Je suis venu te dire que je m'en vais...

Peut-être demander à ta gestionnaire quelle est ta situation exacte ?

Il faudrait vérifier quels sont tes droits à travailler en disponibilité d’office. En disponibilité pour suivi de conjoint j’ai le droit de travailler sauf pour l’EN par exemple.

Pff, quel bazar !

Pour ma part le stress est un peu retombé ce soir après un accueil glacial à midi par mon père, qui a finalement été content de me retrouver après une litanie de reproches sur ma situation psychologique actuelle . Je dois en principe le revoir mercredi, la glace est un peu rompue...

D'ici demain 15h30, je vais tâcher de faire le point des questions à poser à la conseillère mobilité carrière et (le cas échéant) à d'autres personnes dont ma conseillère proxiRH. Je pense partir du cas concret que j'ai trouvé, celle d'un poste de catégorie C pour la mise en valeur d'une abbaye (pour le coup, c'est vraiment quelque chose qui pourrait me plaire).

En même temps, j'affine mon dossier de contestation de refus de CLM à envoyer au lycée (j'avais envoyé le tout directement au conseil médical départemental) mais cela est très officiellement revenu à l'adresse de l'expéditeur ; or le temps presse, j'ai jusqu'au 8 avril pour demander le réexamen). Au pire j'irai rapidement au lycée pour transmettre en main propre ce dossier, si personne ne répond à mon mail (ce qui est une fâcheuse habitude désormais : la CDE (qui ne me connaît presque pas) peut-elle faire obstruction à ce genre de demande ? Ce n'est pas l'habitude de la secrétaire de ne pas accuser réception, en tout cas.
Bonne semaine !

boris vassiliev a écrit:D'ici demain 15h30, je vais tâcher de faire le point des questions à poser à la conseillère mobilité carrière et (le cas échéant) à d'autres personnes dont ma conseillère proxiRH. Je pense partir du cas concret que j'ai trouvé, celle d'un poste de catégorie C pour la mise en valeur d'une abbaye (pour le coup, c'est vraiment quelque chose qui pourrait me plaire).

Je trouve très positif que tu commences à identifier ce qui pourrait te plaire. Bon courage.

Bonjour
Ma conseillère mobilité carrière du rectorat m'a consacré beaucoup de temps cet après-midi pour m'aider à trouver des axes de recherche au delà de la simple veille sur les sites de l'emploi public et de l'emploi territorial.
Elle m'a aidé à cerner mes centres d'intérêt (le patrimoine d'une part, l'automobile ancienne d'autre part) et m'a guidé vers des formations correspondantes, entre autres conseils, notamment sur la disponibilité et ses suites possibles, ou encore des stratégies à adopter pour être plus crédible dans mes candidatures (formations à mettre en avant, expériences professionnelles de courte durée éventuellement).
Cela m'aide à reprendre confiance en moi après (enfin, je l'espère...) une période de doute extrême voire de panique.
Bonne fin de journée.

C’est super Boris! C’est vraiment bien de se faire accompagner dans sa recherche d’emploi car, souvent, on ne sait pas mettre en valeur ses qualités.

+1. Elle a l’air de s’impliquer pour t’aider. C’est bien.

Oui, j'ai toute une liste d'idées et de liens à explorer car elle a su me faire "parler" de ce qui m'intéressait vraiment.
Elle m'a fait prendre conscience que les formations sont vraiment importantes pour un CV, de même que des expériences professionnelles, même courtes, plus ou moins proches du domaine concerné. Comme peuvent l'être également des expériences en milieu associatif. Comme lu à plusieurs reprises, les liens issus de formations ou d'associations sont d'après elle essentiels pour développer un réseau professionnel, ce que je n'ai pas à ce jour, à quelques personnes près.
Mais tout cela ne se fait pas en un jour, plutôt en plusieurs mois, à moins de trouver la perle rare sur les sites d'emplois, et encore sur un malentendu (lequel ne passerait pas, à mon avis, le test de l'entretien d'embauche).
Elle m'a conseillé de lui envoyer un exemple de mes premiers CV et LM pour me conseiller, je pense qu'elle va drôlement rigoler de mon "amateurisme", à tout le moins de mon inexpérience...
En tout cas, je salue l'existence de ce type de fonction "mobilité carrière" au sein du rectorat.
Bonne fin de soirée !

Bon courage Boris !

PS : ma proviseure elle-même m'a indiqué par mail que ma contestation de refus de CLM serait traitée au plus vite par le lycée, dès réception de mon courrier renvoyé par le comité médical départemental.
Je ne compte pas sur un retournement de situation à ce niveau-là, mais au moins aurai-je tenté...

Bonsoir
A suivre les conseils de mon interlocutrice et les liens qu'elle m'a adressés, il faudrait d'un manière ou d'une autre que je retourne sur les bancs de l'école pour des formations dans le patrimoine, la documentation, le FLE... Façon Bourvil à plus de trente ans devant passer son certificat d'études avec les enfants dans le Trou Normand en 1952... .
Après, suivre des cours en ayant soi-même été enseignant doit être enrichissant pour réfléchir sur ses points forts et ses points faibles, voire amusant dans certaines situations.
Se pose la question de la situation administrative et financière, je n'ai pas encore eu la force de creuser.
Bonne fin de journée

Sauf qu’à l’époque de Bourvil, c’était inhabituel, alors que maintenant, se reconvertir, c’est entré dans les moeurs, et reprendre des études aussi. Les études, c’est certainement le moyen le plus facile pour se reconvertir et trouver un travail, surtout si c’est un parcours professionnalisant, mais pas le moins onéreux, à moins de trouver un financement.

Bon courage Boris !

Je suis en plein dedans également ... (me former en FLE ... Reprendre les études ... )

Notamment pour le FLE, je ne peux que te conseiller le parcours du CAVILAM : accessible, abordable (35€ le certificat de validation du parcours débutant), bien construit, concret, j'ai vraiment bien aimé ! Ça m'a donné le goût d'aller plus loin
Et le fait de valider une première étape permet de reprendre confiance en soi et de se prouver qu'on peut y arriver !

Cela peut-être intéressant d’essayer cette activité en devenant bénévole, ou alors en obtenant de pouvoir suivre un formateur de FLE durant quelques jours. Je ne sais pas si l’on peut faire des stages d’observation dans le cadre d’une reconversion, mais c’est peut-être une bonne idée.

J'ai encore du mal à me "projeter" étudiant à 43 ans, mais bon, si le salut doit passer par là...
J'ai tenté d'interroger ma conseillère ProxiRH sur les fameuses "indemnités journalières" auxquelles on doit pouvoir prétendre en temps que fonctionnaire en fin de droit de CMO. Je ne suis certes pas sur les jantes mais si le dispositif peut apporter un peu de velours, je ne suis pas contre, plutôt que de taper entièrement dans les éconocroques. Elle me répondra sans doute dès demain, elle est très consciencieuse.
Il me reste en attendant à éplucher les offres d'emploi, dès fois que quelque chose puisse faire l'affaire, ce dont je doute, mais bon...

J'ai encore du mal à me "projeter" étudiant à 43 ans, mais bon, si le salut doit passer par là... Rolling Eyes

Mon mari a décider de changer de vie, il a laissé tomber son ancien travail et est reparti de zéro à 42 ans passés. Au début, il n'avait rien : pas d'idée, pas de piste de ce qu'il voulait faire, pas d'offre d'emploi, rien. Juste la certitude qu'il ne voulait plus de son ancien travail. Alors il a repris ses études avec des petits jeunes d'à peine 18 ans D'abord une formation courte de remise à niveau. Cela lui a ensuite ouvert les portes d'une école. Il a ensuite passé son titre professionnel, et maintenant il est bien installé dans sa nouvelle vie.
Moi je l'ai fait, mais à 35 ans.
Est ce que c'est facile ? Non, pas tous les jours. Il y a eu des hauts (la satisfaction de faire un métier que l'on aime !) et des bas (l'incertitude quant à l'avenir, la difficulté de se réinsérer sur le marché de l'emploi). Mais le fait de sortir de ta zone de confort apporte vraiment une bouffée d'oxygène : c'est enfin sortir de ce cercle vicieux qui te faisait te sentir mal dans ton ancien poste, c'est se prouver à soi même que l'on peut y arriver, relever des défis et apprécier le chemin parcouru.

Si c'était à refaire, nous le referions sans hésiter ! La preuve, à 38 ans je repars dans de nouveaux projets !

Tout ça pour te dire que c'est possible, qu'il ne faut pas te décourager, même si ce n'est pas facile tous les jours, le résultat en vaut la peine !

@Boris et aux autres : je ne sais pas si vous y êtes déjà, mais il existe un groupe Facebook qui est une mine d'or avec plein de témoignages de formation, reconversion... "Prof tu veux changer de métier".
Ne pas hésiter à utiliser la barre de recherche pour en savoir plus sur les expériences des uns et des autres sur des points précis, comme le CPF, la rupture conventionnelle...

Bon courage à vous. Je réfléchis pour ma part; pour l'instant je ne me vois pas arrêter ce métier, mais peut-être que je vous rejoindrai dans le camp de ceux qui disent bye bye à l'EN.

Bonjour
Merci à tous pour vos témoignages et informations.
Ma conseillère ProxyRH m'a répondu, en fait mon CMO continuerait jusqu'au 31/08. Je n'ose pas trop y croire...

C’est une bonne nouvelle! J’ai constaté que j’avais des étudiants en alternance qui étaient plus âgés que la limite d’âge que je pensais être en vigueur et je constate qu’il y a des exceptions à cette limite d’âge, notamment pour un travailleur ayant une RQTH et un travailleur souhaitant reprendre ou monter une entreprise nécessitant un diplôme. Peut-être est-ce une piste à considérer?

Bonsoir
En fait, je suis perplexe concernant la date de fin de mon CMO car il me semble avoir reçu un courrier comme quoi mon arrêt du 1er mars au 21 juin 2022 faisait partie du même blot (malgré la reprise fictive fin juin/début juillet). De même, le médecin du rectorat qui m'a contacté pour m'annoncer qu'il n'y avait pas de PACD pour moi m'avait proposé de reprendre en avril pour relancer mes droits au congé maladie (peut-être voulait-il dire retrouver un plein traitement pendant trois mois ?). Il y a comme un flou administratif ; si ça se trouve, personne ne sait vraiment, la parole est à la machine...

La conseillère m'a également indiqué qu'en étant en disponibilité, je ne pouvais utiliser mon CPF, et que je ne pouvais pas travailler en étant en DORS (puisqu'il y a ces fameuses indemnités journalières et que par définition on est inapte au travail). Pour travailler (hors EN évidemment comme Dandelion le rappelle), il faut une "vraie" disponibilité, sans rémunération par l'EN, ce qui est logique.

La disponibilité c’est assez contraignant en fait. Mais c’est vrai aussi que ça te donne la possibilité de réintégrer en cas de gros coup dur financier.

Bonsoir
J'ai trouvé aujourd'hui (entre autres) une offre d'emploi qui me trotte dans la tête depuis : agent d'accueil (loge) dans un tout petit collège perdu dans les Alpes du Sud, poste logé pour "nécessité absolue de service". Je n'y avais pas pensé auparavant, mais pourquoi pas au final, en disponibilité (le poste étant rémunéré par le département). En plus, ce petit centre rural est desservi par la ligne Marseille-Briançon.
Je suis bien conscient du travail abattu par les personnels de loge dans mon lycée mais là on est sur un établissement 5 fois plus petit. J'ai du mal à me représenter la charge de travail mais je pense que cela correspondrait bien à mon caractère. Ce qui me chiffonne toutefois, c'est qu'il y a un internat (forcément, c'est le seul collège de la vallée, sinon c'est Gap ou Sisteron). Relève-t-il du travail de la loge de participer à surveillance de l'internat la nuit (je crains que oui) ?
Bonne soirée, bon weekend de Pâques !

Tu peux appeler pour te renseigner. Bon courage.

Je ne pense pas que ce soit du ressort de la loge que de surveiller l'internat. Ça vaut vraiment le coup d'y aller voir de plus près en tout cas !

Tu auras la possibilité d’avoir la description du poste avant de t’engager de toute façon. Cela vaut le coup d’essayer. Les Alpes, c’est chouette, et le changement d’air te ferait peut-être du bien.

En effet Dandelion, c'est un peu l'idée sous-jacente...