- Pat BÉrudit
Discussion déprimante oui mais instructive...
Est-ce qu'il y a quelque part un inventaire des (maigres) solutions institutionnelles permettant d'alléger la fin de carrière ?
Mon homme est déjà, à nouveau, au bord du burn out (d'habitude c'est en novembre ou décembre... cette année il n'arrive même pas à commencer). La médecine du rectorat lui a dit, l'an passé, que son seul "espoir" était une année de congé thérapeutique (éventuellement scindable en deux fois 6 mois ?). Comme vous dites, ils restent sur une gestion individuelle du problème.
Mais il est tellement las de ce métier (qui était pourtant une vocation, et dans lequel il était très bon et apprécié), qu'il n'arrive plus à se forcer à y aller : vous savez tous à quel point c'est difficile de tirer les élèves quand nous-mêmes on n'a plus aucune envie. Je sens qu'il va se retrouver en arrêt incessement, et même si le médecin du rectorat lui dit de déculpabiliser, c'est rude (et rude aussi pour moi qui dois rester zen, positive, et motivée pour deux -on a deux ados à supporter à la maison)... Donc je cherche des pistes.
Quand il est mal comme aujourd'hui, il est prêt à faire n'importe quel autre boulot, même bosser en usine à la chaîne...
Etant dans le privé, a-t-on droit à une disponibilité ? (mais ça voudrait dire vivre sur mon seul salaire... or on a encore 10 ans de remboursement de crédit)
Ce qui a remplacé la CPA en dix fois moins bien, c'est quoi ?
Quelles démarches pour éventuellement être reconnus en incapacité de travailler ? Quelle incidence ? (retraite encore plus pourrie?)
Est-ce qu'il y a quelque part un inventaire des (maigres) solutions institutionnelles permettant d'alléger la fin de carrière ?
Mon homme est déjà, à nouveau, au bord du burn out (d'habitude c'est en novembre ou décembre... cette année il n'arrive même pas à commencer). La médecine du rectorat lui a dit, l'an passé, que son seul "espoir" était une année de congé thérapeutique (éventuellement scindable en deux fois 6 mois ?). Comme vous dites, ils restent sur une gestion individuelle du problème.
Mais il est tellement las de ce métier (qui était pourtant une vocation, et dans lequel il était très bon et apprécié), qu'il n'arrive plus à se forcer à y aller : vous savez tous à quel point c'est difficile de tirer les élèves quand nous-mêmes on n'a plus aucune envie. Je sens qu'il va se retrouver en arrêt incessement, et même si le médecin du rectorat lui dit de déculpabiliser, c'est rude (et rude aussi pour moi qui dois rester zen, positive, et motivée pour deux -on a deux ados à supporter à la maison)... Donc je cherche des pistes.
Quand il est mal comme aujourd'hui, il est prêt à faire n'importe quel autre boulot, même bosser en usine à la chaîne...
Etant dans le privé, a-t-on droit à une disponibilité ? (mais ça voudrait dire vivre sur mon seul salaire... or on a encore 10 ans de remboursement de crédit)
Ce qui a remplacé la CPA en dix fois moins bien, c'est quoi ?
Quelles démarches pour éventuellement être reconnus en incapacité de travailler ? Quelle incidence ? (retraite encore plus pourrie?)
- slynopHabitué du forum
Le mi-temps annualisé ? Six mois travaillés
payés à moitié et six mois de disponibilité payés à moitié.
payés à moitié et six mois de disponibilité payés à moitié.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- lectioleHabitué du forum
faustine62 a écrit:L'idée de fonder son auto-entreprise est une piste. Je pense depuis longtemps à la piste d'écrivain public. Mais je crains que ce secteur soit bouché.
Oui, je pensais à écrivain.
J'ai déjà commencé. Le problème, c'est que je n'ai pas le temps de m'investir plus que ça parce que ça me ferait basculer dans le statut d'auto-entrepreneur :| dont je ne veux pas car j'y perdrais beaucoup financièrement (en gros, ce n'est pas tant la vente de mes albums jeunesse qui me rapportait (là, ça a été un 13e mois la meilleure année) que les interventions autour qui auraient pu me rapporter : aller dans les écoles, faire des interventions lors des salons (je ne l'ai fait qu'une fois, j'ai pu constater, mais je ne l'ai pas fait davantage de peur de basculer dans le statut d'auto-entrepreneur, de devoir me mettre à temps partiel, etc. alors que je veux rester enseignante...
De fait, gagner de l'argent de cette façon en ayant un numéro de SIRET pourrait m'amener avec certitude à 8000/10000 euros par an, soit beaucoup moins que mon salaire d'enseignante... mais les deux années avant la retraite... oui, j'y pense, d'autant que la loi dit qu'on ne peut pas faire auto-entrepreneur + fonctionnaire à temps partiel plus de deux ans ! Je vois donc exactement où placer ces deux années.
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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
- Mrs HobieGrand sage
Dans le public, un truc du genre : commencer par un arrêt, puis un deuxième, passer en CLD, avoir des RdV avec l'assistante sociale, le médecin de prévention du rectorat avec les courriers de psy, être reclassé en administratif ?Pat B a écrit:
Etant dans le privé, a-t-on droit à une disponibilité ? (mais ça voudrait dire vivre sur mon seul salaire... or on a encore 10 ans de remboursement de crédit)
Ce qui a remplacé la CPA en dix fois moins bien, c'est quoi ?
Quelles démarches pour éventuellement être reconnus en incapacité de travailler ? Quelle incidence ? (retraite encore plus pourrie?)
J'ai une amie PE qui a fait un burn out l'année dernière et qui n'est toujours pas de retour en poste, de ce que j'ai suivi de son année écoulée ça a ressemblé à ça ...
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- Isis39Enchanteur
Castex juge que les conditions ne sont "toujours pas réunies" pour une réforme des retraites https://t.co/dGN2E55TBM pic.twitter.com/Br8tqjkMYr
— BFMTV (@BFMTV) September 8, 2021
- AurevillyHabitué du forum
Exiger qu'on n'oblige pas les enseignants de plus de 60 ans à prendre des HSA s'ils ne le souhaitent pas. Ce serait un minimum...
Mais sommes-nous en position d'exiger quoi que soit ?
Mais sommes-nous en position d'exiger quoi que soit ?
- PointàlaligneExpert
Pat B a écrit:
Mon homme est déjà, à nouveau, au bord du burn out (d'habitude c'est en novembre ou décembre... cette année il n'arrive même pas à commencer). La médecine du rectorat lui a dit, l'an passé, que son seul "espoir" était une année de congé thérapeutique (éventuellement scindable en deux fois 6 mois ?). Comme vous dites, ils restent sur une gestion individuelle du problème.
Mais il est tellement las de ce métier (qui était pourtant une vocation, et dans lequel il était très bon et apprécié), qu'il n'arrive plus à se forcer à y aller : vous savez tous à quel point c'est difficile de tirer les élèves quand nous-mêmes on n'a plus aucune envie. Je sens qu'il va se retrouver en arrêt incessement, et même si le médecin du rectorat lui dit de déculpabiliser, c'est rude (et rude aussi pour moi qui dois rester zen, positive, et motivée pour deux -on a deux ados à supporter à la maison)... Donc je cherche des pistes.
Quand il est mal comme aujourd'hui, il est prêt à faire n'importe quel autre boulot, même bosser en usine à la chaîne...
Je vois tellement ce que ça peut être... Je compatis. Courage Pat B.
- EmeraldiaÉrudit
Va simuler ta retraite sur l’ENSAP. Si tu ne vas pas jusqu’à 67 ans, tu perds beaucoup.OncleC a écrit:Mais c'est quoi ces chiffres que vous balancez ? Vous me faite peur.
En gros c'est quoi le montant moyen de la pension de retraite d'un enseignant ?
- JennyMédiateur
La simulation peut se faire aussi sur info retraite. Effectivement, c’est très bas dès qu’on a commencé un peu tard ou qu’on ne veut pas finir à 67 ans.
- LefterisEsprit sacré
Je crois qu'une profession qui ne se syndique plus, ne vote presque plus (et encore une partie le fait pour des syndicats "d'accompagnement" qui votent les réformes nuisibles....), ne sait pas se mobiliser massivement, ne peut plus en effet exiger grand chose. Sinon, même sans mettre tout sens dessus-dessous , on pourrait déjà rappeler les "promesses" demeurées sans suite de divers ministres, que j'évoque un peu plus haut, d'aménager les fins de carrière ou de permettre les secondes carrières. Il y aurait selon moi plein d'idées : ne plus imposer les HS en effet, et même réduire automatiquement la quotité horaire obligatoire, comme cela existe déjà pour certaines pathologies. Pourquoi la fatigue de l'âge ne serait-elle pas considérée comme aussi pénible ? Pour les secondes carrières, il faudrait des quotas de détachements dans divers corps de catégorie A d'une part, et pour les plus jeunes qui veulent bifurquer et qui ont encore de longues années devant eux, des concours sans écrits , puisqu'après tout l'écrit dans la plupart des concours est juste un moyen de vérifier l'aptitude future à exercer un métier "cérébral", à rédiger, à savoir se former dans des domaines généraux, métier dont l'apprentissage se fait après, et même plusieurs fois quand on bifurque vers des services très différents. Il y a aussi des administrations où une bonne partie des services proprement administratifs et gestionnaires sont occupés par des gens du même corps que ceux qu'ils gèrent. Ces deux derniers points, je les ai connus, et faire la même chose dans l'EN n'aurait rien de farfelu dans le principe. Le seul risque, ce serait l'afflux énorme de demandes.Aurevilly a écrit:Exiger qu'on n'oblige pas les enseignants de plus de 60 ans à prendre des HSA s'ils ne le souhaitent pas. Ce serait un minimum...
Mais sommes-nous en position d'exiger quoi que soit ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BalthazaardVénérable
Ce que l'on ne mesure pas non plus c'est la notion de "en bonne santé"...un type qui claudique, on va le plaindre, car ça se voit, mais on peut vivre centenaire comme cela. D'autres pathologies sont plus insidieuses mais vous laissent extérieurement et visuellement en forme, dans ce cas personne ne vous regarde et tant que vous pouvez servir, peu importe si le moteur claque un jour. (j'en sais quelque chose, 6 comprimés par jour, et pas de la poudre de perlimpinpin, un espérance de vie qui doit être de 75 ans avec de la chance) sinon je peux encore faire de l'escalade, monter à cheval et grimper les escaliers 4 à 4...en bonne santé pour l'éducation et la retraite tardive quoi...
- MatheaNiveau 2
Bonjour,
Il va falloir tenir bon pour moi. Retraite vers 64 ans ! J'ai commencé tard en tant que fonctionnaire !
Il va falloir tenir bon pour moi. Retraite vers 64 ans ! J'ai commencé tard en tant que fonctionnaire !
- EmeraldiaÉrudit
Tout le monde va finir tard désormais puisqu’il faut avoir Bac + 5.
- CasparProphète
Emeraldia a écrit:Tout le monde va finir tard désormais puisqu’il faut avoir Bac + 5.
C'était déjà presque le cas avant non ? Licence + année de préparation au capes + stage (je ne remonte pas aux temps plus lointain des écoles normales, IPES etc).
- EmeraldiaÉrudit
Alors je ne vois pas en quoi il est utile de préciser qu’on a commencé tard.
- Mrs HobieGrand sage
le stage compte comme une année de travail !Caspar a écrit:Emeraldia a écrit:Tout le monde va finir tard désormais puisqu’il faut avoir Bac + 5.
C'était déjà presque le cas avant non ? Licence + année de préparation au capes + stage (je ne remonte pas aux temps plus lointain des écoles normales, IPES etc).
à combien de temps remonte ta notion du "avant" ?
J'ai passé le capes à la fin des années 90, quand un bac+3 était requis, la moyenne d'obtention était de 25 ans, au bout de 3 tentatives (mais je ne sais plus si c'était une moyenne globale, ou juste celle pour le CAPES de maths).
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- CasparProphète
Mrs Hobie a écrit:le stage compte comme une année de travail !Caspar a écrit:Emeraldia a écrit:Tout le monde va finir tard désormais puisqu’il faut avoir Bac + 5.
C'était déjà presque le cas avant non ? Licence + année de préparation au capes + stage (je ne remonte pas aux temps plus lointain des écoles normales, IPES etc).
à combien de temps remonte ta notion du "avant" ?
J'ai passé le capes à la fin des années 90, quand un bac+3 était requis, la moyenne d'obtention était de 25 ans, au bout de 3 tentatives (mais je ne sais plus si c'était une moyenne globale, ou juste celle pour le CAPES de maths).
J'ai passé le Capes au milieu des années 90, pendant mon...service militaire (je vous parle d'un temps...).
- KorémuseNiveau 8
Mais le CAPES s'est toujours bien passé à l'issue de la 4e année qui était une véritable année de formation disciplinaire. Ce n'est pas comme si on le passait à l'issue de la 3e année de licence dès le mois de Septembre. Faut pas charrier non plus. Et nombre d'entre nous passait une maitrise, voire un DEA.
Mais il est vrai que l'année suivante correspondant au stage était plus reposante et plus équilibrée que ce que vivent les stagiaires d'aujourd'hui: 6h de cours par semaine + visites des classes de nos deux tuteurs + réunion hebdomadaire avec notre tuteur rassemblant tous les stagiaires de notre discipline , riche en enseignements + une journée (totalement inutile celle là ) à l' IUFM qui venait d'être créee en 1991.
Mais il est vrai que l'année suivante correspondant au stage était plus reposante et plus équilibrée que ce que vivent les stagiaires d'aujourd'hui: 6h de cours par semaine + visites des classes de nos deux tuteurs + réunion hebdomadaire avec notre tuteur rassemblant tous les stagiaires de notre discipline , riche en enseignements + une journée (totalement inutile celle là ) à l' IUFM qui venait d'être créee en 1991.
- PHLANiveau 9
Ce que je ne comprends pas, c'est que plus il faut des années après le bac pour devenir enseignant, plus les nouveaux collègues qui débarquent sont jeunes. Cette année, on a un stagiaire de 21 ans et l'an dernier, 2 collègues de 22 ans sont arrivés. J'ai l'impression qu'il est désormais beaucoup plus facile d'obtenir son capes du 1er coup non ?Emeraldia a écrit:Tout le monde va finir tard désormais puisqu’il faut avoir Bac + 5.
- HonchampDoyen
Korémuse a écrit:Mais le CAPES s'est toujours bien passé à l'issue de la 4e année qui était une véritable année de formation disciplinaire. Ce n'est pas comme si on le passait à l'issue de la 3e année de licence dès le mois de Septembre. Faut pas charrier non plus. Et nombre d'entre nous passait une maitrise, voire un DEA.
Mais il est vrai que l'année suivante correspondant au stage était plus reposante et plus équilibrée que ce que vivent les stagiaires d'aujourd'hui: 6h de cours par semaine + visites des classes de nos deux tuteurs + réunion hebdomadaire avec notre tuteur rassemblant tous les stagiaires de notre discipline , riche en enseignements + une journée (totalement inutile celle là ) à l' IUFM qui venait d'être créee en 1991.
Tout à fait d'accord.
J'ai vécu ça en 1982. On passait le concours avec la licence , et on le préparait pendant un an , sur du "scientifique".
Ma fac faisait faire des oraux de 30 mn dès la 2ème année, l'idée était qu'il fallait nous préparer à l'oral du concours, pour qu'on y soit à l'aise.
Une fois le capes théorique en poche, j'ai débuté avec 9 h de cours (4 classes d'ailleurs, une seconde, et des 1ères F1 et F3 à 2 h chacune , et une seconde d'adaptation, 1h. Mais je ne voyais ces dernières classes que une fois par semaine).
Une journée par semaine au CPR, cool, et qui permettait de voir les autres stagiaires.
Je confirme qu'on n'avait pas la pression telle que la vivent les stagiaires actuels, ni le mémoire, ou des choses plus ou moins stupides qu'on leur demande actuellement.
Je ne comprends pas cette joie malsaine que semblent avoir certains ou certaines formateurs INSPE à insécuriser les stagiaires.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- lectioleHabitué du forum
Clecle78 a écrit:Ils ont eu le bac à 16 ans ?
C'est mon cas. Bac à 16 ans, maîtrise et première admissibilité au CAPES à 20 ans, admission au CAPES et première admissibilité a l'agrégation à 21 ans...
Admission à l'agrégation à 35 ans ! :|
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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
- Clecle78Bon génie
C'est tout de même pas très fréquent et à l'époque on pouvait le passer à bac plus 4.
- StorkNiveau 4
PHLA a écrit:J'ai l'impression qu'il est désormais beaucoup plus facile d'obtenir son capes du 1er coup non ?
Ben oui, c’est évident non ?
- Pourquoi 3,14159Expert
Encore faut-il supporter les inepties de l'année de stage.PHLA a écrit:J'ai l'impression qu'il est désormais beaucoup plus facile d'obtenir son capes du 1er coup non ?
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- PHLANiveau 9
Stork a écrit:PHLA a écrit:J'ai l'impression qu'il est désormais beaucoup plus facile d'obtenir son capes du 1er coup non ?
Ben oui, c’est évident non ?
J'enfonçais des portes ouvertes en fait
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