Re: Les stagiaires n'en peuvent plus...

Provence a écrit:

sombra a écrit:Merci beaucoup pour vos messages.
J'ai des difficultés, mais surtout, le métier ne me plait pas. Ce n'était pas non plus une grande vocation, je ne voyais pas beaucoup de débouchés possibles après une licence d'espagnol et je me suis dit qu'enseigner une matière qui me passionne, ça devrait quand même être pas mal. Or j'ai aimé mes études d'espagnol, j'aime parler avec des hispanophones, j'ai passé les meilleurs moments de ma vie en terre hispanophone mais je ne sais pas enseigner cette langue à des collégiens, insolents pour beaucoup d'entre eux. L'année dernière j'étais assistante de français dans une université technologique au Mexique, j'étais la moitié du temps seule avec les étudiants débutants pour les cours de conversation et ça m'avait bien plu, mais ce que je vis ici n'a rien à voir.
Je sais qu'il n'y a pas d'indemnité en cas de démission mais je pense que je supporterais mal un licenciement ; de plus, en entretien d'embauche je pourrais expliquer une démission, pour le licenciement ça me semble plus compliqué.
Enfin, je n'ai rien signé, et je vois le médecin du rectorat lundi, à voir si j'obtiendrai un AM...

L'expérience d'une seule année n'est pas forcément déterminante.

Quoi que tu choisisses, je te souhaite bon courage.

+ 1 !

Zombra, j'ai détesté mon année de stage, mais à un point...! J'adore ma matière et il m'a fallu des années pour aimer enseigner. C'est venu... à l'université. Comment vais-je réagir en revenant dans le secondaire? Sais pas... pale

Ah ok! Donc on peut encore faire quelque chose... ça me rassure.

Ça ne m'est pas arrivé personnellement, mais à une collègue. Je posais la question car ça m'intéresse de savoir quelles peuvent être les conséquences auprès des élèves. Et puis, étant donné ce qu'elle pense de moi, elle serait tout à fait capable de me faire le même coup, c'est pour ça que j'ai un peu peur quand même... pale

Ça c'est sûr, elle ne sait pas gérer son personnel! Elle est méchante et malveillante avec nous.
Je ne sais pas pourquoi cette collègue s'est faite engueuler. Tout ce que je sais c'est que la CDE ne la porte pas du tout dans son coeur (c'est même tout le contraire).

Y a-t-il eu une réaction des collègues? Face à un chef malveillant, il faut être solidaires, c'est impératif.

Ça s'est passé cet aprèm, la collègue a débarqué en larmes dans la salle des profs et a raconté ce qui lui était arrivé. Nous autres sommes restés à son écoute, nous lui avons conseillé de se reposer, etc. Bref, je pense que ça lui a fait du bien de nous parler... La CDE l'a convoquée en entretien, auquel elle a refusé d'aller sans la présence d'un délégué syndical.

Marie Laetitia a écrit:

Provence a écrit:

sombra a écrit:Merci beaucoup pour vos messages.
J'ai des difficultés, mais surtout, le métier ne me plait pas. Ce n'était pas non plus une grande vocation, je ne voyais pas beaucoup de débouchés possibles après une licence d'espagnol et je me suis dit qu'enseigner une matière qui me passionne, ça devrait quand même être pas mal. Or j'ai aimé mes études d'espagnol, j'aime parler avec des hispanophones, j'ai passé les meilleurs moments de ma vie en terre hispanophone mais je ne sais pas enseigner cette langue à des collégiens, insolents pour beaucoup d'entre eux. L'année dernière j'étais assistante de français dans une université technologique au Mexique, j'étais la moitié du temps seule avec les étudiants débutants pour les cours de conversation et ça m'avait bien plu, mais ce que je vis ici n'a rien à voir.
Je sais qu'il n'y a pas d'indemnité en cas de démission mais je pense que je supporterais mal un licenciement ; de plus, en entretien d'embauche je pourrais expliquer une démission, pour le licenciement ça me semble plus compliqué.
Enfin, je n'ai rien signé, et je vois le médecin du rectorat lundi, à voir si j'obtiendrai un AM...

L'expérience d'une seule année n'est pas forcément déterminante.

Quoi que tu choisisses, je te souhaite bon courage.

+ 1 !

Zombra, j'ai détesté mon année de stage, mais à un point...! J'adore ma matière et il m'a fallu des années pour aimer enseigner. C'est venu... à l'université. Comment vais-je réagir en revenant dans le secondaire? Sais pas...

Pareil, mais j'ai bien aimé ma deuxième année de stage...

zizza a écrit:Ça s'est passé cet aprèm, la collègue a débarqué en larmes dans la salle des profs et a raconté ce qui lui était arrivé. Nous autres sommes restés à son écoute, nous lui avons conseillé de se reposer, etc. Bref, je pense que ça lui a fait du bien de nous parler... La CDE l'a convoquée en entretien, auquel elle a refusé d'aller sans la présence d'un délégué syndical.

Oui, mais sortir les mouchoirs, ça ne suffit pas. Il faut une réaction collective. Tu devrais peut-être poser une question dans l'enseignement au quotidien à ce sujet. Ne laissez pas passer ça.

Quelle genre de réaction collective?

zizza a écrit:Quelle genre de réaction collective?

prendre une heure syndicale pour discuter du problème, exprimer collectivement le désaccord.

Ah d'accord. Bon, ce sera sans doute évoqué lundi... Je me souviens que la dernière heure syndicale était mi-décembre, juste avant les vacances de Noël. Elles peuvent être aussi rapprochées?

une heure d'information syndicale par mois est de droit, donc oui, vous pouvez (il y a cependant un délai à respecter pour informer le chef d'établissement, mais j'ignore lequel)

Sinon, vous pouvez aussi gueuler un bon coup.

zizza a écrit:Sombra, Lalilala

J'ai une question: admettons que votre CDE vous engueule devant les élèves, qu'elle dise par exemple que vous ne savez pas gérer vos classes. A partir de ce moment, est-ce-que c'est foutu avec eux ou bien peut-on encore rattraper les choses? Si on peut encore, que doit-on faire?

Mais c'est totalement infect ! Je trouve que ces propos, devant les élèves, mériteraient également une réaction collective. Tu en as parlé à tes collègues ?

cannelle21 a écrit:

*Fifi* a écrit:Je viens d'apprendre ma date de visite : vendredi prochain ... A 8h ... Va falloir que je sois réveillée ... Et j'espère que les éleves aussi sinon ça va être long ..

Comment présenter l'aide IPR ? Je sais qu'il veut être présenté...

Je vous présente Monsieur.... qui est venu voir comment nous travaillons ensemble.

J'ai sorti ça à mes élèves qui ont tous repris en coeur "BONJOUUUUUURRRR MONSIEUUUUUUUUUUUURRRRRRRRRRRRRRRR" ( des 2nd )

J'étais Embarassed

Un portable sonne, je confisque.

Un deuxième portable sonne, je commence vraiment à m'énerver en demandant d'où ça sort.

Spoiler:

La classe éclate de rire.
J'étais :lol: Embarassed

Nuits a écrit:

zizza a écrit:Sombra, Lalilala

J'ai une question: admettons que votre CDE vous engueule devant les élèves, qu'elle dise par exemple que vous ne savez pas gérer vos classes. A partir de ce moment, est-ce-que c'est foutu avec eux ou bien peut-on encore rattraper les choses? Si on peut encore, que doit-on faire?

Mais c'est totalement infect ! Je trouve que ces propos, devant les élèves, mériteraient également une réaction collective. Tu en as parlé à tes collègues ?

Ce n'est pas à moi que c'est arrivé, mais à une collègue. Oui, c'est infect! Cette CDE est horrible. Enfin, on verra bien lundi ce qu'en pensent les autres collègues... Mais je ne sais pas si quelque chose sera fait, car ça fait 3 ans que cette collègue est maltraitée par la CDE (mais je ne sais pas exactement ce qui s'est passé les années précédentes), et je ne sais pas s'il y a eu une réaction collective vu qu'elle continue (ce qui s'est passé hier).

Rom1ratm a écrit:

cannelle21 a écrit:

*Fifi* a écrit:Je viens d'apprendre ma date de visite : vendredi prochain ... A 8h ... Va falloir que je sois réveillée ... Et j'espère que les éleves aussi sinon ça va être long ..

Comment présenter l'aide IPR ? Je sais qu'il veut être présenté...

Je vous présente Monsieur.... qui est venu voir comment nous travaillons ensemble.

J'ai sorti ça à mes élèves qui ont tous repris en coeur "BONJOUUUUUURRRR MONSIEUUUUUUUUUUUURRRRRRRRRRRRRRRR" ( des 2nd )

J'étais

Un portable sonne, je confisque.

Un deuxième portable sonne, je commence vraiment à m'énerver en demandant d'où ça sort.

Spoiler:
La classe éclate de rire.
J'étais :lol:

:shock: C'est un peu déplacé de la part de l'inspecteur, non?

zizza a écrit:

:shock: C'est un peu déplacé de la part de l'inspecteur, non?

Il y en a aussi qui parlent pendant toute l'heure avec le chef s'il est présent... et qui après viennent te reprocher ça ça et ça parce que tu ne l'as pas fait, pas dit... alors que si.

C'est comme aux oraux de Capes : un guguss du jury dormait pendant le passage d'une candidate que j'avais été voir... V'là les questions après.

kiwi a écrit:

zizza a écrit:

:shock: C'est un peu déplacé de la part de l'inspecteur, non?

Il y en a aussi qui parlent pendant toute l'heure avec le chef s'il est présent... et qui après viennent te reprocher ça ça et ça parce que tu ne l'as pas fait, pas dit... alors que si.

C'est comme aux oraux de Capes : un guguss du jury dormait pendant le passage d'une candidate que j'avais été voir... V'là les questions après.

Je crois que mon IPR a eu un comportement similaire avec une collègue stagiaire qui redouble. Elle avait passé toute l'heure de l'inspection à regarder son ordinateur, donc n'a vraisemblablement rien écouté, alors que le cours s'était bien passé aux dires de la stagiaire en tout cas. Résultat des courses: elle redouble.

Bon, entre ma chef qui est malveillante, et l'IPR qui semble se comporter ainsi (même si je n'ai pas vraiment de preuves concrètes), j'ai bon espoir pour ma titularisation... Rolling Eyes

kiwi a écrit:

zizza a écrit:

:shock: C'est un peu déplacé de la part de l'inspecteur, non?

Il y en a aussi qui parlent pendant toute l'heure avec le chef s'il est présent... et qui après viennent te reprocher ça ça et ça parce que tu ne l'as pas fait, pas dit... alors que si.

C'est comme aux oraux de Capes : un guguss du jury dormait pendant le passage d'une candidate que j'avais été voir... V'là les questions après.

ah ça, ça m'est arrivé....le mec était complètement avachi et a gardé les yeux fermés pendant tout mon exposé. Manquait plus que la bave au coin des lèvres et les ronflements...sympa!

Sinon, l'année dernière, l'inspectrice est rentrée dans la salle avec quelques minutes de retard parce que quelqu'un l'appelait sur son portable et au bout de 5 min d'entretien après le cours, son portable a encore sonné et elle est sortie (en s'excusant of course)

Dites, on parle de quoi dans un entretien ?

Mais Fifi, c'est pour ta visite-conseil que vient l'IPR (si je n'ai pas mal compris)?
Dans tous les cas, courage!! fleurs

Je crois que durant l'entretien, on te pose des questions sur ta pratique, par exemple pourquoi tu as fait telle chose plutôt qu'une autre.

*Fifi* a écrit:Dites, on parle de quoi dans un entretien ?

Du cours en principe Smile

L'année dernière on a parlé de tout sauf du cours ceci dit....

zizza a écrit:Mais Fifi, c'est pour ta visite-conseil que vient l'IPR (si je n'ai pas mal compris)?

Oui, pourquoi ? Dans tous les cas j'ai un entretien à la suite.

Non rien, je me posais juste la question. Bonne chance!

Et en ce qui concerne la visite pour notre titularisation, est-ce qu'elle peut donner lieu à une augmentation de notre note pédagogique (qui, si j'ai bien compris, est établie pour les stagiaires à partir de leur classement au concours)? Ou bien est-ce que l'IPR juge seulement de notre aptitude à être titularisé ou non?

Kalliopé a écrit:Et en ce qui concerne la visite pour notre titularisation, est-ce qu'elle peut donner lieu à une augmentation de notre note pédagogique (qui, si j'ai bien compris, est établie pour les stagiaires à partir de leur classement au concours)? Ou bien est-ce que l'IPR juge seulement de notre aptitude à être titularisé ou non?

Si tu es certifié non, la note ne bouge pas. Elle bougera seulement lors de ta 1ère vraie inspection.

De quoi parle-t-on lors d'un entretien? Bah ça dépend...
-de la gestion de classe : le relationnel avec les élèves, d'éventuels problèmes de discipline et d'éventuels conseils (ça, c'est rare, mais il y a des IPR qui sont très bien).
-un récapitulatif de ta séance : ce que tu as fait, dit. As-tu atteint tes objectifs? Quels étaient-ils? Les points positifs, négatifs. Concernant les points négatifs, ce que tu aurais dû faire, comment... Souvent, ils demandent ton plan de séquence avec l'évaluation prévue. Ce document est à fournir à l'inspecteur.
-un élargissement sur ta pratique : cahier d'un élève, cahier de texte (moi, elle s'en foutait en fait), ton investissement dans des projets, ton travail avec d'autres disciplines...
Pour une inspection normale : tes projets d'évolution de carrière, de mutation...

kiwi a écrit:

Kalliopé a écrit:Et en ce qui concerne la visite pour notre titularisation, est-ce qu'elle peut donner lieu à une augmentation de notre note pédagogique (qui, si j'ai bien compris, est établie pour les stagiaires à partir de leur classement au concours)? Ou bien est-ce que l'IPR juge seulement de notre aptitude à être titularisé ou non?

Si tu es certifié non, la note ne bouge pas. Elle bougera seulement lors de ta 1ère vraie inspection.

De quoi parle-t-on lors d'un entretien? Bah ça dépend...
-de la gestion de classe : le relationnel avec les élèves, d'éventuels problèmes de discipline et d'éventuels conseils (ça, c'est rare, mais il y a des IPR qui sont très bien).
-un récapitulatif de ta séance : ce que tu as fait, dit. As-tu atteint tes objectifs? Quels étaient-ils? Les points positifs, négatifs. Concernant les points négatifs, ce que tu aurais dû faire, comment... Souvent, ils demandent ton plan de séquence avec l'évaluation prévue. Ce document est à fournir à l'inspecteur.
-un élargissement sur ta pratique : cahier d'un élève, cahier de texte (moi, elle s'en foutait en fait), ton investissement dans des projets, ton travail avec d'autres disciplines...
Pour une inspection normale : tes projets d'évolution de carrière, de mutation...

Nous n'avons parlé que de ça en fait l'année dernière...pendant 20 min à peu près. C'est tout.