Un nouveau ministre de l'EN, Gabriel Attal

Zetitcheur a écrit:Ça peut éclairer de regarder son parcours et d’où il vient : milieu parisien, père avocat puis producteur de cinéma. Il a fait l’Ecole Alsacienne (ça rappelle quelque chose…) et Sciences Po. Proche du Président.
Ça va donner quoi en termes de connection avec le “terrain” ? C’est ce qui m’inquiète personnellement.
D’un autre côté, il a à son actif sa jeunesse et un certain dynamisme : encore faut-il qu’il s’en serve à bon escient. Beaucoup axé sur la comm’ aussi…
Voyons donc comment la rentrée va se profiler avec lui à la barre. Sans doute rien de surprenant ni de nouveau.

gauvain31 a écrit:Ce serait bien de changer le titre de ce fil : "un nouveau ministre de l'EN" c'est un peu limite.... "Gabriel Attal, nouveau ministre de l'EN" par exemple...

Il n'y aura strictement rien à attendre de lui, il poursuivra les réformes qu'on lui dictera et dont il répétera les éléments de langage dans la lignée des L. Châtel, N. Vallaud-Belkacem, JM. BLanquer ou p. N'Diaye. La maltraitance institutionnelle/France Télécomisation de l'EN continuera. Il n'y aura AUCUNE revalorisation salariale sous ce quinquennat, E. Macron considérant que les enseignants ne participent pas à la croissance économique. Inutile donc de demander quoique ce soit à Gabriel Attal, ce n'est certainement pas lui qui fera la révolution.

kazamasogetsu a écrit:

gauvain31 a écrit:Ce serait bien de changer le titre de ce fil : "un nouveau ministre de l'EN" c'est un peu limite.... "Gabriel Attal, nouveau ministre de l'EN" par exemple...

Il n'y aura strictement rien à attendre de lui, il poursuivra les réformes qu'on lui dictera et dont il répétera les éléments de langage dans la lignée des L. Châtel, N. Vallaud-Belkacem, JM. BLanquer ou p. N'Diaye. La maltraitance institutionnelle/France Télécomisation de l'EN continuera. Il n'y aura AUCUNE revalorisation salariale sous ce quinquennat, E. Macron considérant que les enseignants ne participent pas à la croissance économique. Inutile donc de demander quoique ce soit à Gabriel Attal, ce n'est certainement pas lui qui fera la révolution.

Sur ce que j'ai graissė:
Sauf qu'on a eu le degel du point d'indice,+3.5% l'année dernière, + 1.5% pour septembre cette année + doublement de l'iso+ les primes grenelle ( même si elles n'ont pas profité à tous). Je n'adhère nu au pacte ni à la réforme du lycée, mais un moment faut arrêter de dire n'importe quoi. On n'a jamais eu autant depuis plus de vingt ans. C'est loin d'être assez, c'est vrai, précisément parce que personne n'avait rien fait du point de vue salarial depuis belle lurette, mais ce n'est pas rien piur une fois. A ce rythme on aura effectivement +10% avant la fin du quinquennat. On aura déjà dépassé les 5% avant un an et demi de mandat.

Pour le reste je dois bien dire que je suis d'accord

Prosper de Barante a écrit:Un ministre très politique qui gardera l'équipe de Blanquer. On est reparti pour appliquer les idées d'Emmanuel et de Brigitte.

gauvain31 a écrit:Ce serait bien de changer le titre de ce fil : "un nouveau ministre de l'EN" c'est un peu limite.... "Gabriel Attal, nouveau ministre de l'EN" par exemple...

Il n'y aura strictement rien à attendre de lui, il poursuivra les réformes qu'on lui dictera et dont il répétera les éléments de langage dans la lignée des L. Châtel, N. Vallaud-Belkacem, JM. BLanquer ou p. N'Diaye. La maltraitance institutionnelle/France Télécomisation de l'EN continuera. Il n'y aura AUCUNE revalorisation salariale sous ce quinquennat, E. Macron considérant que les enseignants ne participent pas à la croissance économique. Inutile donc de demander quoique ce soit à Gabriel Attal, ce n'est certainement pas lui qui fera la révolution.

Elyas a écrit:Je viens de compter, Attal est le 12e ministre de l'EN que je subis en tant que professionnel. J'ai commencé avec Lang. Les moins pires selon moi auront été de Robien et Peillon, c'est dire le niveau...

trompettemarine a écrit:

Elyas a écrit:Je viens de compter, Attal est le 12e ministre de l'EN que je subis en tant que professionnel. J'ai commencé avec Lang. Les moins pires selon moi auront été de Robien et Peillon, c'est dire le niveau...

Jeunot ! J'ai commencé avec Bayrou. Et j'ai subi (avec d'autres) le terrible Allègre et la fin de l'indexation des salaires de Jospin (je crois).

DesolationRow a écrit:On peut penser ce qu'on veut de Ndiaye, au moins était-ce un universitaire et un intellectuel d'une certaine ampleur - bon, cela ne l'a pas empêché d'être un ministre calamiteux, mais enfin c'était autre chose qu'Attal... Misère.

Pontorson50 a écrit:Pour le retard salarial, il est peu probable que Attal, sorti tout droit de Bercy, ambitionne quoi que ce soit de sympathique.
Autre mauvais point, c'est un bretteur moins imédiocre que ses prédécesseurs et que ses confrères en politique, il saura défendre des mesures austères et managériales, face une profession divisée et sans doute affaiblie psychiquement et financière ment par le lourd échec sur les retraites, Légitimement ambitieux, il est peu probable qu'il accorde à l'Édiuc Nat une pause dans le chapelet de réformes ou de contre-réformes qui épuise le plus grand nombre.
Sinon bravo pour l'anagramme, là il n'a pas chance pour le coup....

gauvain31 a écrit:Ce serait bien de changer le titre de ce fil : "un nouveau ministre de l'EN" c'est un peu limite.... "Gabriel Attal, nouveau ministre de l'EN" par exemple...

Il n'y aura strictement rien à attendre de lui, il poursuivra les réformes qu'on lui dictera et dont il répétera les éléments de langage dans la lignée des L. Châtel, N. Vallaud-Belkacem, JM. BLanquer ou p. N'Diaye. La maltraitance institutionnelle/France Télécomisation de l'EN continuera.
Il n'y aura AUCUNE revalorisation salariale sous ce quinquennat, E. Macron considérant que les enseignants ne participent pas à la croissance économique. Inutile donc de demander quoique ce soit à Gabriel Attal, ce n'est certainement pas lui qui fera la révolution.

Elyas a écrit:

DesolationRow a écrit:On peut penser ce qu'on veut de Ndiaye, au moins était-ce un universitaire et un intellectuel d'une certaine ampleur - bon, cela ne l'a pas empêché d'être un ministre calamiteux, mais enfin c'était autre chose qu'Attal... Misère.

Sa qualité d'universitaire fait aussi qu'il est difficile de lui pardonner ou de regretter sa déchéance après tout ce qu'il a porté. Ce ne sont pas ses derniers sursauts qui vont effacer le mal dont il a signé les documents de mise en application. Je ne pensais pas mépriser encore plus quelqu'un que Blanquer. Blanquer a mis en place ses idées, des idées délétères qu'il fallait combattre et qui ont mis le lycée à genoux. Ndiaye a continué alors qu'il est universitaire et qu'il avait un discours et des idées qui sont le contraire de ce qu'il a fait. C'est un Judas attiré par l'or et les ors.

Après, Attal... on sait qu'on va souffrir encore. Contrairement à Ndiaye, il ne cache pas son projet.

Je crains énormément pour le primaire et le collège, personnellement.

EDIT : Evidemment, décret aujourd'hui. Je n'avais pas vu, merci

trompettemarine a écrit:

Elyas a écrit:Je viens de compter, Attal est le 12e ministre de l'EN que je subis en tant que professionnel. J'ai commencé avec Lang. Les moins pires selon moi auront été de Robien et Peillon, c'est dire le niveau...

Jeunot ! J'ai commencé avec Bayrou. Et j'ai subi (avec d'autres) le terrible Allègre et la fin de l'indexation des salaires de Jospin (je crois).

Aperçu par hasard a écrit:Hamon très au-dessus de tous les autres je trouve.

Prezbo a écrit:
Allègre était un chercheur reconnu, avec un poids universitaire énorme. Je me suis toujours méfié des chercheurs qui pensaient que leur succès dans leur domaine initial les rendaient compétents pour résoudre rapidement et simplement tous les problèmes dans les autres domaines.

Honchamp a écrit:

Pontorson50 a écrit:Pour le retard salarial, il est peu probable que Attal, sorti tout droit de Bercy, ambitionne quoi que ce soit de sympathique.
Autre mauvais point, c'est un bretteur moins imédiocre que ses prédécesseurs et que ses confrères en politique, il saura défendre des mesures austères et managériales, face une profession divisée et sans doute affaiblie psychiquement et financière ment par le lourd échec sur les retraites, Légitimement ambitieux, il est peu probable qu'il accorde à l'Édiuc Nat une pause dans le chapelet de réformes ou de contre-réformes qui épuise le plus grand nombre.
Sinon bravo pour l'anagramme, là il n'a pas chance pour le coup....

En effet, Attal a un sacré sens de la répartie. Je le trouvais efficace (pour le gouvernement) en tant que porte-parole, et capable de tout justifier, mimiques à l'appui.
Il fera exploser en vol les journalistes...

Dans C dans l'air, on rappelle cette qualité-là, face à LFI à l'Assemblée. .
Nathalie Saint-Cricq l'évoque en tant que "grande gu..le". Bien vu de Macron.
Et courageux, capable de prendre des risques...

Bref, bien vu des journalistes présents !

Dans l'autre fil, VinzT rappelle qu'il a été "camarade de classe" de Juan Branco à l'école alsacienne, et qu'il existe entre eux une grande animosité.  
Pas le même profil en effet.  

Bon, s'il veut vraiment devenir le successeur de Macron, peut-être défendra-t-il les enseignants, pour récupérer leurs votes ?
Comment ça, je suis naïve ?

Prezbo a écrit:

DesolationRow a écrit:On peut penser ce qu'on veut de Ndiaye, au moins était-ce un universitaire et un intellectuel d'une certaine ampleur - bon, cela ne l'a pas empêché d'être un ministre calamiteux, mais enfin c'était autre chose qu'Attal... Misère.

Allègre était un chercheur reconnu, avec un poids universitaire énorme. Je me suis toujours méfié des chercheurs qui pensaient que leur succès dans leur domaine initial les rendaient compétents pour résoudre rapidement et simplement tous les problèmes dans les autres domaines.

Prezbo a écrit:
Allègre était un chercheur reconnu, avec un poids universitaire énorme. Je me suis toujours méfié des chercheurs qui pensaient que leur succès dans leur domaine initial les rendaient compétents pour résoudre rapidement et simplement tous les problèmes dans les autres domaines.

Laotzi a écrit:

trompettemarine a écrit:

Elyas a écrit:Je viens de compter, Attal est le 12e ministre de l'EN que je subis en tant que professionnel. J'ai commencé avec Lang. Les moins pires selon moi auront été de Robien et Peillon, c'est dire le niveau...

Jeunot ! J'ai commencé avec Bayrou. Et j'ai subi (avec d'autres) le terrible Allègre et la fin de l'indexation des salaires de Jospin (je crois).

La fin de l'indexation des salaires sur les prix, cela date de 1983 (Delors ministre de l'économie) même si c'était en place dans les faits dès 1982 avec le blocage des salaires.

Allègre, peut-être scientifique reconnu dans son domaine, s'était déjà bien fait remarquer comme bureaucrate dans sa carrière : la polémique avec Haroun Tazieff lors de l'éruption de la Soufrière (l'histoire a donné raison à Tazieff qui a pourtant été limogé), son opposition en 1996 au désamiantage du campus de Jussieu etc.

Quant à Bayrou à l'EN, c'est oublier sa volonté de réformer la loi Falloux en permettant à l'Etat et aux collectivités publiques de subventionner les dépenses d'investissements des établissements privés sans plafond...