Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Je ne vois pas bien comment faire les deux

maikreeeesse a écrit:Je me souviens que pour le premier confinement, cela a été indemnisé si les volontaires avaient fait un certains nombres de demi-journées, sachant que justement, les volontaires se relayaient, eh bien personne n'a été indemnisé...On ne l'avait pas fait pour cela mais franchement, on avait trouvé le procédé assez inique.

Tu exagères : tout le monde avait eu droit au premier niveau de prime, autrement dit à la somme mirobolante de 0 €... Rha là là, ces profs, jamais contents

maikreeeesse a écrit:Je me souviens que pour le premier confinement, cela a été indemnisé si les volontaires avaient fait un certains nombres de demi-journées, sachant que justement, les volontaires se relayaient, eh bien personne n'a été indemnisé...On ne l'avait pas fait pour cela mais franchement, on avait trouvé le procédé assez inique.

Je confirme...Et si, travail à distance en plus, évidemment.

Danska, je reconnais, je vois toujours le verre à moitié vide !

Dans ce cas pourquoi le faire alors ?

nath75 a écrit:

maikreeeesse a écrit:Je me souviens que pour le premier confinement, cela a été indemnisé si les volontaires avaient fait un certains nombres de demi-journées, sachant que justement, les volontaires se relayaient, eh bien personne n'a été indemnisé...On ne l'avait pas fait pour cela mais franchement, on avait trouvé le procédé assez inique.

Je confirme...Et si, travail à distance en plus, évidemment.

 Je dis non alors ! J'ai pas envie de me faire du pognon en faisant ça, mais j'estime que 3 ou 4 HSE pour la journée symboliquement, c'est la base !

Parce que dans le primaire, on connaît plus facilement les parents et quand on voit un couple d'infirmiers sur les rotules, on se dit qu'on peut aussi les aider. Mais je ne veux culpabiliser personne, cette fois-ci je n'ai pas été volontaire.

Voilà ce à quoi je faisais référence plus haut.

Dans un mail aux directeurs d'école et chefs d'établissement de l'Académie de Créteil, le recteur annonce que les personnels volontaires pour accueilir les enfants de professionnels prioritaires bénéficieront....d'une dérogation pour se déplacer en fin de semaine (pas une blague) pic.twitter.com/vV3a9tVFNe

— Nassira El Moaddem (@NassiraELM) April 2, 2021

Je ne comprends pas que dans ce cas on exige double travail des collègues sans les rémunérer le moins du monde. Il y a des limites au dévouement, non ?

Oh punaise, pour rester charto-compatible.
Je le découvre. Je sais bien que si certains se sont dévoués, ce n'était pas pour faire du profit, mais un geste du ministère aurait été le bienvenu.

Il faudrait que ça se sache.

Il y a eu promesse de prime...Puis à la fin du confinement, au moment de faire les comptes, ils ont établi plusieurs niveaux de prime selon le nombre de demi-journées de présence. Evidemment, ils se sont arrangés pour que tous les collègues qui s'étaient relayés afin de pouvoir gérer le distanciel en même temps se retrouvent au premier niveau, dont le montant s'est avéré être de...zéro euros. En revanche, les chefs d'établissement ont perçu 1500 euros (dernier niveau de la prime), parce qu'ils ont maintenu leur établissement ouvert...

Y'en a qui ne doutent de rien ...
En plus d'être déconnectés du terrain, ils sont amputés de la honte !

Ma belle fille n'a rien touché en en effet

Le tweet précédent provient d'une journaliste d'Arrêts sur Images, espérons que les médias mainstream l'évoqueront.
Pas de prime, c'est trop vulgaire voyons, mais un papelard te donnant le droit d'aller ne pas dépenser des sous ailleurs (et accessoirement peut-être d'y transmettre le virus) et Blanquer qui ne dépense pas 600 millions de son budget. Elle est pas belle la vie ?

maikreeeesse a écrit:Pour les PE, si. Mais encore une fois c'est clair, c'est du volontariat. Dans ma commune, les PE qui le souhaitent "donnent" une demi-journée si et seulement si ils le veulent bien, s'ils n'ont pas de jeunes enfants...

Pour ma part, je ne souhaitais pas le faire cette fois ci. Mais j'ai eu la main forcée. Tant pis. Je préfère sacrifier une journée que me coltiner une sale ambiance à la rentrée. Mais ça me gonfle sévère.

Où comment mettre en place une pseudo-illuso-non-prime, pour flinguer les éventuelles bonnes volontés en cas de "reconfinement" (qui ne devait jamais arriver) !
Toute l'administration de l'EN dans sa splendeur !

@Yazilikaya : comment ça "forcé la main" ??

Ah oui, j'avais oublié la prime à 0E :sourit:



@VinZT je ne l'interprète pas comme un passe-droit de récompense afin de circuler librement pendant toutes ses vacances.

L'enseignant non-volontaire peut rejoindre un autre lieu pour 3 semaines alors que l'enseignant volontaire ne pourra plus le faire après sa semaine de volontariat. Il me semble normal de lui donner un bon pour un aller simple vers le lieu de confinement qu'il aurait pu rejoindre avant sa mission professionnelle. On peut le voir comme un déplacement professionnel entre son lieu de travail et sa "résidence de confinement".

Mais oui, encore quelques efforts et tu nous convaincras que c'est mieux qu'une prime sonnante et trébuchante.

Clecle78 a écrit:Je ne comprends pas que dans ce cas on exige double travail des collègues sans les rémunérer le moins du monde. Il y a des limites au dévouement, non ?

On (ma nounou continue à travailler donc je vais y aller) est dispensés de continuité pédagogique si on assure la garde.
Après, je précise qu'il aurait dû y avoir une prime, au premier confinement (j'ai fait seulement une demi-journée mais certains ont fait pas mal mais pas assez). Mais en théorie, ce n'est pas double travail. Il faut bien évidemment oser assumer le fait de ne pas assurer la continuité pédagogique, auprès des parents notamment.

VinZT a écrit:Mais oui, encore quelques efforts et tu nous convaincras que c'est mieux qu'une prime sonnante et trébuchante.

Quel rapport ?

J'estime normal que ces volontaires puissent bénéficier d'un justificatif de déplacement professionnel.
J'estime parfaitement anormal de ne pas toucher un sou (la fameuse prime de niveau 1 à 0E).

On est en droit d'attendre les deux.

Enaeco a écrit:Ah oui, j'avais oublié la prime à 0E :sourit:



@VinZT je ne l'interprète pas comme un passe-droit de récompense afin de circuler librement pendant toutes ses vacances.

L'enseignant non-volontaire peut rejoindre un autre lieu pour 3 semaines alors que l'enseignant volontaire ne pourra plus le faire après sa semaine de volontariat. Il me semble normal de lui donner un bon pour un aller simple vers le lieu de confinement qu'il aurait pu rejoindre avant sa mission professionnelle. On peut le voir comme un déplacement professionnel entre son lieu de travail et sa "résidence de confinement".

D'accord pour le cas où la résidence se trouve dans un lieu disposant de connexion, et c'est sans doute le sens initial de ce tweet. Il y a une "prime" quand même dans un cas : si la résidence secondaire ne permet pas une connexion suffisante pour l'enseignement à distance, le collègue ne peut pas partir dès maintenant. En revanche, à lire ce tweet, s'il trouve un enfant de soignant à tutorer, il pourra bien rejoindre sa résidence secondaire à l'issue de sa semaine de téléenseignement, mais il faut que la dérogation lui permette de revenir dans sa résidence principale le 26 avril ou qu'il retrouve son enfant d'infirmier.

La servitude volontaire :

https://twitter.com/chocoboub/status/1378020199304151041

Enaeco a écrit:

VinZT a écrit:Mais oui, encore quelques efforts et tu nous convaincras que c'est mieux qu'une prime sonnante et trébuchante.

Quel rapport ?

J'estime normal que ces volontaires puissent bénéficier d'un justificatif de déplacement professionnel.
J'estime parfaitement anormal de ne pas toucher un sou (la fameuse prime de niveau 1 à 0E).

On est en droit d'attendre les deux.

Les volontaires auront droit à un Astra Zeneca, vers le 30 juin environ, mais uniquement s'il reste des doses non utilisées (faut pas pousser tout de même !)

Cicyle a écrit:

Clecle78 a écrit:Je ne comprends pas que dans ce cas on exige double travail des collègues sans les rémunérer le moins du monde. Il y a des limites au dévouement, non ?

On (ma nounou continue à travailler donc je vais y aller) est dispensés de continuité pédagogique si on assure la garde.
Après, je précise qu'il aurait dû y avoir une prime, au premier confinement (j'ai fait seulement une demi-journée mais certains ont fait pas mal mais pas assez). Mais en théorie, ce n'est pas double travail. Il faut bien évidemment oser assumer le fait de ne pas assurer la continuité pédagogique, auprès des parents notamment.

Tu as de la chance, cela ne nous a pas été accordé, ce qui fait que les volontaires n'y vont qu'une demi-journée, et qu'ils n'auront rien... Il faut dire aussi que notre IEN nous a déconseillé de mettre en place des visio pour 3 jours, tout le travail a été donné dans les cahiers, photocopies vendredi donc la double gestion est moins compliquée. On verra si cela se prolonge.

maikreeeesse a écrit:

Cicyle a écrit:

Clecle78 a écrit:Je ne comprends pas que dans ce cas on exige double travail des collègues sans les rémunérer le moins du monde. Il y a des limites au dévouement, non ?

On (ma nounou continue à travailler donc je vais y aller) est dispensés de continuité pédagogique si on assure la garde.
Après, je précise qu'il aurait dû y avoir une prime, au premier confinement (j'ai fait seulement une demi-journée mais certains ont fait pas mal mais pas assez). Mais en théorie, ce n'est pas double travail. Il faut bien évidemment oser assumer le fait de ne pas assurer la continuité pédagogique, auprès des parents notamment.

Tu as de la chance, cela ne nous a pas été accordé, ce qui fait que les volontaires n'y vont qu'une demi-journée, et qu'ils n'auront rien...

Je ne sais pas si c'est local ou national.

Ysabel, pour la liste des prioritaires, elle était très similaire lors du premier confinement.
Le truc qui me choque vraiment est qu'on accepte les enfants d'un seul prioritaire, ici (comme par hasard, c'est souvent quand la maman est prioritaire et que le papa pourrait garder le gamin). Franchement, ça devait être interdit.

J'ai fait ce choix aussi car sur l'un de mes postes, ma binôme a donné pour nous deux. Donc pour la journée de mardi, je n'ai absolument rien à faire.
Bref, je comprends totalement qu'on refuse, et je n'aurais pas eu le directeur que j'ai (très sympa et au bord du burn-out), je ne l'aurais probablement pas fait.