Nos dernières lectures (tome 4)

Oui, c'est tout à fait ça. J'ai bien aimé aussi les petits chapitres clairsemés tout au long du livre où l'on apprend ce que deviennent les hommes enlevés par les guerilleros. Et ces femmes qui se créent leur société idéale en dépit d'un pays en guerre et pourri par la corruption, c'est vraiment bien trouvé. Et ça m'a donné envie de lire d'autres livres du même auteur.

Je me rends compte que je n'ai pas mis la 4° de couverture:

Depuis ce jour où les guérilleros ont débarqué et réquisitionné tous les hommes de la ville, Mariquita tombe en ruine. Seules, livrées à elles-mêmes, les femmes ne savent plus à quel saint se vouer.
Qu'à cela ne tienne. De ménagères soumises, d'épouses dociles, les femmes vont se transformer en leaders politiques de choc, instigatrices flamboyantes d'un nouvel ordre social.
Ainsi, les très moustachues soeurs Morales décident de remédier à leur condition de célibataires frustrées en créant un bordel ambulant ; Francisca, la veuve d'un grippe-sou notoire, mène la grande vie après avoir découvert le magot de son mari.
Et surtout, la ville de Mariquita peut compter sur la tenace Rosalba, la veuve du brigadier, auto-proclamée maire, et sur padre Rafael, seul rescapé de la gent masculine, qui n'hésite pas à se porter volontaire pour assurer la procréation de la nouvelle génération...

Je viens de finir La vie très privée de Mr. Sim, de Jonathan Coe.
"Max est un loser de 48 ans, voué à l'échec depuis sa naissance..."
Une lecture plaisir: j'ai passé un agréable moment à suivre les aventures à la fois drôles et amères de ce anti-héros.

J'ai lu Le Liseur de Bernhard Schlink roman qui a inspiré le roman The Reader (que je n'ai pas vu).
Le narrateur raconte sa rencontre et sa passion amoureuse pour une femme d'une trentaine d'années alors qu'il n'a que quinze ans. L'histoire se déroule dans l'Allemagne d'après-guerre. Une de leurs occupations (entre autres bien sûr :censure: ) c'est qu'il lui fait la lecture à haute voix. Elle disparaît subitement.
Le narrateur grandit avec le souvenir de cette femme. Alors qu'il fait ses études de droit, il assiste à des procès contre les anciens criminels nazis. C'est là qu'il la revoit et découvre son secret.

Roman qui se lit très vite dans une écriture simple et agréable. On se laisse emporter par cette histoire.

[/quote]

Actuel en France, parmi ceux que l'on place en tête de condole, il n'y en a aucun. Je suis sûre que parmi la masse de livres qui sortant chaque année, il doit y avoir des choses valables, mais je n'ai pas le temps de fouiller - faut déjà que je me farcisse tellement d'écrits de plus de 200 ans pour ma thèse...
Mais en littérature récente, mon dernier vrai coup de coeur c'est J.M. Coetzee ( et encore là il devient moins bon...). Un "classique" déjà, en somme. [/quote]

Coetzee surtout Michael K, sa vie, son temps, je l'aime à la folie ce livre là (au départ je connaissais juste [i]En attendant les barbares, et mon prof de comparée m'a proposé de travaillé sur Michael K, et j'ai vraiment adoré bossé sur ce livre:

Ce roman décrit la destinée de Michael, un homme de couleur fruste et renfermé vivant en Afrique du Sud à l’époque du régime ségrégationniste d'apartheid. Son destin est frappé dès la naissance du sceau du malheur: outre sa couleur de peau qui le condamne aux discriminations et humiliations en tous genres.

Du jour au lendemain, Michael et sa mère décident de fuir le contexte politique tourmenté pour gagner une ferme originelle où Anna vécut une enfance heureuse.



Anna n’ira cependant pas bien loin puisqu’elle meurt quelques jours après leur départ. Michael K décide néanmoins de continuer son périple, ne serait-ce que pour enterrer les cendres de sa génitrice sur les terres de son enfance. Malgré la folie des hommes Michael finira par atteindre son présumé oasis. Mais les temps ont changé: les propriétaires de la ferme où vécut sa mère ont été contraints d’abandonner leur bien, en raison de la guerre civile qui bat son plein. L’indigène est placé de façon abrupte devant la nouvelle réalité de son pays. Cela ne l’empêche toutefois pas de s’installer dans les environs de la ferme et d’y cultiver un modeste champ de potirons.

A vous de découvrir la suite........

namilha a écrit:J'ai lu Le Liseur de Bernhard Schlink roman qui a inspiré le roman The Reader (que je n'ai pas vu).
Le narrateur raconte sa rencontre et sa passion amoureuse pour une femme d'une trentaine d'années alors qu'il n'a que quinze ans. L'histoire se déroule dans l'Allemagne d'après-guerre. Une de leurs occupations (entre autres bien sûr :censure: ) c'est qu'il lui fait la lecture à haute voix. Elle disparaît subitement.
Le narrateur grandit avec le souvenir de cette femme. Alors qu'il fait ses études de droit, il assiste à des procès contre les anciens criminels nazis. C'est là qu'il la revoit et découvre son secret.

Roman qui se lit très vite dans une écriture simple et agréable. On se laisse emporter par cette histoire.

J'avais bien aimé aussi !

lulucastagnette a écrit:

namilha a écrit:J'ai lu Le Liseur de Bernhard Schlink roman qui a inspiré le roman The Reader (que je n'ai pas vu).
Le narrateur raconte sa rencontre et sa passion amoureuse pour une femme d'une trentaine d'années alors qu'il n'a que quinze ans. L'histoire se déroule dans l'Allemagne d'après-guerre. Une de leurs occupations (entre autres bien sûr :censure: ) c'est qu'il lui fait la lecture à haute voix. Elle disparaît subitement.
Le narrateur grandit avec le souvenir de cette femme. Alors qu'il fait ses études de droit, il assiste à des procès contre les anciens criminels nazis. C'est là qu'il la revoit et découvre son secret.

Roman qui se lit très vite dans une écriture simple et agréable. On se laisse emporter par cette histoire.

J'avais bien aimé aussi !

J'avais beaucoup aimé ce livre.

lulucastagnette a écrit:

namilha a écrit:J'ai lu Le Liseur de Bernhard Schlink roman qui a inspiré le roman The Reader (que je n'ai pas vu).
Le narrateur raconte sa rencontre et sa passion amoureuse pour une femme d'une trentaine d'années alors qu'il n'a que quinze ans. L'histoire se déroule dans l'Allemagne d'après-guerre. Une de leurs occupations (entre autres bien sûr :censure: ) c'est qu'il lui fait la lecture à haute voix. Elle disparaît subitement.
Le narrateur grandit avec le souvenir de cette femme. Alors qu'il fait ses études de droit, il assiste à des procès contre les anciens criminels nazis. C'est là qu'il la revoit et découvre son secret.

Roman qui se lit très vite dans une écriture simple et agréable. On se laisse emporter par cette histoire.

J'avais bien aimé aussi !

Moi aussi j'avais passé un bon moment alors que je n'ai pas du tout aimé le film.

J'ai relu ce livre hier soir, des années que je n'y avais pas pensé.
Et il me touche toujours autant.
Ca m'a laissé un peu en vrac.

Contente d'avoir un avis sur ce livre! On me l'a offert à Noël, mais je ne l'ai pas encore lu. Rien que le titre, je le trouve très poétique.

heather a écrit:Quelqu'un a déjà lu Stig Dagerman ?

Oui, j'ai lu : Notre besoin de consolation est impossible à rassasier. Un livre court, mais tellement beau.
Ma chronique : http://leiloona.canalblog.com/archives/2009/08/19/14783661.html

A découvrir absolument. Bon, pas quand on a du bleu à l’âme ...

Shakespeare-in-love a écrit:


J'ai relu ce livre hier soir, des années que je n'y avais pas pensé.
Et il me touche toujours autant.
Ca m'a laissé un peu en vrac.

Je ne connais pas du tout, mais je suis en train de lire La course au mouton sauvage du même auteur et pour le moment, je ne suis pas enthousiaste. C'est mon premier Murakami, je l'avais dans ma PAL depuis trèèèèès longtemps. J'en suis à plus de la moitié du roman, mais je trouve que c'est un livre "bavard" qui multiplie les formules pompeuses et alambiquées. J'attends de voir si le final va davantage me plaire.
Vous connaissez ?

OMG ! Je n'avais jamais lu le Trône de fer, honte à moi ! Je suis en plein dedans, et .

à ce point ? Moi qui cherchais une bonne série dans laquelle me plonger après L'assassin royal, ton smiley m'a convaincue...

quelqu un a t il lu le dernier roman d Umberto Eco je viens de l offrir et j ai fait un peu le choix au pifometre etant un fan absolu du pendule de Foucault: j espere que ce n est pas un mauvais choix

sérafina a écrit:OMG ! Je n'avais jamais lu le Trône de fer, honte à moi ! Je suis en plein dedans, et .

Quelle édition ?
L'intégrale de J'ai Lu respecte le découpage original.

sérafina a écrit:OMG ! Je n'avais jamais lu le Trône de fer, honte à moi ! Je suis en plein dedans, et .

Mon père est un fan absolu. Il y a aussi la série TV qui devrait bientôt être diffusée: Games of Thrones.

JPhMM a écrit:

sérafina a écrit:OMG ! Je n'avais jamais lu le Trône de fer, honte à moi ! Je suis en plein dedans, et .

Quelle édition ?
L'intégrale de J'ai Lu respecte le découpage original.

J'ai celle-là, oui.

Nestya, c'est justement le post sur la sortie de la série qui m'a tirée de mon ignorance crasse.

Marie Laetitia a écrit:Dites, est-ce que quelqu'un a lu Trois femmes puissantes de Marie N'Diaye? (j'ai la flemme de faire les 43 pages )

Emma3529 a écrit:Moi j'ai lu ! J'ai trouvé très bien. c'est très bien écrit. J'ai eu un peu de mal à mettre dedans, dans la 1ère surtout. Mais j'ai bien accroché pour le 2ème et la 3ème. J'en garde un bon souvenir !

Sessi a écrit:Lu aussi. Je l'ai trouvé assez dur (suis émotive), mais c'est un très beau livre.

Merci pour vos réponses. Pour l'instant je cale un peu. Il faut dire que j'ai besoin de lectures faciles quand le cerveau est en compote, dans le train... Les polars 10/18 sont mes amis, plutôt que N'Diaye...
Il y a des choses biens dans ce roman de Marie N'Diaye, mais il faut entrer dans le rythme de lecture et ce n'est pas évident. Là j'ai calé sur la deuxième histoire parce que je ne supporte pas les atermoiements du type, je déteste les gens qui hésitent, hésitent, gâchent tout... grrr...

thrasybule a écrit:quelqu un a t il lu le dernier roman d Umberto Eco je viens de l offrir et j ai fait un peu le choix au pifometre etant un fan absolu du pendule de Foucault: j espere que ce n est pas un mauvais choix

Tu peux en dire plus sur Le pendule de Foucault...?
On me l'a conseillé mais quand je vois la page Wiki, je prends peur (trop d'équations, là je fais déjà ce que je peux en lisant Le théorème du perroquet, de Denis Guedj...) .

Frisouille a écrit:

thrasybule a écrit:quelqu un a t il lu le dernier roman d Umberto Eco je viens de l offrir et j ai fait un peu le choix au pifometre etant un fan absolu du pendule de Foucault: j espere que ce n est pas un mauvais choix

Tu peux en dire plus sur Le pendule de Foucault...?
On me l'a conseillé mais quand je vois la page Wiki, je prends peur (trop d'équations, là je fais déjà ce que je peux en lisant Le théorème du perroquet, de Denis Guedj...) .

Il n'y a pas une seule équation dans le livre d'Eco.

Je note le référence de ton livre, Sérafina !

Sinon :



Alors qu'elle se lance dans une relation passionnelle avec Pierre, un homme rencontré dans un aéroport, Lysange est invitée par un inconnu à venir s'installer dans sa cabane du Cap Ferret. Là-bas, elle trouve le journal de sœur Madeleine, en mission au Brésil dans les années cinquante, prise dans la dualité de la foi et de l'amour. Le lien entre les deux femmes va peu à peu se resserrer.
Comment une femme accomplie, épouse, mère, libertine et une nonne peuvent-elles se comprendre et se faire écho ? Peut-on se renier par amour ? Ou retrouver espoir dans le corps de l'autre ?
Deux histoires de femmes qui s'abîment et se perdent dans leur passion. Chacune avance à rebours de l'autre, équilibristes fragiles mais déterminées. Sensibles, elles sont traversées par toutes les nuances du sentiment amoureux. Malmenées, adorées, les amantes vont déconstruire leur monde et renaître. Aux monologues de Lysange répond la lecture du cahier de sœur Madeleine ; les deux aventures tissent peu à peu une intrigue familiale qui prend ses racines au Brésil et emmène le récit à Paris puis au Cap Ferret où le mystérieux Tomas invite Lysange à venir résider dans sa cabane.
Arrivées au bout d'elles-mêmes, ces deux femmes tenteront d'aimer totalement, malgré la souffrance de Pierre, en dépit de la sauvagerie d'Angel.

Une belle écriture, tout en sensualité !

Je viens de commencer le dernier Umberto Eco, Le Cimetière de Prague.

JPhMM a écrit:

Frisouille a écrit:

thrasybule a écrit:quelqu un a t il lu le dernier roman d Umberto Eco je viens de l offrir et j ai fait un peu le choix au pifometre etant un fan absolu du pendule de Foucault: j espere que ce n est pas un mauvais choix

Tu peux en dire plus sur Le pendule de Foucault...?
On me l'a conseillé mais quand je vois la page Wiki, je prends peur (trop d'équations, là je fais déjà ce que je peux en lisant Le théorème du perroquet, de Denis Guedj...) .

Il n'y a pas une seule équation dans le livre d'Eco.

Wonderfull !
Mon ordi ramait hier, j'ai pu trouvé la page wiki sur le roman d'Eco : hop, dans ma "liste de livres à ramener de métropole" !

Marie Laetitia a écrit:

Marie Laetitia a écrit:Dites, est-ce que quelqu'un a lu Trois femmes puissantes de Marie N'Diaye? (j'ai la flemme de faire les 43 pages )

Emma3529 a écrit:Moi j'ai lu ! J'ai trouvé très bien. c'est très bien écrit. J'ai eu un peu de mal à mettre dedans, dans la 1ère surtout. Mais j'ai bien accroché pour le 2ème et la 3ème. J'en garde un bon souvenir !

Sessi a écrit:Lu aussi. Je l'ai trouvé assez dur (suis émotive), mais c'est un très beau livre.

Merci pour vos réponses. Pour l'instant je cale un peu. Il faut dire que j'ai besoin de lectures faciles quand le cerveau est en compote, dans le train... Les polars 10/18 sont mes amis, plutôt que N'Diaye...
Il y a des choses biens dans ce roman de Marie N'Diaye, mais il faut entrer dans le rythme de lecture et ce n'est pas évident. Là j'ai calé sur la deuxième histoire parce que je ne supporte pas les atermoiements du type, je déteste les gens qui hésitent, hésitent, gâchent tout... grrr...

Je n'avais pas accroché non plus. J'étais très frustrée par ces courts récits sans fin (sauf la dernière), je m'étais ennuyée avec le 2ème récit (ce type m'avait exaspérée également) et je cherche encore la "femme puissante" (parce que Fanta...). Seul le dernier a trouvé grâce à mes yeux, même si l'histoire est très dure.

Le pendule de Foucault n'est pas du tout dans le même genre que le Théorème du Perroquet !

Non, c'est un très beau roman, sur les codes, les sociétés secrètes, le culte du secret, et l'absence parfois de contenu caché par les rituels... C'est écrit avec l'élégance habituelle d'Eco, et il y a une intrigue policière qui tient en haleine. Je ne me rappelle plus grand'chose d'autre car je ne l'ai pas lu depuis longtemps, mais je le recommande vivement, et d'en parler me donne envie de le relire !


Sinon, je viens de finir un très beau roman, acheté par Mister Rikki au Salon du Livre : "L'île d'Odin", d'une dénommée Janne Teller. C'est très beau, extrêmement scandinave, à la frontière entre le mythe et le roman d'aventure, avec beaucoup d'humour.

Ce livre, recueil d'articles, de fragments autobiographiques m'a fait découvrir ce romancier et poète chilien. A lire pendant les vacances, pour s'offrir une parenthèse enchantée et oublier toutes les lectures scolaires.