- francescaJe viens de m'inscrire !
Bonjour Dadoo 33 (de Sarah 28, je n'arrive pas toujours à me connecter avec ce pseudo en fonction des lieux...),
Merci pour ce retour. Ce que je dis simplement, c'est: est-on un mauvais professeur si nous ne travaillons pas ilot? Est-ce que cela justifie des "à consolider"? Est-ce la seule voie de réussite?
Je fais travailler les élèves en groupe parfois. Certains font des exposés à deux, d'autres travaillent des documents à plusieurs ou parfois font des sketchs (en atelier professionnel). Mais je n'ai pas fait cela le jour de l'inspection.
J'ai quand même le sentiment que la notation est aléatoire...Et cela renvoie à : qu'est-ce qu'un bon professeur? Vaste question...
Merci pour ce retour. Ce que je dis simplement, c'est: est-on un mauvais professeur si nous ne travaillons pas ilot? Est-ce que cela justifie des "à consolider"? Est-ce la seule voie de réussite?
Je fais travailler les élèves en groupe parfois. Certains font des exposés à deux, d'autres travaillent des documents à plusieurs ou parfois font des sketchs (en atelier professionnel). Mais je n'ai pas fait cela le jour de l'inspection.
J'ai quand même le sentiment que la notation est aléatoire...Et cela renvoie à : qu'est-ce qu'un bon professeur? Vaste question...
- JennyMédiateur
Les îlots sont le seul reproche ? Tu as parlé des travaux de groupe pendant l’entretien ?
On ne m’a pas reproché de ne pas en faire, ni pendant le PPCR ni lors des inspections précédentes. J’ai d’ailleurs fait un cours très classique lors des deux dernières inspections (étude de docs l’an dernier et oh, scandale, un cours magistral lors de la précédente quand le cours a tourné au fiasco - rapports élogieux dans les deux cas). Je ne fais pas à proprement parler de cours d’inspection. Je fais cours comme d’habitude (je me relis sans doute beaucoup plus ).
J’ai l’impression que mon PPCR partait plus du document préparatoire que de la séance observée. C’était plus un entretien sur ma carrière et mes pratiques en général. Ça permet de mettre en valeur des choses que l’inspecteur ne peut pas directement observer. A mon avis, il ne faut donc pas hésiter à parler de ce que l’on a fait sur d’autres séances.
On ne m’a pas reproché de ne pas en faire, ni pendant le PPCR ni lors des inspections précédentes. J’ai d’ailleurs fait un cours très classique lors des deux dernières inspections (étude de docs l’an dernier et oh, scandale, un cours magistral lors de la précédente quand le cours a tourné au fiasco - rapports élogieux dans les deux cas). Je ne fais pas à proprement parler de cours d’inspection. Je fais cours comme d’habitude (je me relis sans doute beaucoup plus ).
J’ai l’impression que mon PPCR partait plus du document préparatoire que de la séance observée. C’était plus un entretien sur ma carrière et mes pratiques en général. Ça permet de mettre en valeur des choses que l’inspecteur ne peut pas directement observer. A mon avis, il ne faut donc pas hésiter à parler de ce que l’on a fait sur d’autres séances.
- DaphnéDemi-dieu
madu a écrit:Isis39 a écrit:Une inspectrice a reproché (dans le rapport écrit) à une collègue que l'on n'entendait pas bien les élèves avec un masque !
Il y a une vingtaine d’années notre ipr, dont le plaisir à exercer son pouvoir était pathétique, avait reproché à ma collègue de faire des courants d’air en passant dans les rangs. Ça perturbait les élèves…
Certains ne tournent vraiment pas rond !
Alors celle-là je ne l'avais jamais entendue !
Franchement c'est minablement pathétique
- pseudo-intelloSage
Moi, j'ai eu (à l'oral seulement) le reproche que les élèves ne voyaient pas assez bien le titre écrit en rouge.
J'étais allée chercher une craie juste avant l'inspection.
Le gestionnaire avait changé de marque de craies, et effectivement, elle était de moins bonne qualité. Ceci dit, si on voyait moins bien, les élèves ont réussi à lire.
Mais l'IPR m'a quand même tiqué.
Ah, et puis les élèves auraient dû composer la trace écrite eux-mêmes. Mais bien sûr. J'en ai de plus en plus à qui je dois ré-apprendre à mettre des majuscules et des points, et outre leurs difficultés monumentales, ils avaient bien perdu l'habitude de bosser pendant le confinement (c'était en automne dernier), mais ils étaient super capables de pondre une trace écrite claire et intelligente.
J'étais allée chercher une craie juste avant l'inspection.
Le gestionnaire avait changé de marque de craies, et effectivement, elle était de moins bonne qualité. Ceci dit, si on voyait moins bien, les élèves ont réussi à lire.
Mais l'IPR m'a quand même tiqué.
Ah, et puis les élèves auraient dû composer la trace écrite eux-mêmes. Mais bien sûr. J'en ai de plus en plus à qui je dois ré-apprendre à mettre des majuscules et des points, et outre leurs difficultés monumentales, ils avaient bien perdu l'habitude de bosser pendant le confinement (c'était en automne dernier), mais ils étaient super capables de pondre une trace écrite claire et intelligente.
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- Dadoo33Grand sage
francesca a écrit:Bonjour Dadoo 33 (de Sarah 28, je n'arrive pas toujours à me connecter avec ce pseudo en fonction des lieux...),
Merci pour ce retour. Ce que je dis simplement, c'est: est-on un mauvais professeur si nous ne travaillons pas ilot? Est-ce que cela justifie des "à consolider"? Est-ce la seule voie de réussite?
Je fais travailler les élèves en groupe parfois. Certains font des exposés à deux, d'autres travaillent des documents à plusieurs ou parfois font des sketchs (en atelier professionnel). Mais je n'ai pas fait cela le jour de l'inspection.
J'ai quand même le sentiment que la notation est aléatoire...Et cela renvoie à : qu'est-ce qu'un bon professeur? Vaste question...
Ok et je t’ai déjà répondu sur ce point dès mon premier message…
- Sarah 28Niveau 3
Bonjour Jenny,
Tu as eu un inspecteur qui a fait son travail, tant mieux...En effet, j'avais lu partout que le PPCR devait valoriser notre travail. J'ai bien sûr parler de tout ce que je faisais, mais elle n'a rien pris en compte. Si tu lis le fil de discussion, tu verras que je ne suis pas la seule à avoir eu ce problème avec cette personne...
J'ai reparlé du problème des ilots, travail en groupe etc...à un inspecteur qui était aujourd'hui chez nous dans le cadre des évaluations par établissement. Il était fort sympathique et très humain. Il a bien dit qu'il n'y avait pas chapelle, que ce qui comptait c'est que les yeux des élèves brillent, qu'ils soient heureux d'apprendre et que les méthodes pouvaient varier. Dans les faits, je constate que j'ai eu des "à consolider" qui ne m'apportent rien, car ils ne correspondent pas à mon travail...Elle m'a reproché aussi de donner des méthodes aux élèves au lieu de les leur faire déduire. C'est à eux de les créer soi-disant...
Tu as eu un inspecteur qui a fait son travail, tant mieux...En effet, j'avais lu partout que le PPCR devait valoriser notre travail. J'ai bien sûr parler de tout ce que je faisais, mais elle n'a rien pris en compte. Si tu lis le fil de discussion, tu verras que je ne suis pas la seule à avoir eu ce problème avec cette personne...
J'ai reparlé du problème des ilots, travail en groupe etc...à un inspecteur qui était aujourd'hui chez nous dans le cadre des évaluations par établissement. Il était fort sympathique et très humain. Il a bien dit qu'il n'y avait pas chapelle, que ce qui comptait c'est que les yeux des élèves brillent, qu'ils soient heureux d'apprendre et que les méthodes pouvaient varier. Dans les faits, je constate que j'ai eu des "à consolider" qui ne m'apportent rien, car ils ne correspondent pas à mon travail...Elle m'a reproché aussi de donner des méthodes aux élèves au lieu de les leur faire déduire. C'est à eux de les créer soi-disant...
- JennyMédiateur
Ce n’est pas normal, les îlots ne sont pas une obligation.
Effectivement, je suis bien tombée quand je lis certains témoignages.
Effectivement, je suis bien tombée quand je lis certains témoignages.
- Sarah 28Niveau 3
Jenny a écrit:Ce n’est pas normal, les îlots ne sont pas une obligation.
Effectivement, je suis bien tombée quand je lis certains témoignages.
Je ne suis même pas sûre que ce qu'elle veuille ce soit les ilots. Elle a critiqué, mais le rapport était pire...Elle a tout fondé sur le fait qu'il faille les mettre plus en activité, mais ils l'ont été tout le temps. J'ai réussi à faire avec eux le plan et l'analyse d'un sujet d'essai en une heure. Ils ont beaucoup participé, mais elle aurait souhaité que je leur laisse un temps seul. Dans ce cas, je n'aurai pas terminé. Or, j'avais eu une visite un jour dans laquelle on m'avait reproché et à une autre collègue aussi de n'avoir pas terminé la séance...Quoi qu'il en soit, quand la personne a un mauvais état d'esprit, que faire?
Cela m'a permis de m'interroger sur notre système de notation, sur celui de nos jeunes enseignants pour lesquels j'ai beaucoup de compassion, mais également sur nos pratiques. Qu'est-ce qui fait qu'un cours va être noté excellent? Sur quels principes? Que faire face à une personne malveillante qui a "du pouvoir" sur nous, qui ne nous respecte pas? Pour ma part, j'ai fait le choix de le signaler.
Et je m'aperçois en lisant ce fil de discussion que l'absurdité du système est parfois mis en avant. On nous évalue, mais on ne comprend pas ce qui doit être consolidé et sur quels fondements. C'est quand même un monde!
- MehitabelVénérable
Sarah 28 a écrit:Jenny a écrit:Ce n’est pas normal, les îlots ne sont pas une obligation.
Effectivement, je suis bien tombée quand je lis certains témoignages.
Je ne suis même pas sûre que ce qu'elle veuille ce soit les ilots. Elle a critiqué, mais le rapport était pire...Elle a tout fondé sur le fait qu'il faille les mettre plus en activité, mais ils l'ont été tout le temps. J'ai réussi à faire avec eux le plan et l'analyse d'un sujet d'essai en une heure. Ils ont beaucoup participé, mais elle aurait souhaité que je leur laisse un temps seul. Dans ce cas, je n'aurai pas terminé. Or, j'avais eu une visite un jour dans laquelle on m'avait reproché et à une autre collègue aussi de n'avoir pas terminé la séance...Quoi qu'il en soit, quand la personne a un mauvais état d'esprit, que faire?
Cela m'a permis de m'interroger sur notre système de notation, sur celui de nos jeunes enseignants pour lesquels j'ai beaucoup de compassion, mais également sur nos pratiques. Qu'est-ce qui fait qu'un cours va être noté excellent? Sur quels principes? Que faire face à une personne malveillante qui a "du pouvoir" sur nous, qui ne nous respecte pas? Pour ma part, j'ai fait le choix de le signaler.
Et je m'aperçois en lisant ce fil de discussion que l'absurdité du système est parfois mis en avant. On nous évalue, mais on ne comprend pas ce qui doit être consolidé et sur quels fondements. C'est quand même un monde!
Il n'y aucune réponse possible à ces deux questions, puisque par principe nous sommes tous inspectés par des inspecteurs différents avec leurs propres marottes. Un tel dans telle académie jure par le numérique, un autre tel dans une autre académie revendique des cours de langue de type leçon/exercices, un autre dira que les îlots c'est génial. Après le retour de plusieurs collègues dans une même académie, il semblerait que certains inspecteurs s'adaptent en permanence à la personne qu'ils ont en face, ils font comme les élèves, ils sentent leur proie et s'adaptent.
Sur le deuxième point, je ne suis pas d'accord, le PPCR n'est pas une évaluation. C'est un entretien de carrière qui a lieu pour faire le point. Ce n'est pas une évaluation qui donnerait lieu à des conséquences, car il n'y en a pas. Que certains parviennent à gagner une année n'est pas une conséquence du PPCR, car des avis excellents n'auront pas l'avancement, quand un avis satisfaisant peut l'avoir. A la fin cela se joue sur des critères de sexe, d'âge, de temps dans l'échelon, d'avancée de carrière globale. Encore une fois, tu concentres ton énergie sur quelque chose de profondément chronophage, tu te focalises sur un truc sur lequel tu n'as pas la main et n'en aura jamais. Tu cherches à intellectualiser et rationaliser un dispositif qui n'a rien d'intellectuel ou rationnel.
- LeclochardEmpereur
J'ai reçu également un avis final "à consolider". Je m'en doutais un peu vu la tournure des remarques de l'inspectrice et la veulerie de ma principale. Rassure-toi, à part un regrettable retard dans l'avancement, il ne se passera rien. J'avoue l'avoir mal pris. Ca m'a tracassé. Je ne comprenais pas pourquoi mon implication méritait un avis aussi bas (PP, aides aux devoirs, formations, collège au cinéma, concours les Incorruptibles..). Cela ne suffit pas car on me l'a imposé ou que c'est la première fois, donc forcément fait pour l'inspection... Je ne me savais pas si machiavélique. Qu'est-ce qu'ont fait de spécial ceux qui ont obtenu "excellent" ? Je n'ai pas compris non plus pourquoi l'inspectrice fut si agressive durant la réunion et l'entretien. Mémorable son "je reviendrai !" en guise d'aurevoir.
Puis le temps a fait son oeuvre, durant l'été. D'autres événements. D'autres projets.
En cette rentrée, je suis toujours PP et j'ai doublé mes heures devoirs faits. En revanche, je ne proposerai pas Collège au cinéma. Je ne suis pas inscrit non plus pour être élu au conseil d'administration. Peut-être qu'on refera les Incorruptibles. A voir.
Sarah 28, je pense comme Mehitabel et d'autres, que tu dois prendre du recul. C'est blessant. On a notre orgueil. Mais une fois qu'on a compris que les règles visent à classer, que les juges sont partiaux, pour ne pas dire "fous", que le résultat ne change rien au quotidien, cela n'a pas plus d'importance qu'un mauvais rêve. Reviens vers ce qui te fait plaisir et ce qui te tient à coeur.
Puis le temps a fait son oeuvre, durant l'été. D'autres événements. D'autres projets.
En cette rentrée, je suis toujours PP et j'ai doublé mes heures devoirs faits. En revanche, je ne proposerai pas Collège au cinéma. Je ne suis pas inscrit non plus pour être élu au conseil d'administration. Peut-être qu'on refera les Incorruptibles. A voir.
Sarah 28, je pense comme Mehitabel et d'autres, que tu dois prendre du recul. C'est blessant. On a notre orgueil. Mais une fois qu'on a compris que les règles visent à classer, que les juges sont partiaux, pour ne pas dire "fous", que le résultat ne change rien au quotidien, cela n'a pas plus d'importance qu'un mauvais rêve. Reviens vers ce qui te fait plaisir et ce qui te tient à coeur.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- pseudo-intelloSage
@Sarah28 : je crois bien que j'ai eu la même IPR que toi ! (même académie, mêmes remarques).
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- Sarah 28Niveau 3
pseudo-intello a écrit:@Sarah28 : je crois bien que j'ai eu la même IPR que toi ! (même académie, mêmes remarques).
Décidément, nous sommes plusieurs à l'avoir supportée et j'ai appris hier qu'elle était montée en grade en plus...malgré le mal qu'elle fait. Pour discussion plus précise, en privé...
On voit que c'est pareil pour tout le monde. Une autre personne vient de me dire la même chose: le monde est petit!
Je me retrouve donc avec un "à consolider" en note finale...pour mon 9 ème échelon après 20 ans de bons et loyaux services, alors que c'est immérité. Mon souci est que j'étais absolument débordée quand j'ai reçu la notification du rapport et je l'ai laissé de côté, sans m'en soucier. J'étais la seule dans l'équipe à avoir deux classes à examen...Quand j'ai dû le signer, c'était trop tard, je ne pouvais plus revenir dessus. J'avais 30 jours qui étaient passés. Je suis allée voir le doyen qui m'a reçue très gentiment pour en parler. J'avais écrit au recteur. Je trouve inadmissible que nous soyons traités de la sorte. Je l'ai fait pour "la justice", mais aussi pour nos jeunes, qui vont tomber entre ses mains malveillantes.
- Clecle78Bon génie
Tu n'étais pas curieuse de le lire ? Tu subodorais peut-être que ce serait anxiogène ?
- pseudo-intelloSage
Personnellement, je m'étais donné pour ligne de ne lire le machin que si j'envisageais de le contester. Parce que vu les énergumènes, qui se soucie de leur avis et de leurs conseils ?
J'ai lu, j'ai contesté, j'ouvre de temps en temps ma boîte mail pour voir si le rapport final est arrivé. Pour le contester aussi.
J'ai lu, j'ai contesté, j'ouvre de temps en temps ma boîte mail pour voir si le rapport final est arrivé. Pour le contester aussi.
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- Sarah 28Niveau 3
pseudo-intello a écrit:Personnellement, je m'étais donné pour ligne de ne lire le machin que si j'envisageais de le contester. Parce que vu les énergumènes, qui se soucie de leur avis et de leurs conseils ?
J'ai lu, j'ai contesté, j'ouvre de temps en temps ma boîte mail pour voir si le rapport final est arrivé. Pour le contester aussi.
Tu as très bien agi: bravo en anticipant! Ce qui n'est pas mon cas...d'autant plus que le PPCR vise à nous encourager, à nous donner des pistes, non à nous déstabiliser et à nous rabaisser injustement. C'est pourquoi j'avais pris mon temps, étant submergé et ne sachant même pas que je n'avais que 30 jours pour le contester si problème. Je ne sais pas comment ces gens qui ne respectent pas les conseils ministériels, s'en sortent si bien. Plus il y aura de contestation concernant cette personne, plus peut-être des mesures seront prises.
Nous ne sommes pas obligés d'accepter cela. "Ecrasons l'infâme", pour reprendre une expression voltairienne!
J'espère que ta contestation sera prise en compte. Pour ma part, j'ai passé les délais, mais je compte le faire savoir en haut lieu. Car c'est inadmissible! Nous ne sommes pas des paillassons bons à supporter les humeurs destructrices de ceux qui ont soi-disant plus de pouvoir ou sont hiérarchiquement au-dessus de nous, mais certainement pas humainement!
Je me souviens que lorsque je suis partie de mon collège dans lequel j'avais exercé plus de 10 ans dans le Sud, mon chef avait salué mon travail et l'excellence de mon investissement en discours final...Et là, alors que je n'ai pas changé, que j'ai des élèves et des parents chaque année qui me remercient, voilà que je suis traitée avec mépris et injustement! Parce qu'en plus elle a menti sur mon cours. Ce qu'elle a vu était une déformation et une belle projection d'elle! Elle fait pareil avec d'autres et continuera tant qu'elle n'aura aucun frein!
- Sarah 28Niveau 3
Mehitabel a écrit:Sarah 28 a écrit:Jenny a écrit:Ce n’est pas normal, les îlots ne sont pas une obligation.
Effectivement, je suis bien tombée quand je lis certains témoignages.
Je ne suis même pas sûre que ce qu'elle veuille ce soit les ilots. Elle a critiqué, mais le rapport était pire...Elle a tout fondé sur le fait qu'il faille les mettre plus en activité, mais ils l'ont été tout le temps. J'ai réussi à faire avec eux le plan et l'analyse d'un sujet d'essai en une heure. Ils ont beaucoup participé, mais elle aurait souhaité que je leur laisse un temps seul. Dans ce cas, je n'aurai pas terminé. Or, j'avais eu une visite un jour dans laquelle on m'avait reproché et à une autre collègue aussi de n'avoir pas terminé la séance...Quoi qu'il en soit, quand la personne a un mauvais état d'esprit, que faire?
Cela m'a permis de m'interroger sur notre système de notation, sur celui de nos jeunes enseignants pour lesquels j'ai beaucoup de compassion, mais également sur nos pratiques. Qu'est-ce qui fait qu'un cours va être noté excellent? Sur quels principes? Que faire face à une personne malveillante qui a "du pouvoir" sur nous, qui ne nous respecte pas? Pour ma part, j'ai fait le choix de le signaler.
Et je m'aperçois en lisant ce fil de discussion que l'absurdité du système est parfois mis en avant. On nous évalue, mais on ne comprend pas ce qui doit être consolidé et sur quels fondements. C'est quand même un monde!
Il n'y aucune réponse possible à ces deux questions, puisque par principe nous sommes tous inspectés par des inspecteurs différents avec leurs propres marottes. Un tel dans telle académie jure par le numérique, un autre tel dans une autre académie revendique des cours de langue de type leçon/exercices, un autre dira que les îlots c'est génial. Après le retour de plusieurs collègues dans une même académie, il semblerait que certains inspecteurs s'adaptent en permanence à la personne qu'ils ont en face, ils font comme les élèves, ils sentent leur proie et s'adaptent.
Sur le deuxième point, je ne suis pas d'accord, le PPCR n'est pas une évaluation. C'est un entretien de carrière qui a lieu pour faire le point. Ce n'est pas une évaluation qui donnerait lieu à des conséquences, car il n'y en a pas. Que certains parviennent à gagner une année n'est pas une conséquence du PPCR, car des avis excellents n'auront pas l'avancement, quand un avis satisfaisant peut l'avoir. A la fin cela se joue sur des critères de sexe, d'âge, de temps dans l'échelon, d'avancée de carrière globale. Encore une fois, tu concentres ton énergie sur quelque chose de profondément chronophage, tu te focalises sur un truc sur lequel tu n'as pas la main et n'en aura jamais. Tu cherches à intellectualiser et rationaliser un dispositif qui n'a rien d'intellectuel ou rationnel.
Entre un avis excellent et un avis "à consolider", il y a 14 000 euros d'écart sur une carrière et des différences d'avancement. En soi, ce n'est pas l'argent qui domine ma motivation, mais c'est bien de le rappeler. De plus, si tu lis plusieurs articles, il est dit que le PPCR vise à mettre en valeur ceux qui sont méritants. J'estime l'être...
Tu as raison sur ta première analyse et sur les modes. Aucune transparence, opacité du système.
Par contre, pour moi, ce n'est pas une perte de temps que d'en parler. En effet, quand on laisse faire, qu'on ne dit rien, le mal se poursuit. Je me renseigne, je m'informe pour ensuite faire remonter l'information que cela marche ou pas. Mais c'est une action qui peut avoir son effet. Au moins, les gens sont au courant.
Quand tu tombes sur quelqu'un de malveillant, il me semble logique de ne pas laisser faire. Laisses-tu tes élèves te marcher sur les pieds et mal te parler? Cela m'étonnerait...Idem pour les inspecteurs.
Le problème que nous rencontrons, puisque je ne suis pas la seule, c'est que nous n'avons pas juste en face quelqu'un qui suit une mode, mais une personne qui piétine les gens et ne cherche qu'à monter en échelon...Tu as raison de dire que le PPCR n'est pas une évaluation et pourtant, c'est bien ce que j'ai vécu...Donc, dichotomie entre ce qui est dit et écrit.
Penses-tu que nous serions dans une République aujourd'hui, si personne ne s'était battu avant nous pour l'être? Doit-on toujours plier face à l'injustice et se dire que nous ne pouvons rien n'y faire? En tout cas, ce n'est pas mon point de vue, même si je respecte celui de chacun.
- EnaecoVénérable
Je rappelle quand même que ces différents rythmes existaient bien avant le PPCR (et les différences étaient encore plus importante).
Du moment qu'on introduit la notion de mérite dans notre métier, ça posera forcément des problèmes d'appréciation.
Du moment qu'on introduit la notion de mérite dans notre métier, ça posera forcément des problèmes d'appréciation.
- MehitabelVénérable
Sarah 28 a écrit:Mehitabel a écrit:Sarah 28 a écrit:Jenny a écrit:Ce n’est pas normal, les îlots ne sont pas une obligation.
Effectivement, je suis bien tombée quand je lis certains témoignages.
Je ne suis même pas sûre que ce qu'elle veuille ce soit les ilots. Elle a critiqué, mais le rapport était pire...Elle a tout fondé sur le fait qu'il faille les mettre plus en activité, mais ils l'ont été tout le temps. J'ai réussi à faire avec eux le plan et l'analyse d'un sujet d'essai en une heure. Ils ont beaucoup participé, mais elle aurait souhaité que je leur laisse un temps seul. Dans ce cas, je n'aurai pas terminé. Or, j'avais eu une visite un jour dans laquelle on m'avait reproché et à une autre collègue aussi de n'avoir pas terminé la séance...Quoi qu'il en soit, quand la personne a un mauvais état d'esprit, que faire?
Cela m'a permis de m'interroger sur notre système de notation, sur celui de nos jeunes enseignants pour lesquels j'ai beaucoup de compassion, mais également sur nos pratiques. Qu'est-ce qui fait qu'un cours va être noté excellent? Sur quels principes? Que faire face à une personne malveillante qui a "du pouvoir" sur nous, qui ne nous respecte pas? Pour ma part, j'ai fait le choix de le signaler.
Et je m'aperçois en lisant ce fil de discussion que l'absurdité du système est parfois mis en avant. On nous évalue, mais on ne comprend pas ce qui doit être consolidé et sur quels fondements. C'est quand même un monde!
Il n'y aucune réponse possible à ces deux questions, puisque par principe nous sommes tous inspectés par des inspecteurs différents avec leurs propres marottes. Un tel dans telle académie jure par le numérique, un autre tel dans une autre académie revendique des cours de langue de type leçon/exercices, un autre dira que les îlots c'est génial. Après le retour de plusieurs collègues dans une même académie, il semblerait que certains inspecteurs s'adaptent en permanence à la personne qu'ils ont en face, ils font comme les élèves, ils sentent leur proie et s'adaptent.
Sur le deuxième point, je ne suis pas d'accord, le PPCR n'est pas une évaluation. C'est un entretien de carrière qui a lieu pour faire le point. Ce n'est pas une évaluation qui donnerait lieu à des conséquences, car il n'y en a pas. Que certains parviennent à gagner une année n'est pas une conséquence du PPCR, car des avis excellents n'auront pas l'avancement, quand un avis satisfaisant peut l'avoir. A la fin cela se joue sur des critères de sexe, d'âge, de temps dans l'échelon, d'avancée de carrière globale. Encore une fois, tu concentres ton énergie sur quelque chose de profondément chronophage, tu te focalises sur un truc sur lequel tu n'as pas la main et n'en aura jamais. Tu cherches à intellectualiser et rationaliser un dispositif qui n'a rien d'intellectuel ou rationnel.
Entre un avis excellent et un avis "à consolider", il y a 14 000 euros d'écart sur une carrière et des différences d'avancement. En soi, ce n'est pas l'argent qui domine ma motivation, mais c'est bien de le rappeler. De plus, si tu lis plusieurs articles, il est dit que le PPCR vise à mettre en valeur ceux qui sont méritants. J'estime l'être...
Tu as raison sur ta première analyse et sur les modes. Aucune transparence, opacité du système.
Par contre, pour moi, ce n'est pas une perte de temps que d'en parler. En effet, quand on laisse faire, qu'on ne dit rien, le mal se poursuit. Je me renseigne, je m'informe pour ensuite faire remonter l'information que cela marche ou pas. Mais c'est une action qui peut avoir son effet. Au moins, les gens sont au courant.
Quand tu tombes sur quelqu'un de malveillant, il me semble logique de ne pas laisser faire. Laisses-tu tes élèves te marcher sur les pieds et mal te parler? Cela m'étonnerait...Idem pour les inspecteurs.
Le problème que nous rencontrons, puisque je ne suis pas la seule, c'est que nous n'avons pas juste en face quelqu'un qui suit une mode, mais une personne qui piétine les gens et ne cherche qu'à monter en échelon...Tu as raison de dire que le PPCR n'est pas une évaluation et pourtant, c'est bien ce que j'ai vécu...Donc, dichotomie entre ce qui est dit et écrit.
Penses-tu que nous serions dans une République aujourd'hui, si personne ne s'était battu avant nous pour l'être? Doit-on toujours plier face à l'injustice et se dire que nous ne pouvons rien n'y faire? En tout cas, ce n'est pas mon point de vue, même si je respecte celui de chacun.
Et comment tu évalues le mérite ? Le mot même est problématique et prête à sourire. Qu'est-ce que le mérite ? Etre PP à l'heure actuelle n'est-ce pas déjà un immense mérite, mais dans ces conditions les PP de 3e ont encore plus de mérite que ceux de 6e, alors, qu'est-ce qu'on fait ? Tu as raison de t'estimer méritante, mais si attends que l'on récompense ton mérite, c'est là qu'est le problème, car ce que tu mets derrière ce mot n'est pas ce que l'institution y met.
Concernant ton deuxième point, je ne compare pas les élèves et les inspecteurs : à chaque fois que j'ai eu un inspecteur en face de moi, j'ai toujours discuté, argumenté voire tenu tête, défendu mon point de vue, alors même qu'en face il était clair que la personne n'était pas d'accord avec moi. A mon dernier PPCR de novembre dernier, l'inspectrice m'a demandé pourquoi je ne passais pas le concours de CDE ou ne demandais pas à faire fonction de, ma réponse ? Parce que je n'ai pas votre capacité à courber l'échine, et changé mes positions en fonction des lubies du moment. Elle a souri.
Je ne fais aucun projet, ne vais dans aucune réunion qui ne soit pas obligatoire, suis volontairement TZR (dit et assumé à l'inspectrice l'an dernier). J'ai eu E partout et un TS (travail d'équipe, c'est de bonne guerre), avis final TS. (c'est vrai que si on faisait la moyenne des E partout + 1 TS, ça fait TS). Je n'ai pas contesté, parce que je m'en fiche. Par contre, quand j'aurai mon prochain PPCR je le dirai, parce que je crois qu'il faut torpiller ce truc de l'intérieur, en n'y accordant aucune importance, montrer que c'est vide et sans intérêt. Et surtout que cela ne sert à rien de le faire des mois plus tard, c'est quand l'inspecteur est là, en face de soi, qu'il faut se défendre et faire le bilan, de tout. C'est là qu'il faut se préparer (je n'ai donné aucune progression annuelle, mon cahier de textes est rempli a minima, aucun objectif n'est rentré, et je n'évalue pas par compétences : pas un seul mot de l'inspectrice). Par contre on a parlé de collège 2016 et de la réforme Blanquer. On a parlé des inclusions au rabais, des classes de SEGPA et d'ULIS qui sont fermées, on a parlé des UPE2A qui sont en sous-nombre, bref on a parlé pour de vrai, entre adultes ET professionnels, pas entre subordonnés, parce que je ne me suis jamais positionnée ainsi. Je suis largement moins méritante que d'autres, mais au fond de moi, je crois profondément que lorsqu'elle est repartie, elle s'est dit en elle-même que j'étais une potentielle relou, et elle avait raison.
- EnaecoVénérable
On n'a pas tous les mêmes inspecteurs non plus.
On ne peut pas toujours discuter, argumenter. Et on ne se retrouve pas avec une majorité de E après des échanges courtois malgré un désaccord et en en faisant "le minimum".
Ce torpillage de l'intérieur ne peut exister que si 70% des collègues jouent le jeu. Sinon, ça ne fera que simplifier et justifier le tri des 30% méritants.
Autant dire que le PPCR a de beaux jours devant lui.
On ne peut pas toujours discuter, argumenter. Et on ne se retrouve pas avec une majorité de E après des échanges courtois malgré un désaccord et en en faisant "le minimum".
Ce torpillage de l'intérieur ne peut exister que si 70% des collègues jouent le jeu. Sinon, ça ne fera que simplifier et justifier le tri des 30% méritants.
Autant dire que le PPCR a de beaux jours devant lui.
- ElaïnaDevin
Comme je suis mille fois d'accord avec mehitabel...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- MehitabelVénérable
Enaeco a écrit:On n'a pas tous les mêmes inspecteurs non plus.
On ne peut pas toujours discuter, argumenter. Et on ne se retrouve pas avec une majorité de E après des échanges courtois malgré un désaccord et en en faisant "le minimum".
Ce torpillage de l'intérieur ne peut exister que si 70% des collègues jouent le jeu. Sinon, ça ne fera que simplifier et justifier le tri des 30% méritants.
Autant dire que le PPCR a de beaux jours devant lui.
Là on est bien d'accord. Mais c'est comme tout dans l'EN. Ca couine dans la salle des profs, mais après, il n'y a plus personne, alors c'est que ce n'est pas si grave !
- Sarah 28Niveau 3
Enaeco a écrit:On n'a pas tous les mêmes inspecteurs non plus.
On ne peut pas toujours discuter, argumenter. Et on ne se retrouve pas avec une majorité de E après des échanges courtois malgré un désaccord et en en faisant "le minimum".
Ce torpillage de l'intérieur ne peut exister que si 70% des collègues jouent le jeu. Sinon, ça ne fera que simplifier et justifier le tri des 30% méritants.
Autant dire que le PPCR a de beaux jours devant lui.
Tout à fait d'accord avec vous et c'est quand même plus facile de ne pas contester quand on a très satisfaisant que lorsqu'on a "à consolider" avec des propos déplacés. Il existe des gens malveillants et parfois, on tombe dessus! Il n'est pas question pour ma part de plier l'échine...d'où les discussions ici. J'ai moi aussi argumenté, mais sans succès...Et apparemment, je ne suis pas la seule. Il fallait que je tombe sur ce forum et sans donner de noms, les gens ont reconnu la même! C'est plus qu'incroyable et pourtant vrai!
Pour ma part, j'ai rédigé deux courriers et me suis déplacée au rectorat, pas pour la gloire, simplement pour la justice et le respect. Ce sont encore des valeurs que je défends avec mes élèves, mes enfants et avec les adultes que je côtoie.
- Vieux_MongolNeoprof expérimenté
Enaeco a écrit:Je rappelle quand même que ces différents rythmes existaient bien avant le PPCR (et les différences étaient encore plus importante).
Du moment qu'on introduit la notion de mérite dans notre métier, ça posera forcément des problèmes d'appréciation.
Exactement. Il faut quand même se rappeler que les différences d'avancement et donc leurs conséquences financières étaient beaucoup plus élevées avant le PPCR. Ce qui au passage explique la position de mon syndicat. Le SNES (c'est à dire la majorité de ses membres qui a mandaté la direction) militait pour une vitesse d'avancement unique et la suppression de la notion de mérite. Il a finalement validé le PPCR qui supprime la progression à l'ancienneté et donne a minima une vitesse d'avancement assez proche du choix. Tous les collègues passant à l'ancienneté y ont gagné. C'était cohérent avec le mandat. Comme le soulignent Enaeco et cette position syndicale le premier point à trancher est quand même la notion de mérite.
- on peut abandonner cette notion et faire une vitesse d'avancement unique. Si on devait faire un sondage je ne suis pas sûr qu'un majorité de collègues dans le métier et sur ce forum serait d'accord. Sur la musique : "moi, je me lève l’âme et c'est quand même pas normal que machin de la salle d'à côté fasse ses 18 ou 15 heures et rien à côté"
- on garde la notion de mérite et on rentre effectivement dans la notion d'appréciation. Et quoi qu'on fasse on aura des débats et on ne sera pas d'accord. On peut trouver dans doute un consensus assez large sur le fait qu'on bon professeur est celui qui fait progresser ses élèves. Mais comme il est quasiment impossible de mesurer cette réussite (petites cohortes, différences sociales...) l'institution en est réduite à se baser surtout sur d'autres critères : implication dans la vie de l’établissement et inscription dans des pratiques pédagogiques qui font références à un moment donné dans la sphère corps d'inspections/Sciences de l'éduc - INSPE/ associations pédagogiques. Et dont l'institution "présume" qu'elles vont mieux faire progresser les élèves. J'ai lu plus haut le terme de "marottes" pour l'inspection. Il faut quand même faire attention à ce mot. Les inspecteurs sont des individus avec leurs caractères (et leurs rapports au pouvoir) particuliers et des pratiques auxquelles ils peuvent être plus attachés, néanmoins ils partagent souvent une culture commune. Celle-ci est forgée par leur travail en commun (qui existe) et les orientations données par l'Inspection générale entre autres. On ne peut pas totalement "sécuriser" une inspection mais on peut limiter (si on le désire hein) les risques en appliquant le paradigme didactique du moment. Le problème étant quand même qu'improviser un type de cours dont on a pas l'habitude c'est quand même un peu casse-gueule. Et ça ne règle pas le problème des quelques IPR qui sont totalement allumés (mais comme dans d'autres corps de métiers).
Au final si on garde le mérite le malaise autour de n'importe quelle évaluation ne peut que perdurer. D'autant que quand même très peu de personnes ne s'estiment, à tort ou raison, pas méritantes et il y aura toujours des gens pour crier à l'injustice. Même quand il n'y a pas injustice.
PS : Après rassurez-vous si vraiment le PPCR fait trop polémique il va y avoir un truc encore plus rigolo qui peut remplacer : l'évaluation d'équipe.
- TangledingGrand Maître
Merci vieux mongol. J'ai dit ailleurs, dans ma veine un peu plus polémique, qu'au vu de l'étendue des réclamations de la profession au sujet de la classe exceptionnelle, on peut se demander si en réalité la profession toute entière n'est pas, comme M. Jourdain, à militer pour le rythme unique sans le savoir...
Comme j'ai pu le dire aux camarades de la section académique, j'aurais aimé avoir un profil homogène et être très bien noté, pour pouvoir défendre le rythme unique sans être soupçonné de le faire pour ma gueule.
Mais avec mon profil très hétérogène, avec l'ancien système, je me suis coltiné l'avancement à l'ancienneté pendant 15 ans, et je suis bien placé pour dire que ça équivaut à un niveau de rémunération proprement indigne pour le niveau de qualification et le service rendu.
Donc je maintiens que l'ancien système était à démolir, et qu'avec toutes ses limites, et elles sont nombreuses, le ppcr est au fond moins délétère que les trois rythmes qui l'ont précédé.
Pour ma part j'ai simplement utilisé la possibilité d'inscrire des observations pour dénoncer un "à consolider" que je juge injustifié sur les deux, un "satisfaisant" pour un item sur lequel je pense être un enseignant qui n'a pas à rougir de sa réflexion et de sa pratique, et puis une remarque hors de propos de la cheffe qui a mal compris mon propos (mais elle a été tout à fait clean, en évaluant bien l'enseignant sans régler ses comptes avec le militant syndical).
Le tout pour un avis "satisfaisant" qui correspond assez à l'hétérogénéité de mon profil, sachant que mes points forts touchent des points que l'institution considère certainement comme secondaires, tandis que mes points faibles correspondent à des attentes bien plus fortes de l'institution.
Je me doute qu'un avis plus défavorable (car en fait satisfaisant, on comprend que c'est déjà défavorable) m'aurait déplu, ce qui montre que cette notion de mérite est nocive.
Je reste donc fondamentalement opposé à cette évaluation du mérite. Surtout que depuis le temps que je dois compenser mes points faibles, que j'ai parfaitement identifiés comme me le reconnaît l'inspectrice, ce n'est pas à la gloire de l'institution d'être infoutue de me proposer une solution qui me permette de progresser sur ces items, au lieu de me dépenser à l'extrême pour les compenser par ailleurs.
Bref, je suis complètement pour le mandat du SNES, un rythme unique revalorisé et l'inspection totalement orientée vers le conseil/accompagnement. Encore faut-il que la formation continue réponde aux besoins, or la part disciplinaire et réellement didactique du paf ne cesse de se réduire...
Comme j'ai pu le dire aux camarades de la section académique, j'aurais aimé avoir un profil homogène et être très bien noté, pour pouvoir défendre le rythme unique sans être soupçonné de le faire pour ma gueule.
Mais avec mon profil très hétérogène, avec l'ancien système, je me suis coltiné l'avancement à l'ancienneté pendant 15 ans, et je suis bien placé pour dire que ça équivaut à un niveau de rémunération proprement indigne pour le niveau de qualification et le service rendu.
Donc je maintiens que l'ancien système était à démolir, et qu'avec toutes ses limites, et elles sont nombreuses, le ppcr est au fond moins délétère que les trois rythmes qui l'ont précédé.
Pour ma part j'ai simplement utilisé la possibilité d'inscrire des observations pour dénoncer un "à consolider" que je juge injustifié sur les deux, un "satisfaisant" pour un item sur lequel je pense être un enseignant qui n'a pas à rougir de sa réflexion et de sa pratique, et puis une remarque hors de propos de la cheffe qui a mal compris mon propos (mais elle a été tout à fait clean, en évaluant bien l'enseignant sans régler ses comptes avec le militant syndical).
Le tout pour un avis "satisfaisant" qui correspond assez à l'hétérogénéité de mon profil, sachant que mes points forts touchent des points que l'institution considère certainement comme secondaires, tandis que mes points faibles correspondent à des attentes bien plus fortes de l'institution.
Je me doute qu'un avis plus défavorable (car en fait satisfaisant, on comprend que c'est déjà défavorable) m'aurait déplu, ce qui montre que cette notion de mérite est nocive.
Je reste donc fondamentalement opposé à cette évaluation du mérite. Surtout que depuis le temps que je dois compenser mes points faibles, que j'ai parfaitement identifiés comme me le reconnaît l'inspectrice, ce n'est pas à la gloire de l'institution d'être infoutue de me proposer une solution qui me permette de progresser sur ces items, au lieu de me dépenser à l'extrême pour les compenser par ailleurs.
Bref, je suis complètement pour le mandat du SNES, un rythme unique revalorisé et l'inspection totalement orientée vers le conseil/accompagnement. Encore faut-il que la formation continue réponde aux besoins, or la part disciplinaire et réellement didactique du paf ne cesse de se réduire...
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- ZeSandmanFidèle du forum
Oui, le SNES est resté sur sa ligne, celle de l'avancement à rythme unique, lorsque la FSU a signé les accords PPCR.
C'est toutefois dommage que ce syndicat ait fait l'autruche sur les avertissements des orgas qui étaient contre ces accords, alerte portant sur l'évaluation par compétences des collègues qui allait avec,. Compétences qui ne portent quasiment pas sur le disciplinaire, et qui rendent ce nouveau système tout aussi opaque que le précédent. Outil de management par excellence, le ver était dans le fruit.
C'est dommage que la FSU ne se soit pas émue que Manuel Valls soit passé en force sur l'instauration du PPCR, allant contre le résultat de la consultation des organisations syndicales de la fonction publique. D'une courte tête elles avaient voté contre, mais bien que le premier ministre s'était engagé à respecter ce vote, il l'avait finalement ignoré. Ce revirement, ce mépris de la position majoritaire, n'a guère fait sourciller la FSU. C'était pourtant scandaleux, et ce manque de solidarité n'a clairement pas aidé à donner plus de poids à l'action syndicale dans son ensemble. Le fait pour la FSU d'être sur cette ligne de conduite en parfaite adéquation avec les seules CFDT et UNSA aurait peut-être dû l'interroger.
Quel bilan aujourd'hui ? On peut déjà lire ce fil et tant d'autres sur le PPCR. On peut lire aussi les conclusions du Grenelle de l'éducation, qui propose d'abandonner l'avancement à rythme unique pour le remplacer par l'avancement au mérite, en gardant l'évaluation par compétences. Quel hasard ! (les pièces du puzzle, touçatouça)
@Vieux_Mongol tu parles de plus rigolo avec l'évaluation d'équipe, je crois que ça existe déjà en partie. C'est l'évaluation des établissements, et je vais devoir affronter ce bouzin dès cette année.
C'est toutefois dommage que ce syndicat ait fait l'autruche sur les avertissements des orgas qui étaient contre ces accords, alerte portant sur l'évaluation par compétences des collègues qui allait avec,. Compétences qui ne portent quasiment pas sur le disciplinaire, et qui rendent ce nouveau système tout aussi opaque que le précédent. Outil de management par excellence, le ver était dans le fruit.
C'est dommage que la FSU ne se soit pas émue que Manuel Valls soit passé en force sur l'instauration du PPCR, allant contre le résultat de la consultation des organisations syndicales de la fonction publique. D'une courte tête elles avaient voté contre, mais bien que le premier ministre s'était engagé à respecter ce vote, il l'avait finalement ignoré. Ce revirement, ce mépris de la position majoritaire, n'a guère fait sourciller la FSU. C'était pourtant scandaleux, et ce manque de solidarité n'a clairement pas aidé à donner plus de poids à l'action syndicale dans son ensemble. Le fait pour la FSU d'être sur cette ligne de conduite en parfaite adéquation avec les seules CFDT et UNSA aurait peut-être dû l'interroger.
Quel bilan aujourd'hui ? On peut déjà lire ce fil et tant d'autres sur le PPCR. On peut lire aussi les conclusions du Grenelle de l'éducation, qui propose d'abandonner l'avancement à rythme unique pour le remplacer par l'avancement au mérite, en gardant l'évaluation par compétences. Quel hasard ! (les pièces du puzzle, touçatouça)
@Vieux_Mongol tu parles de plus rigolo avec l'évaluation d'équipe, je crois que ça existe déjà en partie. C'est l'évaluation des établissements, et je vais devoir affronter ce bouzin dès cette année.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- TangledingGrand Maître
@ZeSandman : Clairement le passage en force du PPCR malgré l'absence de majorité n'a pas ému grand monde, au-delà de la FSU. Difficile donc de blâmer spécifiquement la FSU qui elle s'était mandatée pour (d'une courte tête).
La grille actuelle c'est de la merde. Mais l'ancienne donnait au CdE le loisir d'évaluer notre "rayonnement/autorité". La différence c'est que l'évaluation numérique était très encadrée pour la note admin, et l'usage stratifié tendait à éviter les pavés désobligeants. Alors qu'en effet avec le PPCR, les CdE sont partis sur des bases nouvelles et se permettent plus de liberté. D'un autre côté du côté de la notation pédagogique aucun recours n'était possible avec l'ancien système. Difficile d'évaluer finement ce qui a été gagné/perdu dans ce registre, mais sur le rythme d'avancée ça reste assez peu contestable (sauf pour les collègues qui faisaient tout au GC, je ne me souviens plus de la proportion, c'était significatif mais loin d'être majoritaire (12% édit : non c'était plutôt 1,2% donc assez négligeable mais admettons qu'il serait plus pertinent de considérer un ratio pour 75/80% de la carrière au gc)
Ce qui se profile est d'un autre tonneau, mais cela aurait sans douté été déjà imposé par la majorité actuelle si le PPCR n'avait pas été mis en place. Je n'ai pas l'impression que Macron et Blanquer aient eu grand besoin d'un puzzle pour tout éparpiller façon puzzle, justement.
Pour ce qui est de jauger les méfaits du PPCR aux réactions sur ce fil ou ailleurs, je trouve que c'est un peu léger pour ma part. Vu l'étendue des complaintes post PPCR, j'aurais tendance à penser que la profession est à l'unisson du mandat du SNES pour un rythme unique... Je comprends l'amertume des uns et des autres, mais hors de ceux qui se font démolir (et qui, si j'en crois ma propre expérience, se faisaient démolir par les cases et les sous avant le PPCR), la plupart des complaintes sont plutôt de l'ordre du "je suis meilleur que celui d'à côté" (ce qui est peut-être vrai), sauf que chacun pense de même, de telle sorte que tout le monde plaide in fine pour le rythme unique au max, ce que défend précisément le SNES...
La grille actuelle c'est de la merde. Mais l'ancienne donnait au CdE le loisir d'évaluer notre "rayonnement/autorité". La différence c'est que l'évaluation numérique était très encadrée pour la note admin, et l'usage stratifié tendait à éviter les pavés désobligeants. Alors qu'en effet avec le PPCR, les CdE sont partis sur des bases nouvelles et se permettent plus de liberté. D'un autre côté du côté de la notation pédagogique aucun recours n'était possible avec l'ancien système. Difficile d'évaluer finement ce qui a été gagné/perdu dans ce registre, mais sur le rythme d'avancée ça reste assez peu contestable (sauf pour les collègues qui faisaient tout au GC, je ne me souviens plus de la proportion, c'était significatif mais loin d'être majoritaire (
Ce qui se profile est d'un autre tonneau, mais cela aurait sans douté été déjà imposé par la majorité actuelle si le PPCR n'avait pas été mis en place. Je n'ai pas l'impression que Macron et Blanquer aient eu grand besoin d'un puzzle pour tout éparpiller façon puzzle, justement.
Pour ce qui est de jauger les méfaits du PPCR aux réactions sur ce fil ou ailleurs, je trouve que c'est un peu léger pour ma part. Vu l'étendue des complaintes post PPCR, j'aurais tendance à penser que la profession est à l'unisson du mandat du SNES pour un rythme unique... Je comprends l'amertume des uns et des autres, mais hors de ceux qui se font démolir (et qui, si j'en crois ma propre expérience, se faisaient démolir par les cases et les sous avant le PPCR), la plupart des complaintes sont plutôt de l'ordre du "je suis meilleur que celui d'à côté" (ce qui est peut-être vrai), sauf que chacun pense de même, de telle sorte que tout le monde plaide in fine pour le rythme unique au max, ce que défend précisément le SNES...
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