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Cath
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Europe 1 : "Recrutement à l’Education nationale : le grand n’importe quoi". - Page 2 Empty Re: Europe 1 : "Recrutement à l’Education nationale : le grand n’importe quoi".

par Cath Mer 29 Oct 2014 - 16:48
Voilà :

"En 1985 naîtra le recrutement post-DEUG avec une formation professionnelle en deux ans, toujours dispensés dans les Écoles normales"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Concours_de_recrutement_de_professeur_des_%C3%A9coles
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Cath
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Europe 1 : "Recrutement à l’Education nationale : le grand n’importe quoi". - Page 2 Empty Re: Europe 1 : "Recrutement à l’Education nationale : le grand n’importe quoi".

par Cath Mer 29 Oct 2014 - 16:49
Je m'en souvenais, car en terminale, ça faisait un choix de moins pour l'orientation.
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Normandyx
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par Normandyx Mer 29 Oct 2014 - 16:51
retraitée a écrit:De mon temps, on passait le concours d'entrée à l'école normale d'instituteurs à l'issue de la 3e !
Ensuite, on a , me semble-t-il (à vérifier) recruté à l'issue de la classe de première. Je me souviens que, certifiée depuis peu, j'ai fait passer une épreuve orale d'explication de textes (c'est moi qui choisissais les textes ), et j'ai entendu des explications excellentes, que ne renieraient pas les actuels titulaires du CAPES !
Je rappelle qu'en 1971( ou 72/73) il y avait un oral de contrôle au BEPC, pour les élèves ayant entre 7 et 10 à l'écrit. Une des épreuves était une explication de texte littéraire, sur une liste de textes vus dans l'année (comme au bac, quoi) !

Il me semble que l'oral n'était pas lié à la note en français mais que nous avions une liste de textes à présenter.

pour le concours on pouvait le passer en 3e et on restait dans son lycée tout en recevant l'équivalent de 2 parts de bourses complète comme indemnité qui étaient versées à l'intendant du lycée qui y prélevait directo la cantine. Cela faisait partie de ce qui nous liait à l'éducation nationale ou à la fonction publique pour 15 ans. Il était possible de passer le concours seulement au niveau bac, dans ce cas on intégrait l'école normale avec ceux qui avaient passé le concours en 3e (à l'origine, ils étaient regroupés dès la 3e dans un lycée attenant à l'école normale). Pendant la formation qui est passée de 1 an à 3, on touchait un salaire équivalent à celui d'un pion de collège, ces années comptent dans les annuités mais pas dans les services actifs, les instituteurs faisant partie des gens qui pouvaient partir à 55 ans à condition d'avoir exercé au moins 15 ans un emploi d'instit... mais tout cela nous éloigne un peu, encore que cela souligne que plusieurs générations d'écoliers ont eu devant eux des instits qui n'avaient que le bac et une formation professionnelle et didactique, et que les résultats des élèves étaient de ceux que beaucoup regrettent (et mythifient un peu selon moi).
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Normandyx
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par Normandyx Mer 29 Oct 2014 - 16:55
Cath a écrit:Voilà :

"En 1985 naîtra le recrutement post-DEUG avec une formation professionnelle en deux ans, toujours dispensés dans les Écoles normales"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Concours_de_recrutement_de_professeur_des_%C3%A9coles
donc jusqu'en 1985 recrutement niveau Bac (désolé, je ne m'intéressais déjà plus au recrutement)
de 85 à 89 Deug
puis corps des écoles...

AU passage, ceux qui étaient recrutés au niveau 3e ne pouvaient redoubler sans perdre leur indemnité et ne pouvaient intégrer l'école normale qu'en étant reçu au bac.
Le concours écrit en 3e donnait d'ailleurs l'équivalence du brevet. :lol:
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Cath
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par Cath Mer 29 Oct 2014 - 16:58
1984, si on veut être exact: en 1985, il fallait déjà le DEUG.
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retraitée
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par retraitée Mer 29 Oct 2014 - 17:06
Normandyx a écrit:
retraitée a écrit:De mon temps, on passait le concours d'entrée à l'école normale d'instituteurs à l'issue de la 3e !
Ensuite, on a , me semble-t-il (à vérifier) recruté à l'issue de la classe de première. Je me souviens que, certifiée depuis peu, j'ai fait passer une épreuve orale d'explication de textes (c'est moi qui choisissais les textes ), et j'ai entendu des explications excellentes, que ne renieraient pas les actuels titulaires du CAPES !
Je rappelle qu'en 1971( ou 72/73) il y avait un oral de contrôle au BEPC, pour les élèves ayant entre 7 et 10 à l'écrit. Une des épreuves était une explication de texte littéraire, sur une liste de textes vus dans l'année (comme au bac, quoi) !

Il me semble que l'oral n'était pas lié à la note en français mais que nous avions une liste de textes à présenter.

pour le concours on pouvait le passer en 3e et on restait dans son lycée tout en recevant l'équivalent de 2 parts de bourses complète comme indemnité qui étaient versées à l'intendant du lycée qui y prélevait directo la cantine. Cela faisait partie de ce qui nous liait à l'éducation nationale ou à la fonction publique pour 15 ans. Il était possible de passer le concours seulement au niveau bac, dans ce cas on intégrait l'école normale avec ceux qui avaient passé le concours en 3e (à l'origine, ils étaient regroupés dès la 3e dans un lycée attenant à l'école normale). Pendant la formation qui est passée de 1 an à 3, on touchait un salaire équivalent à celui d'un pion de collège, ces années comptent dans les annuités mais pas dans les services actifs, les instituteurs faisant partie des gens qui pouvaient partir à 55 ans à condition d'avoir exercé au moins 15 ans un emploi d'instit... mais tout cela nous éloigne un peu, encore que cela souligne que plusieurs générations d'écoliers ont eu devant eux des instits qui n'avaient que le bac et une formation professionnelle et didactique, et que les résultats des élèves étaient de ceux que beaucoup regrettent (et mythifient un peu selon moi).

Non, l'oral était une épreuve de contrôle. Jeune certifiée, je suis allée interroger dans un collège voisin, et cela m'a laissé un souvenir impérissable, car une candidate m'a demandé : "Tu viens pour l'oral?", ce à quoi j'ai répondu par l'affirmative. Mais ce n'est pas moi qui l'ai interrogée !
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retraitée
Doyen

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par retraitée Mer 29 Oct 2014 - 17:10
Pour l'entrée à l'EN après la 3e, je parle de l'année scolaire 60/61. Si on était reçu, on ne restait pas dans son lycée. On allait à l'EN. Et comme je ne voulais pas abandonner ma seconde langue vivante , je ne l'ai pas passé, ce concours, au grand dam de mon père.
Ensuite, quand j'étais en Terminale philo, les élèves de l'EN qui passaient le bac venaient en cours avec nous.  J'ignore ce qu'il en était des séries math Élém et Sciences-Ex.
En revanche, mon mari, passé par l'EN, a fait sa philo à l'ÉN. Tout dépendait des régions, et du nombre d'élèves permettant d'avoir une série au bac.

Après le bac, on pouvait être admis en classe prépa en fonction de ses résultats, ou "faire" FPCEG pour enseigner en CEG (collège d'enseignement général, précédant les CES. On devenait alors PEGC.
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user7337
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par user7337 Mer 29 Oct 2014 - 17:41
Pour info, j'ai entendu aujourd'hui Cohn-Bendit dire que l'école était trop autoritaire.

Donc bon, son point de vue sur l'école...

Désolé pour le hors sujet, je voyais que vous parliez de lui ! ^^
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Enaeco
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par Enaeco Mer 29 Oct 2014 - 19:01
Bon ben rien de nouveau pour nous...
Que l'EN recrute n'importe qui ou pas, le problème n'est pas vraiment là puisqu’il n'y a pas d'autre solution actuellement...
Hestia
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par Hestia Mer 29 Oct 2014 - 20:10
Catalunya a écrit:Sur le même sujet. Essayez de ne pas casser votre ordi à chaque intervention de Brunet qui a bossé son sujet Very Happy Very Happy

http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/audio/rmc-0310-carrement-brunet-13h-14h-103396.html

Je suis en train d'écouter et en effet, c'est édifiant. Rien de nouveau mais édifiant.
L'émission renvoie à cette enquête : http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/education-90-minutes-pour-devenir-prof-02-10-2014-4182177.php
coindeparadis
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par coindeparadis Mer 29 Oct 2014 - 20:39
Cath a écrit:
Normandyx a écrit:Si c'est à moi que cela s'adresse je peux expliquer :
jusqu'à la réforme Jospin de 89 je crois, les enseignants du primaire étaient recrutés au niveau bac et suivaient un puis 2 puis 3 années de formation au gré des diverses réformes.


Non, c'est plus vieux, quand j'ai passé le bac (85) ça venait juste de changer je crois.

Non j'ai débuté avec un DEUG, et ce n'est qu'en 91 (quand la loi d'orientation de 89 a été bien actée) que j'ai dû passer une licence, alors que j'avais déjà suivie la formation continue d'instit (cherchez l'erreur). Et franchement j'ai été mieux formée (merci aux collègues chevronnés) et mieux armée que bien des M2 sortant d'IUFM actuellement.
Sinon, concernant Créteil, et bien je ne les plains pas. Ils ont mis des fournées de 0 sans justificatifs à des candidats au CRPE, qu'ils se débrouillent maintenant à recruter leurs enseignants. Je crois qu'on n'a pas assez touché le fond de la bêtise pour donner le coup de talon salvateur et remonter à la surface.

_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
Laura Ingalls
Laura Ingalls
Niveau 6

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par Laura Ingalls Jeu 30 Oct 2014 - 8:07
Pierre-Henri a écrit:Ben non, justement : elle ne dénonce pas le "vrai problème", qui est le manque d'attractivité du métier pour causes de salaires trop bas et de conditions de travail trop difficiles. Elle dénonce un faux problème, le niveau trop faible des candidats, qui est une conséquence et non une cause. En outre, se moquer des gens qui lui parviennent manque d'élégance, quand on sait dans quelles circonstances et à quels tarifs on recrute les contractuels.

+1

Par ailleurs, je suis d'accord avec ceux qui disent que le diplôme n'est pas forcément le meilleur critère ... C'est du grand n'importe quoi, le niveau d'études exigé maintenant, et ça ne fait pas tout, loin de là. Je vois débarquer dans mes écoles des p'tits jeunes bardés de diplômes et qui ont beaucoup de mal à prendre du recul et gérer une classe. Parmi les fameuses "mamans de 3 enfants", il ne faut pas oublier qu'à défaut d'avoir le diplôme requis, elles ont passé le même concours que les autres, avec le même niveau de difficulté, et qu'elles ont eu après la même formation... Avec parfois une certaine maturité en plus au départ qui leur rend bien service.

Etre enseignant va bien au delà d'être un puits de sciences (même si certains ont du mal à renoncer à ce maigre avantage de notre corporation, un certain snobisme intellectuel). Savoir transmettre, avoir la bonne attitude, donner envie, faire progresser, ouvrir les esprits... Tout cela, on l'a aussi en soi (ou pas),et/ou on peut l'apprendre (avec la formation adéquate) mais bon, c'est un autre débat...


Dernière édition par Will.T le Jeu 30 Oct 2014 - 8:11, édité 1 fois (Raison : quote)
Écusette de Noireuil
Écusette de Noireuil
Esprit éclairé

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par Écusette de Noireuil Jeu 30 Oct 2014 - 8:38
D'accord avec Laura.  Je n'ai pas remarqué que la récente masterisation de la formation ait rendu les jeunes enseignants mieux armés dans le métier.  Donc ce n'est pas (seulement) une question de diplôme.  Je crois que la question du salaire peut jouer dans cette crise de recrutement qui conduit à employer des contractuels , mais aussi d'autres problèmes, comme le fait de devoir muter à perpète sans savoir quand on pourra réintégrer sa région d'origine,  le fait de savoir qu'on sera confronté à des situations conflictuelles sans avoir eu le moindre "bagage" dans la formation pour y remédier,  qu'on fera un métier intéressant,  mais difficile et mal considéré. .. j'en passe.  Donc effectivement,  la question de ce recrutement est un symptôme de tout autre chose,  mais comme  d'hab dans les médias on va dénoncer le "scandale" et puis basta,  on passe à autre chose et les contractuels sont un peu plus stigmatisés  au lieu d'être aidés.
Bon, je crois que je m'énerve un peu. ..

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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
Iphigénie
Iphigénie
Prophète

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par Iphigénie Jeu 30 Oct 2014 - 8:55
le vrai problème concrètement, c'est la suppression de l'année de stage d'observation- pratique (dans des classes réelles avac des professeurs-tuteurs présents en permanence
Spoiler:
qui était jadis payée aux professeurs stagiaires, au lieu de les balancer devant des classes en expérience d'immersion en apnée, par mesure d'économie.

Le vrai autre problème ce sont les rémunérations qui font que l'on va vers l'enseignement par défaut.

Le vrai autre problème c'est la faillite des formations universitaires noyées sous une masse d'étudiants pas au niveau.

Le vrai autre problème c'est aussi la schizophrénie qui fait refuser aux concours des candidats recrutés ensuite pour faire les remplacements.

Le vrai autre problème c'est l'idée qu'un professeur c'est juste quelqu'un qu'on met devant une classe quelle que soit sa formation (j'ai moi-même été remplacée il y a quatre ans en latin terminale entre autre BTS par une licenciée en -histoire: (latin, histoire, le rectorat a trouvé que c'était la même chose, sans problème) qui, quelle que soit sa très bonne volonté ne pouvait enseigner ce qu'elle n'avait pas appris.)

bref le vrai problème c'est qu'on a accumulé tellement de problèmes que c'est bien difficile d'en identifier un seul comme cause: ce serait trop simple ... Et qu'en plus les objectifs à atteindre soient identifiés dans chaque matière: ce n'est pas en parlant de socle transversal curriculaire qu'on va y arriver!
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Cath
Enchanteur

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par Cath Jeu 30 Oct 2014 - 10:26
coindeparadis a écrit:
Cath a écrit:
Normandyx a écrit:Si c'est à moi que cela s'adresse je peux expliquer :
jusqu'à la réforme Jospin de 89 je crois, les enseignants du primaire étaient recrutés au niveau bac et suivaient un puis 2 puis 3 années de formation au gré des diverses réformes.


Non, c'est plus vieux, quand j'ai passé le bac (85) ça venait juste de changer je crois.

Non j'ai débuté avec un DEUG, et ce n'est qu'en 91 (quand la loi d'orientation de 89 a été bien actée) que j'ai dû passer une licence,

Oui, c'est bien ce qu'on dit: DEUG à partir de 1984, licence à partir le 1990. Voir le lien plus haut.
Guillaume le Grand
Guillaume le Grand
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par Guillaume le Grand Jeu 30 Oct 2014 - 10:30
a quand un doctorat obligatoire en sciences de l'éducation? Very Happy

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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian

''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
Ma'am
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par Ma'am Jeu 30 Oct 2014 - 10:32
La crise des vocations date du moment où il a fallu un master pour se présenter au concours. Quand j'ai passé le CRPE à Créteil en 2007,il y avait 1280 postes offerts et la barre d'admission était aux environs de 10. C'est pour ça que les provinciaux venaient le passer chez nous, ça revenait à passer un examen. Il devait y avoir quelque chose comme 2 500 inscrits et à l'oral il y avait environ un ratio de 2,5 candidats par poste. Bref le jury avait le choix. Depuis qu'il faut un master, sur Créteil en tout cas, il n'y a plus assez de candidats pour sélectionner convenablement. En fait si un jury veut être sûr qu'un candidat ne sera pas recruté, il n'a que le zéro éliminatoire comme recours, vu les barres d'admission. Ce qui est inadmissible, c'est que l'administration passe outre la décision souveraine du jury en rappelant les recalés pour leur proposer un poste de contractuel !
D'ailleurs les contractuels n'existaient plus dans le premier degré. Il y avait le système de la liste complémentaire. Ils ont fait leur réapparition en même temps que les masters.
Bref tout ça pour dire que ça ne sert à rien d'avoir un master pour enseigner dans le primaire, mais selon le principe bien connu du cliquet, on ne reviendra pas en arrière. Puisque c'est une mauvaise idée, on va la garder !
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par Normandyx Jeu 30 Oct 2014 - 10:40
+1

Mais nous sommes coincés par la sacro sainte grille de la fonction publique, il faut reconnaitre aussi que le recrutement au niveau 3e permettait à un certains nombre d'enfants de familles modestes d'accéder au lycée et d'y faire des études longues alors qu'ils se seraient orientés vers des études courtes pour des raisons financières et culturelles. Cela avait aussi l'avantage d'instaurer une mixité sociale dans le recrutement des enseignants du primaires, et même une mixité tout court puisqu'il y avait un concours homme distinct du concours femme avec un nombre de postes qui n'était pas équivalent.
Aujourd'hui je serai curieux de connaitre le ratio homme/femme parmi les recrutés, en tant que stagiaires je ne vois pratiquement que des filles.
Ma'am
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par Ma'am Jeu 30 Oct 2014 - 10:49
Tss tss tss élève Normandyx ! La ministre a dit que le problème de la panne de l'ascenseur social venait des notes et de l'évaluation ! Mais vous n'écoutez rien du tout, vous hein !

Quant à la mixité chez les instits... En effet c'est devenu un métier féminin, qui permet de gagner de l'argent de poche tout en s'occupant de ses enfants !

Bref, revalorisation !!!
kero
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par kero Jeu 30 Oct 2014 - 10:52
maîtresse a écrit:Bref, revalorisation !!!

Grève générale primaire/secondaire reconductible jusqu'à revalorisation de 50% de tous les traitements.
Ma'am
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par Ma'am Jeu 30 Oct 2014 - 11:06
Ouais alors là je rigole. L'année dernière quand il a fallu faire une grève d'une journée contre la réforme des rythmes qui fait râler tout le monde à l'école aujourd'hui, voici un échantillon des raisons pour ne pas la faire :
- Mes élèves vont rater la piscine.
- J'ai déjà été absente la semaine dernière pour enfant malade, si je manque encore ça va jaser chez les parents.
- Je suis déchargé un jour par semaine, je ne peux pas me permettre de faire grève.
-Impossible, je suis trop à la bourre dans le programme de maths.

Peu ont dit qu'ils étaient pour la réforme ou que ça les embêtait de perdre une journée de salaire.
Alors une grève reconductible, faut pas rêver !
kero
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Grand sage

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par kero Jeu 30 Oct 2014 - 11:08
Bah le problème est justement qu'on fait grève pour plein de raisons disparates. C'est illisible et impossible à porter.

Faudrait, une bonne fois pour toutes, s'accorder sur le principal problème et se concentrer là-dessus: la rémunération.
Ma'am
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par Ma'am Jeu 30 Oct 2014 - 11:10
Mmm... Tu es dans le primaire ou le secondaire kero ?
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Normandyx
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Europe 1 : "Recrutement à l’Education nationale : le grand n’importe quoi". - Page 2 Empty Re: Europe 1 : "Recrutement à l’Education nationale : le grand n’importe quoi".

par Normandyx Jeu 30 Oct 2014 - 11:10
maîtresse a écrit:Ouais alors là je rigole. L'année dernière quand il a fallu faire une grève d'une journée contre la réforme des rythmes qui fait râler tout le monde à l'école aujourd'hui, voici un échantillon des raisons pour ne pas la faire :
- Mes élèves vont rater la piscine.
- J'ai déjà été absente la semaine dernière pour enfant malade, si je manque encore ça va jaser chez les parents.
- Je suis déchargé un jour par semaine, je ne peux pas me permettre de faire grève.
-Impossible, je suis trop à la bourre dans le programme de maths.

Peu ont dit qu'ils étaient pour la réforme ou que ça les embêtait de perdre une journée de salaire.
Alors une grève reconductible, faut pas rêver !

+1 les excuses de sainte Pédago, ça me gonfle...
kero
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par kero Jeu 30 Oct 2014 - 11:10
maîtresse a écrit:Mmm... Tu es dans le primaire ou le secondaire kero ?

Ah non. Pas de guéguerre de chapelle.

En plus, ça n'aurait vraiment pas de sens sur ce sujet-là. S'il y a au moins UN sujet qui peut réunir PE et profs du secondaire, c'est la question de la rémunération.


Dernière édition par kero le Jeu 30 Oct 2014 - 11:12, édité 1 fois
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thrasybule
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par thrasybule Jeu 30 Oct 2014 - 11:11
maîtresse a écrit:Ouais alors là je rigole. L'année dernière quand il a fallu faire une grève d'une journée contre la réforme des rythmes qui fait râler tout le monde à l'école aujourd'hui, voici un échantillon des raisons pour ne pas la faire :
- Mes élèves vont rater la piscine.
- J'ai déjà été absente la semaine dernière pour enfant malade, si je manque encore ça va jaser chez les parents.
- Je suis déchargé un jour par semaine, je ne peux pas me permettre de faire grève.
-Impossible, je suis trop à la bourre dans le programme de maths.

Peu ont dit qu'ils étaient pour la réforme ou que ça les embêtait de perdre une journée de salaire.
Alors une grève reconductible, faut pas rêver !
Tu as oublié le prétexte argument le plus important: mais qu'est-ce-qu'on va penser de nous, ma brave dame, alors que déjà on est mal vus! Entendu je ne sais combien de fois ici.
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