarah28: l'appréciation "à consolider" me semble dévastatrice et éminemment injuste.
Sans même s'investir dans des projeeets à la con, et autres fadaises de l'EN, le simple fait de tenir face à des élèves avec la tension nerveuse que ça implique devrait nous donner à tous, à tout le moins, les palmes académiques, la légion d'honneur, la palme d'or, et autres et surtout des PPCR accélérés pour tous.
Le quidam lambda qui ne cesse de dégoiser sur les profs , aidé en cela par notre cher ministère, ne se rend pas compte de la "vitalité" dingue que cela implique d'être face à des collégiens, lycéens. Vitalité qui s'effrite au fil des ans, cela va de soi. Une heure de cours face à des ados = 2-3 heures de boulot en bureau en terme de fatigue. La tension nerveuse est énorme. Il est d'ailleurs ahurissant que ce fait ne soit pas davantage mis en avant. Perso, je ne suis ABSOLUMENT plus capable d'assurer 18h face à des élèves, d'où mon temps partiel qui me coûte une blinde.
Et pour revenir à toi, Sarah, je comprends tout à fait ton amertume. C'est dégueulasse, même si l'on sait par avance qu'il n'y a rien à attendre de cette institution délétère.
C'est dévastateur, c'est inique; on a tous besoin de temps en temps d'être reconnu par l'institution que l'on sert.
Bon courage à toi.
Sans même s'investir dans des projeeets à la con, et autres fadaises de l'EN, le simple fait de tenir face à des élèves avec la tension nerveuse que ça implique devrait nous donner à tous, à tout le moins, les palmes académiques, la légion d'honneur, la palme d'or, et autres et surtout des PPCR accélérés pour tous.
Le quidam lambda qui ne cesse de dégoiser sur les profs , aidé en cela par notre cher ministère, ne se rend pas compte de la "vitalité" dingue que cela implique d'être face à des collégiens, lycéens. Vitalité qui s'effrite au fil des ans, cela va de soi. Une heure de cours face à des ados = 2-3 heures de boulot en bureau en terme de fatigue. La tension nerveuse est énorme. Il est d'ailleurs ahurissant que ce fait ne soit pas davantage mis en avant. Perso, je ne suis ABSOLUMENT plus capable d'assurer 18h face à des élèves, d'où mon temps partiel qui me coûte une blinde.
Et pour revenir à toi, Sarah, je comprends tout à fait ton amertume. C'est dégueulasse, même si l'on sait par avance qu'il n'y a rien à attendre de cette institution délétère.
C'est dévastateur, c'est inique; on a tous besoin de temps en temps d'être reconnu par l'institution que l'on sert.
Bon courage à toi.
- MarxouHabitué du forum
Marxou a écrit:Je viens de lire le fil en filigrane, et je comprends Sarah28: l'appréciation "à consolider" me semble dévastatrice et éminemment injuste.
Sans même s'investir dans des projeeets à la con, et autres fadaises de l'EN, le simple fait de tenir face à des élèves avec la tension nerveuse que ça implique devrait nous donner à tous, à tout le moins, les palmes académiques, la légion d'honneur, la palme d'or, et autres et surtout des PPCR accélérés pour tous.
Le quidam lambda qui ne cesse de dégoiser sur les profs , aidé en cela par notre cher ministère, ne se rend pas compte de la "vitalité" dingue que cela implique d'être face à des collégiens, lycéens. Vitalité qui s'effrite au fil des ans, cela va de soi. Une heure de cours face à des ados = 2-3 heures de boulot en bureau en terme de fatigue. La tension nerveuse est énorme. Il est d'ailleurs ahurissant que ce fait ne soit pas davantage mis en avant. Perso, je ne suis ABSOLUMENT plus capable d'assurer 18h face à des élèves, d'où mon temps partiel qui me coûte une blinde.
Et pour revenir à toi, Sarah, je comprends tout à fait ton amertume. C'est dégueulasse, même si l'on sait par avance qu'il n'y a rien à attendre de cette institution délétère.
C'est dévastateur, c'est inique;et malgré tout le détachement qu'on essaie d'avoir, on a tous besoin de temps en temps d'être reconnu par l'institution que l'on sert.
Bon courage à toi.
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