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Celadon
Demi-dieu

Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Celadon Lun 30 Oct 2017 - 13:43
Le masculin formel, hein, sachant qu'il englobe tout.
JPhMM
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Demi-dieu

Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par JPhMM Lun 30 Oct 2017 - 13:46
Comme le rappelle Delia, et comme l'ont rappelé bien d'autres, ce n'est pas un masculin, mais un neutre.

_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke

Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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Rosanette
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Rosanette Lun 30 Oct 2017 - 13:49
Mais le neutre, dans la langue française telle qu'elle existe aujourd'hui, a la même forme qu'un masculin.

Et ça ne dit rien du genre des métiers.
Elyas
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Elyas Lun 30 Oct 2017 - 13:50
JPhMM a écrit:Comme le rappelle Delia, et comme l'ont rappelé bien d'autres, ce n'est pas un masculin, mais un neutre.

Donne moi les règles du neutre en français ? abi
pseudo-intello
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par pseudo-intello Lun 30 Oct 2017 - 13:51
Rosanette a écrit:Parlez-moi de sage-femme.
EDIT en réponse à archeboc.

C'est un excellent exemple.
Sage(-femme signifie non pas femme sage, maisexpert dans le corps des femmes (sage, ici = savant, sachant, expert, bref).

Donc, on dit bien "un sage-femme". Une partie des sages-femmes homme disent maïeuticiens, mais ils sont rares, car "maïeuticien" veut dire" accoucheur", et ne recouvre donc qu'une toute petite partie du travail de sage-femme, qui s'occupe de contraception aussi bien que d’enfantement, pose parfois les stérilets, suit toute la grossesse, aide à réparer les dommages collatéraux causés au corps de la femme(le périnée, principalement) mais assure aussi le suivi gynécologique normal d'une femme en bonne santé (et pas enceinte du tout). Bref, "accoucheur" pour sage-femme, c'est léger.

Je n'ai personnellement vu qu'un sage-femme dans la maternité où j'ai accouché de ma fille, qui s'est d'ailleurs présenté, à moi puis à mon mari, en disant "bonjour, je suis la sage-femme".

Comme quoi.

Cath a écrit:Je reste ébahie devant l'agressivité que déclenche cette tentative.

Parce que quand on constate qu'un machin prôné par une ultraminorité prend une telle place (tracts de la France Insoumise, tracts syndicaux, Hatier qui fait sa com, etc), on a manifestement affaire à un gros lobbyisme, et la "tentative" semble en réalité très agressive, pour qu'une si petite minorité puisse prendre tellement de place (parce que c'est le camp du bien, n'est-ce pas, l'écriture "inclusive", c'est un joli mot : si t'en veux pas, t'es pas féministe, tu enfonces les opprimées du paternalisme, alors tu te tais et coucouche-panier).

Quand un truc prôné par une si petite fraction de la population prend une telle ampleur, oui, c'est louche, oui, il y a du prosélytisme derrière, et oui, ça pousse à s'en méfier.


Dernière édition par pseudo-intello le Lun 30 Oct 2017 - 13:57, édité 1 fois

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Iphigénie
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Iphigénie Lun 30 Oct 2017 - 13:51
Rosanette a écrit:Faute professionnelle, carrément, pour avoir abordé en classe un sujet dont l'Académie française s'empare et qui fait couler tellement d'encre numérique.

Je crois qu'il va falloir vous dire que les élèves un peu au fait des débats qui traversent la société seront de plus en plus susceptibles d'aborder la question, à vous de voir ce que vous voulez faire de ça, mais balayer le sujet d'un revers de main n'est peut-être pas l'option la plus tenable.

On apprend les codes de la grammaire française, on applique la grammaire française, on peut aussi tenter d'expliquer les débats qui traversent une langue.
C'est ça,  mais dans cet ordre, pas tout en même temps.
Elyas
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Elyas Lun 30 Oct 2017 - 13:52
Dans la maternité où sont nés mes enfants, il y avait bien un sage-femme et il ne disait pas une sage-femme Smile

Tout est dans l'usage.
JPhMM
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Demi-dieu

Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par JPhMM Lun 30 Oct 2017 - 13:53
Elyas a écrit:
JPhMM a écrit:Comme le rappelle Delia, et comme l'ont rappelé bien d'autres, ce n'est pas un masculin, mais un neutre.

Donne moi les règles du neutre en français ? abi
Ce n'est pas parce que tu ignores ce que c'est que ça n'existe pas.
Sinon la matière noire n'existerait pas. Sinon les torseurs n'existeraient pas. Sinon le Phû n'existerait pas.

Je me souviens très bien, par exemple, qu'un certain Cripure a rappelé dans un post l'histoire du neutre en français.

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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke

Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
Iphigénie
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Iphigénie Lun 30 Oct 2017 - 13:56
Elyas a écrit:
JPhMM a écrit:Comme le rappelle Delia, et comme l'ont rappelé bien d'autres, ce n'est pas un masculin, mais un neutre.

Donne moi les règles du neutre en français ? abi
Eh bien par exemple, il  permet des accords multiples et souples: 
On est ouvert, ouverts, ouvertes à  vos propositions. Selon contexte.
Elyas
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Elyas Lun 30 Oct 2017 - 14:01
JPhMM a écrit:
Elyas a écrit:
JPhMM a écrit:Comme le rappelle Delia, et comme l'ont rappelé bien d'autres, ce n'est pas un masculin, mais un neutre.

Donne moi les règles du neutre en français ? abi
Ce n'est pas parce que tu ignores ce que c'est que ça n'existe pas.
Sinon la matière noire n'existerait pas. Sinon les torseurs n'existeraient pas. Sinon le Phû n'existerait pas.

Je me souviens très bien, par exemple, qu'un certain Cripure a rappelé dans un post l'histoire du neutre en français.

Je sais très bien ce qu'est le neutre en français. Le fait qu'on le mentionne dans cette histoire me paraît être une tartufferie. La question concerne avant tout des professions, des dignités et des fonctions, pas toute la langue. Dire experte, professeure (ou professoresse) ou présidente n'est pas anodin. De la même façon, jouer avec les mots comme un homme facile et une femme facile dans la pensée collective en dit long sur le rapport à la langue et à la place des femmes dans l'imaginaire/la moralité de la société.

Sur ce fil, on en vient à aller dans des directions extrémistes (et tu y concours en cherchant la logique par l'absurde) alors qu'il s'agit simplement de nommer l'identité professionnelle ou honorifique de millions de femmes. Après, la question de l'écriture inclusive avec les points médians est une autre histoire.

Mais là, j'avoue que mettre tant d'intelligence à ridiculiser quelque chose qui est de l'intime pour des millions de femmes, je ne comprends pas. En quoi ça nous gêne d'écrire professeure/professoresse et présidente ? A rien mais ça change beaucoup pour des millions de gens. Ensuite, comme je le dis depuis le début, l'usage dira ce qu'il en sera.

Le neutre en français est un fossile linguistique d'une certaine façon. Bien pratique, au passage.
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gemshorn
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par gemshorn Lun 30 Oct 2017 - 14:02
JPhMM a écrit:Ce n'est pas te prêter une pensée exclusive. S'interdire "Colette et Baudelaire sont des écrivains" parce qu'ils sont de genres différents, c'est appliquer une grammaire qui sépare de facto les êtres humains selon leurs genres au détriment d'une grammaire qui les unit dans ce qu'ils ont de commun (l'humanité et le fait d'écrire).

Une grammaire qui séparerait les êtres humains selon leur sexe, plutôt, non ? Car Baudelaire était un être humain de sexe masculin et non de "genre masculin".

"Le genre est un concept utilisé en sciences sociales pour désigner les différences non biologiques entre les femmes et les hommes.
Alors que le sexe fait référence aux différences biologiques entre femmes et hommes, le genre réfère aux différences sociales, psychologiques, mentales, économiques, démographiques, politiques, etc. (Wiki)"


Mon avis est qu'il est bon qu'une langue vivante évolue, mais son évolution doit être naturelle, elle ne doit pas être instrumentalisée et ne doit pas procéder de l'arbitraire ou de la soumission à telle idéologie à la mode, aux desiderata de tel groupe de pression, telle minorité, tel collectif, telle association subventionnée (ou non) et dont la principale occupation consiste à dire à chacun ce qu'il doit penser pour "bien" penser. Que l'administration emploie l'écriture inclusive par souci du politiquement correct (certains IPR - hommes, généralement, d'ailleurs - l'utilisent dans leurs lettres de rentrée farcies de "chèr.es professeur.e.s, interlocuteurs.ices, formateurs.ices, tuteurs.ices, collégien.es, lycéen.nes" Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 1665347707 ), pourquoi pas, mais cantonnons ce sabir à cette sphère administrative et ne lui assurons pas une pérennité qu'il ne mérite assurément pas.


Dernière édition par gemshorn le Lun 30 Oct 2017 - 14:43, édité 3 fois
Iphigénie
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Iphigénie Lun 30 Oct 2017 - 14:03
Elyas a écrit:Dans la maternité où sont nés mes enfants, il y avait bien un sage-femme et il ne disait pas une sage-femme Smile

Tout est dans l'usage.
Sinon, la liberation de la femme c'est surtout qu'elle puisse devenir gynécologue ou infirmière  pas sous-payées , plutôt qu'on crée le titre de gynécologue sui generis.
Voire qu'une femme puisse consulter un gynecologue homme sans que son mec y trouve à  redire.
Apres, on prendra si necessaire le temps de discuter reforme de la grammaire pour les nul(le)s
VinZT
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par VinZT Lun 30 Oct 2017 - 14:03
Miettes a écrit:
en revanche, les féministes sont des femmes, donc "toutes" est adapté.

Ah oui, quand même …
Bon, eh bien je retourne battre la mienne alors, en poussant des cris de cochon, ça va de soi.

JPhMM a écrit:Je me souviens très bien, par exemple, qu'un certain Cripure a rappelé dans un post l'histoire du neutre en français.

Ouais, mais c'est un mec, donc son avis est forcément suspect, non ?

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« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
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« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
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Rosanette
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Rosanette Lun 30 Oct 2017 - 14:04
pseudo-intello a écrit: l'écriture "inclusive", c'est un joli mot : si t'en veux pas, t'es pas féministe, tu enfonces les opprimées du paternalisme, alors tu te tais et coucouche-panier).

Quand un truc prôné par une si petite fraction de la population prend une telle ampleur, oui, c'est louche, oui, il y a du prosélytisme derrière, et oui, ça pousse à s'en méfier.

Non, ça pend une telle ampleur parce que certains cercles universitaires et militants s'en sont emparés, et que les médias ont flairé la bonne affaire.

Un énième buzz autour d'un manuel scolaire, comment peut-on prendre ça sérieusement sur ce marché saturé (de bêtises) ? Doit-on rappeler que ce pétard mouillé passe après que Nathan a demandé à des élèves de calculer le nombre de réfugié·e·s arrivant sur nos côtes ?

Et je ne connais personne dans les partisan·e·s de cette écriture qui posent qu'on ne peut pas être féministe sans adopter cette écriture (le coucouche-panier est du pur délire).
On nous rejoue la partition des puissants lobbies du genre...
Elyas
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Esprit sacré

Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Elyas Lun 30 Oct 2017 - 14:06
Iphigénie a écrit:
Elyas a écrit:Dans la maternité où sont nés mes enfants, il y avait bien un sage-femme et il ne disait pas une sage-femme Smile

Tout est dans l'usage.
Sinon, la liberation de la femme c'est surtout qu'elle puisse devenir gynécologue ou infirmière  pas sous-payées , plutôt qu'on crée le titre de gynécologue sui generis.
Voire qu'une femme puisse consulter un gynecologue homme sans que son mec y trouve à  redire.
Apres, on prendra si necessaire le temps de discuter reforme de la grammaire pour les nul(le)s

Là, on s'emballe sur l'écriture inclusive comme la semaine dernière on s'emballait sur l'affaire du harcèlement sexuel. Cela s'appelle le buzz médiatique.

Après, souvent, ce type de combat aboutit à des avancées multiples, tant sociales que culturelles. L'histoire l'a montré à de nombreuses reprises.

Enfin, je ne comprends pas non plus l'emballement autour de cette question. Le changement est déjà en cours dans les usages. C'est un peu un combat d'arrière-garde. Là, on commence à voir des jusqu'au-boutistes dans tous les camps. Si les gens veulent intégrer un "mod" linguistique dans leur vie, c'est leur problème.
Iphigénie
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Iphigénie Lun 30 Oct 2017 - 14:12

Mais là, j'avoue que mettre tant d'intelligence à ridiculiser quelque chose qui est de l'intime pour des millions de femmes, je ne comprends pas. En quoi ça nous gêne d'écrire professeure/professoresse et présidente ? A rien mais ça change beaucoup pour des millions de gens. Ensuite, comme je le dis depuis le début, l'usage dira ce qu'il en sera

Le neutre en français est un fossile linguistique
Je ne suis pas professeure, je suis professeur, ça  ne change rien à mon intime ni rien à  une profession où  je pense, ce sont plutôt  les hommes qui sont menacés  de disparition, ou en tout cas, qui devrait demander la parité,  bientôt. ...
Certaines professions se femisisent avec leur nom, d'autres pas, c'est l'histoire de la langue. Il y a des avocates, et il y a des juges ( jugesses?) Changer ces termes ne fait pas avancer d'un iota la condition feminine.


Dernière édition par Iphigénie le Lun 30 Oct 2017 - 14:15, édité 1 fois
Celadon
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Celadon Lun 30 Oct 2017 - 14:14
Iphigénie a écrit :
Changer ces termes ne fait pas avancer d'un iota la condition feminine.
Mais puisqu'on te dit que si.
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Rosanette
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Rosanette Lun 30 Oct 2017 - 14:18
Disons que c'est un peu péremptoire comme affirmation.

Personne n'a dit que ça ferait décoller les salaires par sa seule force, c'est un outils aux yeux une frange du féminisme, qui est quand même un combat à plusieurs fronts.

Admettre qu'il y a des avocates, que c'est le résultat d'une histoire de la langue (donc d'une évolution) et ne pas comprendre que certain.e.s poussent pour la même évolution concernant d'autres professions, c'est un peu curieux je trouve.
Iphigénie
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Iphigénie Lun 30 Oct 2017 - 14:22
Rosanette a écrit:Disons que c'est un peu péremptoire comme affirmation.

Personne n'a dit que ça ferait décoller les salaires par sa seule force, c'est un outils aux yeux une frange du féminisme, qui est quand même un combat à plusieurs fronts.

Admettre qu'il y a des avocates, que c'est le résultat d'une histoire de la langue (donc d'une évolution) et ne pas comprendre que certain.e.s poussent pour la même évolution concernant d'autres professions, c'est un peu curieux je trouve.
Non c'est observer la langue sans vouloir à  tout prix en faire un instrument au service d'une cause, quelle qu'elle soit. 
Les précieuses s'y etaient déjà essayées,  cela dit, ce n'est pas la partie la plus intéressante de leur participation à  l'evolution de la condition femin
ine.
Iphigénie
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par Iphigénie Lun 30 Oct 2017 - 14:23
Voila que mon clavier s'emancipe, lui aussi.
Elyas
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Esprit sacré

Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Elyas Lun 30 Oct 2017 - 14:24
Iphigénie a écrit:

Mais là, j'avoue que mettre tant d'intelligence à ridiculiser quelque chose qui est de l'intime pour des millions de femmes, je ne comprends pas. En quoi ça nous gêne d'écrire professeure/professoresse et présidente ? A rien mais ça change beaucoup pour des millions de gens. Ensuite, comme je le dis depuis le début, l'usage dira ce qu'il en sera

Le neutre en français est un fossile linguistique
Je ne suis pas professeure, je suis professeur, ça  ne change rien à mon intime ni rien à  une profession où  je pense, ce sont plutôt  les hommes qui sont menacés  de disparition, ou en tout cas, qui devrait demander la parité,  bientôt. ...
Certaines professions se féminisent avec leur nom, d'autres pas, c'est l'histoire de la langue. Il y a des avocates, et il y a des juges ( jugesses?) Changer ces termes ne fait pas avancer d'un iota la condition féminine.

Non mais souvent cela accompagne le changement. Et tu mentionnes l'histoire de la langue, on vit sans doute un tel moment. Qui sait ?

pseudo-intello
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par pseudo-intello Lun 30 Oct 2017 - 14:25
Celadon a écrit:Iphigénie a écrit :
Changer ces termes ne fait pas avancer d'un iota la condition feminine.
Mais puisqu'on te dit que si.

Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 437980826

(c'est d'ailleurs ça, ce qui est beau. C'est la pensée magique. Plusieurs personnes ici ont évoqué des arguments pour essayer de convaincre que ce n'est pas en mettant des points partout, même médians, qu'on allait améliorer la condition féminine, et qu'il n'y avait pas de rapport entre le soi-disant féminisme d'une langue et la vraie condition féminine. Les pro-écriture inclusive disent que sisisi, c'est militant et tout, mais on ne voit jamais l'ombre d'un argument fondé, seulement des paris fumeux sur l'avenir potentiel).


Dernière édition par pseudo-intello le Lun 30 Oct 2017 - 14:29, édité 1 fois
PabloPE
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Expert

Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par PabloPE Lun 30 Oct 2017 - 14:27
Miettes a écrit:
je les enseigne quotidiennement à mes 25 CM2, et j'y prends grand plaisir.

Miettes a écrit:

Mes élèves étaient en 6ème, pas en CM2.
Mais tu enseignes où en fait? Parce que tu as des CM2, tu dis enseigner toutes les matières mais tu fais des cours sur Olympe en 6e?

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gregwb
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par gregwb Lun 30 Oct 2017 - 14:34
Je ne sais pas si cela a été noté mais la notice pour les rendez-vous de carrière est en écriture inclusive.
On y trouve les mots agent.e, professeur.e par exemple
ici
VinZT
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Doyen

Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par VinZT Lun 30 Oct 2017 - 14:41
Et aussi « l'inspecteur.rice », « la.le chef.fe », « évaluateurs.rices ».

Notons que la·le rédacteur·rice de ce document n'a pas trouvé comment inclure le point médian.

Comme je suis bon pâton je vous le donne, sur un mac c'est alt+maj+F.

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Iphigénie
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Le « péril mortel » de l’écriture inclusive  - Page 16 Empty Re: Le « péril mortel » de l’écriture inclusive

par Iphigénie Lun 30 Oct 2017 - 14:43
gregwb a écrit:Je ne sais pas si cela a été noté mais la notice pour les rendez-vous de carrière est en écriture inclusive.
On y trouve les mots agent.e, professeur.e par exemple
ici
C'est une nette amélioration de notre carrière.  Je sais gré  au ministère  pour cette revalorisation de notre condition .
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