Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Nouvelle flambée également dans mon établissement: la vie scolaire est fermée.

Bouboule a écrit:

Jenny a écrit:Dans mon établissement, on a une nouvelle flambée des cas, notamment chez les agents et les élèves.

Je posais la question spécifiquement sur les CPGE à 48 et leurs profs.
On ne les a pas fermées (15% sont en demi-classe mais reprennent progressivement) mais on n'en entend finalement pas parler.

Soit parce qu'il n'y a pas de cas en CPGE, soit tout simplement parce qu'il y a peu de collègues sur Néo qui y enseignent (et que les médias ne relaient pas beaucoup les cas dans les établissements scolaires).

Danska a écrit:

Bouboule a écrit:

Jenny a écrit:Dans mon établissement, on a une nouvelle flambée des cas, notamment chez les agents et les élèves.

Je posais la question spécifiquement sur les CPGE à 48 et leurs profs.
On ne les a pas fermées (15% sont en demi-classe mais reprennent progressivement) mais on n'en entend finalement pas parler.

Soit parce qu'il n'y a pas de cas en CPGE, soit tout simplement parce qu'il y a peu de collègues sur Néo qui y enseignent (et que les médias ne relaient pas beaucoup les cas dans les établissements scolaires).

On a quand même entendu relayé par les médias: "Pourquoi continuent-ils en présentiel ?".
Mais pas de bilan.
Ce serait quand même intéressant d'un point de vue expérimental, non ?
Je ne lis rien des syndicats non plus. Les collègues, eux sont volontaires pour continuer en présentiel. J'imagine donc qu'ils ont moins peur (ils ont en face des adultes, il y a moins de brassage, etc...)
S'il y a très peu de cas, pourquoi ? Si les cas sont cachés, pourquoi ?

Oui, je suis d'accord, ce serait intéressant. Mais on peut difficilement tirer des conclusions du fait qu'on n'en entend guère parler, c'est tout ce que je voulais dire.

D'ailleurs, il serait également intéressant de savoir si les étudiants en CPGE ne seraient pas moins enclins que d'autres à se faire tester : un test positif, c'est une semaine ou plus de cours manqués, ce qui n'est pas une perspective réjouissante quand on est asymptomatique ou avec très peu de symptômes.


Quant aux cas cachés, je dirais qu'ils le sont ni plus ni moins que dans le reste de l'EN : dans le secondaire, le nombre de cas est clairement sous-évalué, à cause d'un savant mélange de manque de clarté (les familles ne savent pas si elles doivent prévenir l'établissement ou pas), d'incompétence sans doute (aucun dispositif mis en place pour les établissements scolaires depuis le mois de mai), et de volonté politique (ça arrange bien Blanquer de pouvoir dire qu'on ne se contamine pas dans les écoles).

Danska a écrit:

Bouboule a écrit:

Jenny a écrit:Dans mon établissement, on a une nouvelle flambée des cas, notamment chez les agents et les élèves.

Je posais la question spécifiquement sur les CPGE à 48 et leurs profs.
On ne les a pas fermées (15% sont en demi-classe mais reprennent progressivement) mais on n'en entend finalement pas parler.

Soit parce qu'il n'y a pas de cas en CPGE, soit tout simplement parce qu'il y a peu de collègues sur Néo qui y enseignent (et que les médias ne relaient pas beaucoup les cas dans les établissements scolaires).

Dans la CPGE dans laquelle est ma fille, sur 40 élèves, une bonne dizaine a eu le covid autour des vacances de Toussaint. Il y a eu des cas contacts jusqu'à mi-novembre et depuis l'effectif est au complet. Son établissement est passé aux demi-groupes dans la partie "lycée" mi-novembre. Dernière précision : tous les prépas, sauf une poignée (3 ou 4) sont internes. Du côté prof, pas d'absences.
Les élèves volontaires vont se faire tester courant semaine prochaine (région Rhône-Alpes Auvergne), j'espère qu'on aura des remontées (jusqu'à présent, sûrement parce que les étudiants sont majeurs, nous n'avons pas de reçu d'info officielle sur les cas avérés ou simplement contact).

Danska a écrit:

Bouboule a écrit:

Jenny a écrit:Dans mon établissement, on a une nouvelle flambée des cas, notamment chez les agents et les élèves.

Je posais la question spécifiquement sur les CPGE à 48 et leurs profs.
On ne les a pas fermées (15% sont en demi-classe mais reprennent progressivement) mais on n'en entend finalement pas parler.

Soit parce qu'il n'y a pas de cas en CPGE, soit tout simplement parce qu'il y a peu de collègues sur Néo qui y enseignent (et que les médias ne relaient pas beaucoup les cas dans les établissements scolaires).

3 classes de cpge fermées (100% en présentiel contrairement au pré-bac, pour la "concurrence") + l'internat pendant quelques jours chez nous...
Mais chut... Tout va bien !

Il y a des cas en cpge chez les étudiants dans notre établissement. Pour les collègues, je ne crois pas mais je ne les connais pas tous.

Reportage à l'intention du grand public, qui montre bien les incohérences, l'impréparation, le manque de moyens et les difficultés que nous rencontrons au quotidien.

ore a écrit:Nouvelle flambée également dans mon établissement: la vie scolaire est fermée.

ici aussi... collège fermé, agents et administration touchés.
Petit collège, isolement pour la semaine.

Pendant ce temps...

https://www.google.com/amp/s/start.lesechos.fr/amp/1175694

Le point commun entre un clerc de notaire, un enseignant et un agent de police ? Ils occupent tous les trois le trio de tête du classement des “pires” jobs selon les répondants. Seuls 13% des clercs de notaire et 21% des enseignants se disent heureux.

Halybel a écrit:Pendant ce temps...
https://www.google.com/amp/s/start.lesechos.fr/amp/1175694

Le point commun entre un clerc de notaire, un enseignant et un agent de police ? Ils occupent tous les trois le trio de tête du classement des “pires” jobs selon les répondants. Seuls 13% des clercs de notaire et 21% des enseignants se disent heureux.

Je pense que pour les clercs de notaire ils se disent malheureux car ils voient le salaire des notaires qui n'a pas de comparaison avec le leur ce qui les rend malheureux car un ami est clerc de notaire et il n'est pas vraiment malheureux et son salaire est sympa quand même.

Une de mes anciennes collègues était mariée à un clerc de notaire et celui ci se plaignait énormément de ses conditions de travail au point de vouloir remuter deux après avoir pris le poste.

Mat'him a écrit:

Halybel a écrit:Pendant ce temps...

https://www.google.com/amp/s/start.lesechos.fr/amp/1175694

Le point commun entre un clerc de notaire, un enseignant et un agent de police ? Ils occupent tous les trois le trio de tête du classement des “pires” jobs selon les répondants. Seuls 13% des clercs de notaire et 21% des enseignants se disent heureux.

Je pense que pour les clercs de notaire ils se disent malheureux car ils voient le salaire des notaires qui n'a pas de comparaison avec le leur ce qui les rend malheureux car un ami est clerc de notaire et il n'est pas vraiment malheureux et son salaire est sympa quand même.

Et il y a même des profs heureux...

Mat'him a écrit:

Halybel a écrit:Pendant ce temps...
https://www.google.com/amp/s/start.lesechos.fr/amp/1175694

Le point commun entre un clerc de notaire, un enseignant et un agent de police ? Ils occupent tous les trois le trio de tête du classement des “pires” jobs selon les répondants. Seuls 13% des clercs de notaire et 21% des enseignants se disent heureux.

Je pense que pour les clercs de notaire ils se disent malheureux car ils voient le salaire des notaires qui n'a pas de comparaison avec le leur ce qui les rend malheureux car un ami est clerc de notaire et il n'est pas vraiment malheureux et son salaire est sympa quand même.

Clecle78 a écrit:Une de mes anciennes collègues était mariée à un clerc de notaire et celui ci se plaignait énormément de ses conditions de travail au point de vouloir remuter  deux après avoir pris le poste.

Il est surtout rageant de travailler comme des bêtes pour voir un notaire qui la plupart du temps (pas tous) ne fiche rien et encaisse. Tout le boulot est fourni par les petites mains.

Chez nos voisins britanniques, la situation a l’air pire que chez nous pour les enseignants, lessivés et démoralisés après ce premier trimestre “tumultueux” :

‘It’s been tumultuous’: Covid-19 stress takes toll on teachers in England (le stress lié au Covid-19 affecte lourdement les enseignants en Angleterre)

https://www.theguardian.com/education/2020/dec/14/covid-stress-takes-toll-on-teachers-in-england?CMP=Share_iOSApp_Other

Teachers in England have described a nightmarish term in schools in which Covid has triggered soaring anxiety levels, exhaustion and fear, driving many to consider quitting and even self-harm.

As schools limp towards Christmas with flagging attendances and rising cases in some areas, teachers said they lived in constant fear of catching the virus in school, and were overstretched and understaffed. They complained of feeling abandoned by the government and unfairly vilified by some parts of the media.

Many of the 200-plus teachers who responded to an appeal from the Guardian to share their experiences expressed anger and despair. “We really have been thrown to the lions,” said one primary school teacher working in Swale, Kent, one of the worst-affected regions in the country.

Jacq a écrit:

Mat'him a écrit:

Halybel a écrit:Pendant ce temps...
https://www.google.com/amp/s/start.lesechos.fr/amp/1175694

Le point commun entre un clerc de notaire, un enseignant et un agent de police ? Ils occupent tous les trois le trio de tête du classement des “pires” jobs selon les répondants. Seuls 13% des clercs de notaire et 21% des enseignants se disent heureux.

Je pense que pour les clercs de notaire ils se disent malheureux car ils voient le salaire des notaires qui n'a pas de comparaison avec le leur ce qui les rend malheureux car un ami est clerc de notaire et il n'est pas vraiment malheureux et son salaire est sympa quand même.

Clecle78 a écrit:Une de mes anciennes collègues était mariée à un clerc de notaire et celui ci se plaignait énormément de ses conditions de travail au point de vouloir remuter  deux après avoir pris le poste.

Il est surtout rageant de travailler comme des bêtes pour voir un notaire qui la plupart du temps (pas tous) ne fiche rien et encaisse. Tout le boulot est fourni par les petites mains.

J'ai cru comprendre ça en effet. Et de plus ces notaires ne sont pas toujours très sympathiques. Beaucoup d'heures de travail pour leurs employés, weekends compris. Un peu comme les avocats américains mais pas pour le même salaire !

Ils peuvent toujours se lancer dans l'enseignement

Fil rouvert, mais qui refermera si nouveau hors-sujet. A bons entendeurs.



Le conseil scientifique appelle les français à s'auto-confiner : une "tolérance" sera appliquée pour les élèves absents qui s'auto-confinent avant Noël.

Le Conseil scientifique a demandé qu'une "tolérance" soit appliquée jeudi et vendredi prochains si des élèves choisissent de s'auto-confiner avant les fêtes, et donc d'être absents. Suivant cet avis, le cabinet du ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a fait savoir à l'Agence France-Presse (AFP) que cette "tolérance" sera belle et bien mise en place: une note en ce sens sera adressée dès mardi aux recteurs.

Covid-19: une "tolérance" sera appliquée pour les élèves absents qui s'auto-confinent avant Noël
https://www.bfmtv.com/amp/sante/covid-19-une-tolerance-sera-appliquee-pour-les-eleves-absents-qui-s-auto-confinent-avant-noel_AD-202012140376.html

Ça peut donner une chouette fête du slip jeudi vendredi, entre les vrais confinés, les vrais auto-confinés, et les faux auto-confinés vrais auto-sècheurs ou vrais départs anticipés en vacances... tout ça au lieu d'assumer de fermer les écoles à partir de mercredi comme aux Pays-Bas.

henriette a écrit:Fil rouvert, mais qui refermera si nouveau hors-sujet. A bons entendeurs.

Le conseil scientifique appelle les français à s'auto-confiner : une "tolérance" sera appliquée pour les élèves absents qui s'auto-confinent avant Noël.

Le Conseil scientifique a demandé qu'une "tolérance" soit appliquée jeudi et vendredi prochains si des élèves choisissent de s'auto-confiner avant les fêtes, et donc d'être absents. Suivant cet avis, le cabinet du ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a fait savoir à l'Agence France-Presse (AFP) que cette "tolérance" sera belle et bien mise en place: une note en ce sens sera adressée dès mardi aux recteurs.

Covid-19: une "tolérance" sera appliquée pour les élèves absents qui s'auto-confinent avant Noël
https://www.bfmtv.com/amp/sante/covid-19-une-tolerance-sera-appliquee-pour-les-eleves-absents-qui-s-auto-confinent-avant-noel_AD-202012140376.html

Ça peut donner une chouette fête du slip jeudi vendredi, entre les vrais confinés, les vrais auto-confinés, et les faux auto-confinés vrais auto-sècheurs ou vrais départs anticipés en vacances... tout ça au lieu d'assumer de fermer les écoles à partir de mercredi comme aux Pays-Bas.

Ou refus d'un protocole de nouveau allégé dans certains établissements, comme la fin d'une xlasse, une salle entraînant de nouveau un brassage dans les couloirs à une semaine des vacances. C'est le cas dans le collège de ma fille alors que le chef d'établissement reconnaît un relâchement dans le port du masque dans le courrier nous annonçant l'allègement du protocole dès ce lundi.

Ah ça c'est original !
On va attendre la note d'information et la position "claire" de l EN mais qu est ce que ça veut dire une tolérance à s'auto-confiner ?
On le recommande et l encourage ? On est pas trop convaincu mais on laisse quand même le choix aux familles ? On reste flou et on laisse les gens s'organiser et prendre leurs responsabilités ?

Le principe de l'auto-confinement pour ne pas se contaminer en un lieu proclamé non contaminant est quand même une trouvaille.

Et les enseignants,ils peuvent s'auto-confiner aussi ?

C'est effectivement curieux. C'est un séchage organisé .

Ah ! Je suis contente que mon ministère prenne en compte la vie de ma famille ! Donc je peux m'auto-confiner pour protéger mes proches, à partir de Jeudi. Donc je vais télétravailler jeudi et vendredi. Super !
Ah, on me dit dans l'oreillette que la vie de tous les français et leur entourage compte, sauf la nôtre puisqu'on ne peut ni poser de congés ni télétravailler (d'après notre ministère, alors qu'on l'a massivement fait au printemps). Bon, bin tant pis pour ma famille, hein. Ils mourront grâce à moi !