Le pacte : mise en oeuvre dans les EPLE

Jenny a écrit:

percehaie a écrit:

Jenny a écrit:On devrait tous prendre nos 12 jours de formation syndicale.

Franchement je ne les prends jamais mais là j’y réfléchis sérieusement !

J'ai déjà posé deux jours pour aller à des conférences. C'est la première fois.

Des conférences syndicales ? Via ton syndicat ? J'ai reçu le plan de formation du mien, pour l'instant, j'ai déjà réalisé beaucoup des formations proposées ou alors, je ne suis pas concernée.

RDV de l'histoire à Blois via le SNES.

Je ne vois pas de conférence, des stages sur le CA ou pour les contractuels.
C’est dommage, j’aurais aimé un stage sur les mutations.

Est-ce qu’il y a des stages en lettres ?

Idem, je viens de m'inscrire à deux jours de formation syndicale pour la première fois.

Pour collège au cinéma, j'ai deux collègues qui le font tous les ans, et cette année la direction essaie de les en dissuader...

Jenny a écrit:RDV de l'histoire à Blois via le SNES.

Le SNES ne syndique pas les PLP ! J'aimerais aller à Blois mais il y aussi le coût du logement.

percehaie a écrit:Je ne vois pas de conférence, des stages sur le CA ou pour les contractuels.
C’est dommage, j’aurais aimé un stage sur les mutations.

Le SNES en propose dans l'académie de Créteil. Je ne sais pas si c'est le cas aussi pour Paris, mais je pense que oui, peut-être qu'elles n'apparaissent pas encore.

percehaie a écrit:Je ne vois pas de conférence, des stages sur le CA ou pour les contractuels.
C’est dommage, j’aurais aimé un stage sur les mutations.

Il y en aura sûrement un, mais plus tard dans l’année.

J’ai arrêté de faire les formations de Collèges au cinéma : toujours placées le mercredi après-midi, à l’autre bout du département, sans prise en charge des frais.

FO propose également des stages syndicaux.

Fires of Pompeii a écrit:
Je ne vois pas en quoi faire simplement son ORS est du quiet quitting. Je fais mes cours, j'y mets beaucoup d'énergie, je les prépare, je corrige. Je considère que je fais pleinement mon travail, pas que c'est du quiet quitting. Tout le reste, sorties, voyages, ne fait pas partie de mes missions. Que certains aient envie de le faire, très bien, mais qu'on ne vienne pas dire qu'on ne bosse pas pleinement si on ne le fait pas.
Encore une preuve que les professeurs eux-mêmes ont intégré que "leur travail, ce n'est pas assez". Mince. Et je reste polie.

Tu as tout à fait raison, même moi j'ai utilisé cette expression quand j'ai tout arrêté ( stagiaires, PP, sorties, participation à des projets) à  la réforme du collège (ont les effets terribles se font maintenant ressentir, comme prévu,  dans notre discipline,  à tous les niveaux par effet de domino).

ipomee a écrit:A mon avis, les syndicats sont mobilisés. Enfin ce qui reste des bénévoles. De ceux qui on milité, œuvré, fa&it des grèves pour les autres.
Il en reste combien de ces militants-là ?

J'en suis ( étais ?)  , mais c'est terminé  bientôt, la vox clamantis in deserto. La profession est si divisée, les mythes  sont si prégnants  et si axés sur le service interpersonnel  et décentrés de l'intérêt  global (le bon prof gnagna, l'intérêt des élèves blabla), l'image du "prof" si basée sur celle du "bonus servus" de comédie, que finalement, j'en suis à me demander si on ne fait pas du syndicalisme par esprit purement guerrier, pour ne pas  être  dans ce schéma. No future. Ils se régalent, en haut lieu, à introduire les pratiques managériales et à dégrader le statut.

Quant aux stages  syndicaux, on y apprend vraiment des choses, surtout les premiers, avec l'histoire, les grandes tendances, l'héritage des  syndicats actuels... Il ne faut bien sûr pas perdre son esprit critique,et savoir que chaque "famille" défendra plutôt telle ou telle forme de syndicalisme. Accompagnement des réformes dans l'intérêt des salariés qui les subiront de toute manière, ou lutte systématique puisque les intérêts sont par nature divergents.

Je vous rejoins sur cette impression de se battre contre des moulins à vent...

De mémoire, le congé syndical se prend sur autorisation. Le CDE peut opposer une nécessité de service. Je crois qu’il a un plafond annuel à respecter : seulement 5% de son effectif peut bénéficie d’un congé.

Je pense qu’on est largement moins de 5 % à en demander.

"on n'achète pas les professeurs"
Alors que le gouvernement table sur 30% de signataires, de nombreux enseignants ne souhaitent pas effectuer les tâches supplémentaires demandées, comme le remplacement de courte durée, pour toucher une prime annuelle.
Signer, ne pas signer ? En cette rentrée 2023, les profs font face à un dilemme. Pour améliorer leur salaire, ils peuvent désormais signer le pacte enseignant. Ce dispositif, annoncé par Emmanuel Macron en avril, leur permet de toucher une prime annuelle en échange de missions supplémentaires à réaliser. Parmi elles : assurer le remplacement de leurs collègues absents ou les heures de soutien pour les élèves de sixième. Chaque professeur peut décider d'opter pour une, deux ou trois missions, aussi appelées "briques", et toucher pour chacune jusqu'à 1 250 euros brut sur l'année.

>> Ancienneté, salaire de base, prime... Consultez l'augmentation de la rémunération des enseignants à la rentrée 2023

Une proposition alléchante sur le papier, mais loin de convaincre largement, selon les premiers retours sur le terrain des syndicats. L'ex-ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, avait pourtant tablé sur 30% de signataires. "Nos chiffres ne sont pas encore stabilisés, mais aujourd'hui, ce qui ressort de l'immense majorité des réponses de notre enquête, c'est que les missions du pacte sont loin d'être assurées", relate Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat Snes-FSU. "D'après les premières remontées des départements, l'administration rame pour le faire signer", souligne de son côté Maud Valegeas, co-secrétaire fédérale de SUD Education.


La suite avec le lien plus haut

Choubidouh a écrit:De mémoire, le congé syndical se prend sur autorisation. Le CDE peut opposer une nécessité de service. Je crois qu’il a un plafond annuel à respecter  : seulement 5% de son effectif peut bénéficie d’un congé.  

Non.

12 jours par an. C'est un droit.

Madame_Prof a écrit:

Choubidouh a écrit:De mémoire, le congé syndical se prend sur autorisation. Le CDE peut opposer une nécessité de service. Je crois qu’il a un plafond annuel à respecter  : seulement 5% de son effectif peut bénéficie d’un congé.  

Non.

12 jours par an. C'est un droit.

Le plafond de 5% et la possibilité d'opposer la nécessité de service existent vraiment (décret n°84-474).
Lien: https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000333685

Mathador a écrit:

Madame_Prof a écrit:

Choubidouh a écrit:De mémoire, le congé syndical se prend sur autorisation. Le CDE peut opposer une nécessité de service. Je crois qu’il a un plafond annuel à respecter  : seulement 5% de son effectif peut bénéficie d’un congé.  

Non.

12 jours par an. C'est un droit.

Le plafond de 5% et la possibilité d'opposer la nécessité de service existent vraiment (décret n°84-474).
Lien: https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000333685

Oui, oui, enfin les rares chefs d'établissements qui tentent les collègues d'empêcher d'aller en formation syndicale sont généralement vite recadrés par les DSDEN et rectorats. Pour le coup, ils rigolent pas trop avec tout ce qui pourrait s'apparenter de près ou de loin à de la répression syndicale. Et, vu le nombre de collègues qui ne profitent jamais de leurs droits à formation syndicale...

alors ça, comment peut-on concilier d’un côté ce plafond de 5% et d’autre côté le droit de chacun ???

Comme pour le congé pour formation professionnelle: tout le monde y a droit mais si les gens le demandent en masse (ce qui, comme @Madame_Prof l'évoque, ne semble pas être le cas ici) l'attente peut être longue.
Par contre je n'ai pas bien compris sur quoi porte exactement le plafond, je trouve le texte assez peu explicite là-dessus.

Site d'actualité le Point

Education
Aucun « pacte enseignant » signé dans 30 % des établissements scolaires
Le principal syndicat des chefs d’établissement dénonce une « allergie collective au pacte » qui permet aux enseignants d’effectuer de nouvelles missions contre rémunération.

https://www.lepoint.fr/education/aucun-pacte-enseignant-signe-dans-30-des-etablissements-scolaires-13-09-2023-2535284_3584.php#11

Je paierais cher pour savoir si ce pacte finira par mourir de sa belle mort, enterré au cimetière des idées absurdes de notre ministère (à côté des IDD par exemple), ou si il finira par s'imposer au fil des années.

Combien de pactes dans ton établissement Lady Olenna?

Quatre pactes sur les 36 parts attribuées.
Une collègue a pris un pacte RCD, une autre un pacte RCD et un pacte devoirs faits, et une dernière un pacte devoirs faits. Nous n'avons pas conditionné le pacte devoirs faits à la signature d'un pacte RCD.
Ce matin j'étais à la réunion du syndicat avec les collègues du département. Des situations très disparates : certains ont déjà tout placé, d'autres rien du tout, beaucoup une poignée de pactes seulement.
Nous avons la chance de ne pas subir de pressions de notre rectrice et de notre Dasen, mais il apparaît qu'en d'autres endroits des objectifs aient été fixés, et seront pris en compte dans l'évaluation annuelle. Le syndicat s'y oppose bien sûr.

Dans l'établissement privé où travaille mon fils très peu de pactes, notamment pour les stages de vacances. Il semblerait que le pacte soit moins rémunerateur que l'ancienne formule et donc l'Ogec propose de combler la différence. C'est vraiment incroyable une revalorisation qui non seulement ne revalorise pas mais dévalorise !

3 personnes, du coup. J'espère que ce truc mourra de sa belle mort.
Dans mon bahut, un collègue déjà accro aux HSA (une année il a fait genre 30 heures) a pris au moins 1 pacte RCD pour "boucher les trous de l'emploi du temps". Il a genre 2 trous dans la semaine. Il déteste les élèves. Il déteste enseigner. Bref.
Je suppose que de toute façon l'info n'est pas confidentielle, donc puis-je demander les noms des signataires à mon CDE (je suis élue du personnel)?