"Il faut être lucide, l’école de la République française n’est plus à la hauteur"

Isis39 a écrit:Non mais sérieux ??

"On m'a dit : il y a déjà des projets d'établissement. Ça fait 5 ans que je suis président de la République, je n'étais pas au courant. Demandez à beaucoup de directeurs, ils ne sont souvent pas au courant."
Malaise... pic.twitter.com/2TF2L1fQjc

— Marie-Laure GB (@MarieLaureGB) August 25, 2022

INCROYABLE !
Désolé, je n'ai pas lu vos contrib depuis, mais je suis tellement atterré par une telle déclaration, et en plus, vindicative.
"Je n'étais pas au courant !"
Les "Directeurs" ne seraient pas au courant.... C'est quoi un "directeur" ? Un directeur d'école ? Un proviseur ? Un principal... ? L'imprécision en dit long sur la direction de notre Etat concernant l'EN.
Nan, sérieux,  il y a 44.000 écoles (plus) en 2019 et il n'est pas au courant qu'il y a des "projets" ? Foutaises ! [Modéré]

Avant 1789 on disait que "il faudrait que notre bon roi soit au courant...". Là notre mauvais roi ne peut pas ne pas être au courant.

Il mélange allègrement second et premier degré.

Il faut être lucide, le président de la République française n'est plus à la hauteur.

Proflambdada a écrit:

Cath a écrit:

Proflambdada a écrit:

zigmag17 a écrit:

C'est l'idée.  C'est pour ça qu'on commence à agiter la possibilité des passerelles pour aller bosser en collège.
Sans compter le nombre de collègues d'enseignement pro qui devront changer de spécialité ( ou partir à perpète).

+1000
Oui, comme cela moins de manque de profs en collège, pas besoin de recruter à gogo et facilité pour reclasser les profs de matières générales de LP en manque d'heures. Les profs de matières professionnelles vont aussi devoir s'attendre à pas mal de changement mais c'est en "marche" depuis quelques années déjà... Je ne sais pas à quelle sauce les profs de collège vont être mangés à l'avenir mais, aujourd'hui,  je plains fortement les collègues de professionnel..

On est au-delà de l'agitation de chiffon (rouge) : le décret permettant aux PLP d'enseigner en collège et LGT est paru en juin ( de mémoire).

Tout se tient alors ! Mais il y a quand même un souci... Les collègues de PLP sont sur deux disciplines et ils maîtrisent souvent beaucoup plus une matière qu'une autre... Je connais une prof d'anglais en plp qui a de sérieuses lacune en français par exemple (car de formation initiale en anglais.. Sans jugement (je précise). Ce n'est pas un cas isolé. Forcément, on est rarement spécialiste en tout. Alors que se passera-t-il ? Ils pourront quand même enseigner les deux matières indifféremment ? Au lycée aussi ??

Avec beaucoup de cynisme, je vais répondre que nos gouvernants se moquent des compétences professionnelles des enseignants. Ce qui compte c'est la logique comptable, que la garderie puisse avoir lieu.
De plus, si les enseignants ou contractuels sont en difficultés, c'est encore un argument pour dire qu'ils sont mauvais et pour s'en débarrasser.

Jacq a écrit:

Isis39 a écrit:Non mais sérieux ??

"On m'a dit : il y a déjà des projets d'établissement. Ça fait 5 ans que je suis président de la République, je n'étais pas au courant. Demandez à beaucoup de directeurs, ils ne sont souvent pas au courant."
Malaise... pic.twitter.com/2TF2L1fQjc

— Marie-Laure GB (@MarieLaureGB) August 25, 2022

INCROYABLE !
Désolé, je n'ai pas lu vos contrib depuis, mais je suis tellement atterré par une telle déclaration, et en plus, vindicative.
"Je n'étais pas au courant !"
Les "Directeurs" ne seraient pas au courant.... C'est quoi un "directeur" ? Un directeur d'école ? Un proviseur ? Un principal... ? L'imprécision en dit long sur la direction de notre Etat concernant l'EN.
Nan, sérieux,  il y a 44.000 écoles (plus) en 2019 et il n'est pas au courant qu'il y a des "projets" ? Foutaises ! [Modéré]

Avant 1789 on disait que "il faudrait que notre bon roi soit au courant...". Là notre mauvais roi ne peut pas ne pas être au courant.

Totalement hallucinant en effet. C'est moi ou  il est vexé d'avoir dit une énorme bêtise ?

À deux doigts de découvrir l'existence des conseils d'administration... #OnEstPrêts https://t.co/KmHZDW031L

— SNES-FSU (@SNESFSU) August 25, 2022

Caspar a écrit:

Jacq a écrit:

Isis39 a écrit:Non mais sérieux ??

"On m'a dit : il y a déjà des projets d'établissement. Ça fait 5 ans que je suis président de la République, je n'étais pas au courant. Demandez à beaucoup de directeurs, ils ne sont souvent pas au courant."
Malaise... pic.twitter.com/2TF2L1fQjc

— Marie-Laure GB (@MarieLaureGB) August 25, 2022

INCROYABLE !
Désolé, je n'ai pas lu vos contrib depuis, mais je suis tellement atterré par une telle déclaration, et en plus, vindicative.
"Je n'étais pas au courant !"
Les "Directeurs" ne seraient pas au courant.... C'est quoi un "directeur" ? Un directeur d'école ? Un proviseur ? Un principal... ? L'imprécision en dit long sur la direction de notre Etat concernant l'EN.
Nan, sérieux,  il y a 44.000 écoles (plus) en 2019 et il n'est pas au courant qu'il y a des "projets" ? Foutaises ! [Modéré]

Avant 1789 on disait que "il faudrait que notre bon roi soit au courant...". Là notre mauvais roi ne peut pas ne pas être au courant.

Totalement hallucinant en effet. C'est moi ou  il est vexé d'avoir dit une énorme bêtise ?

C'est toi   Il est vexé parce qu'il vient de s'apercevoir que c'est son androïde qui parle à sa place et qu'il n'a pas été bien configuré. Il va prendre cher le stagiaire de 5e!!! (celui qui aura besoin de bosser son orientation un aprem par semaine )

Jenny a écrit:

À deux doigts de découvrir l'existence des conseils d'administration... #OnEstPrêts https://t.co/KmHZDW031L

— SNES-FSU (@SNESFSU) August 25, 2022

 CA marche pour tout ("Quoi? J'apprends qu'il y a des élèves dans les établissements scolaires? Je n'étais pas au courant" etc. )

Les "directeurs", cela en dit long... Cette approximation démontre le décalage avec la réalité de la hiérarchie entre 1er et 2e degré, un peu comme mes élèves ou parents qui au lycée continuent de parler du "directeur"... Mais ils ne sont pas présidents !
[Modéré]

Intervention d'Emmanuel Macron absolument consternante.

Jacq a écrit:Les "directeurs", cela en dit long... Cette approximation démontre le décalage avec la réalité de la hiérarchie entre 1er et 2e degré, un peu comme mes élèves ou parents qui au lycée continuent de parler du "directeur"... Mais ils ne sont pas présidents !
[Modéré]

Ça me choque, en effet, et semble indiquer que Macron ne part que de ces souvenirs d'élève.
"Directeur d'école", "principal", "proviseur" sont des termes officiels dans l'administration, c'est comme si demain il parlait du "préfet de Paris" ou d'un "commissariat de gendarmerie".

Ca ne fait jamais que 5 ans et des brouettes qu'elles sont consternantes, ses déclarations. Et comme ça ne va pas, mais alors pas du tout en s'arrangeant, on peut s'interroger sur ce qu'elles seront dans 5 ans...

Celadon a écrit:Ca ne fait jamais que 5 ans et des brouettes qu'elles sont consternantes, ses déclarations. Et comme ça ne va pas, mais alors pas du tout en s'arrangeant, on peut s'interroger sur ce qu'elles seront dans 5 ans...

Bientôt il faudra en plus essayer de remettre les mots dans le bon ordre. Parce que les extraits de ses déclarations revêtent un sens pour le moins abscons.

Bonsoir, La rentrée approche et je ne l’ai jamais autant appréhendée. Cela fait plus de 25 ans que je travaille. Le métier d’enseignant a tellement changé. Pour certains j’entends. Travailler par projets en se sentant meilleur que les autres. C’est ce que je ressens vraiment. Et moi j’aimerais juste enseigner, transmettre. Être prof de lettres quoi. Pas animateur. Je veux juste partager après cette intervention présidentielle. Je n’ai jamais ressenti avant ce désarroi, suis-je la seule ?

zigmag17 a écrit:

Jenny a écrit:<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr" xml:lang="fr">Macron : les enseignants au début ne vous croient pas. Je vous demande de m'aider dans cette révolution. Vous devez les aider à accoucher de leur projet. Et vous verrez ils font l'expérience de la reconaissance. Le système nous fait confiance.</p>— Café pédagogique (@cafepedagogique) <a href="https://twitter.com/cafepedagogique/status/1562737042769219585?ref_src=twsrc%5Etfw">August 25, 2022</a></blockquote>

Mais qu'est ce qu'il raconte ?
Compétence s'exprimer avec clarté : non acquis.

En fait JC Vandamme est à la tête de l'État français depuis déjà un quinquennat et quelques mois et bon sang personne ne s'en était aperçu.
So aware.

Oh dis donc, je n'ai rien compris. C'est étrange ce discours !

Kenibas10 a écrit:Bonsoir, La rentrée approche et je ne l’ai jamais autant appréhendée. Cela fait plus de 25 ans que je travaille. Le métier d’enseignant a tellement changé. Pour certains j’entends. Travailler par projets en se sentant meilleur que les autres. C’est ce que je ressens vraiment. Et moi j’aimerais juste enseigner, transmettre. Être prof de lettres quoi. Pas animateur. Je veux juste partager après cette intervention présidentielle. Je n’ai jamais ressenti avant ce désarroi, suis-je la seule ?

Non tu n'es pas la seule, loin de là. Chaque année apporte son lot de déconvenues, le métier à perdu tout son sens. Comme tu le dis, la transmission des connaissances cède la place à l'animation. Les projets je ne suis pas contre mais je dis souvent qu'ils doivent être un moyen, pas une fin. Et pas une fin destinée pour certains à se faire mousser et un prétexte en or donné à la hiérarchie pour faire croire que ceux qui n'en montent pas ne font tout simplement rien .
Je travaille en LP . Nous prenons de plein fouet les réformes et tous ces bouleversements qui saccagent notre métier.

Je crois qu il faut tout faire pour ne pas faire ces projets…j’enseigne depuis 5 ans et moi aussi cette notion de projets m’exaspère. J’ai l’impression de me retrouver en entreprise (je l’ai été pendant un certain temps). Cette manière de gérer l’école comme une star t up m’agace…

Jenny a écrit:

Macron : les enseignants au début ne vous croient pas. Je vous demande de m'aider dans cette révolution. Vous devez les aider à accoucher de leur projet. Et vous verrez ils font l'expérience de la reconaissance. Le système nous fait confiance.

— Café pédagogique (@cafepedagogique) August 25, 2022

Mais qu'est ce qu'il raconte ?
Compétence s'exprimer avec clarté : non acquis.

Je ne comprends pas bien, ne connaissant pas Twitter, qui parle ? C'est Macron qui a dit ça ? Ou bien c'est une citation du café pédagogique ?

C'est le café pédagogique qui cite Macron

A ce moment du discours, il évoquait l'expérience marseillaise pour dire en gros aux recteurs : "Oui bon, ces gauchiasses d'enseignants vont être réfractaires, mais après ils auront le sentiment d'être reconnus et comme ça ne leur arrive jamais, ils vous mangeront dans la main même si dans les faits ils bosseront deux fois plus pour des clopinettes."

Le "Je vous demande de m'aider", c'est : "je vous demande de m'aider à manœuvrer ces gauchiasses qui s'entêtent à refuser ma vision du monde."

Pardon, Ecusette, tu ne demandais pas tant d'exégèse mais je n'ai pas pu m'en empêcher. :dehors2:

Kenibas10 a écrit:Et moi j’aimerais juste enseigner, transmettre. Être prof de lettres quoi. Pas animateur. Je veux juste partager après cette intervention présidentielle. Je n’ai jamais ressenti avant ce désarroi, suis-je la seule ?

Je partage tes sentiments. J'enseigne depuis 20 ans. Ce matin, j'entends aux informations que les résultats des élèves français ont chuté depuis 10 ans. Et j'avais envie de crier : Cela fait 10 ans justement que nous alertons, que nous crions dans le désert. Nous avons expliqué, nous avons fait grève, y compris durant le bac. Certains d'entre nous sont morts. Personne ne nous a entendu. Personne ne nous a écouté. Nos discours ont été balayé par une musique lancinante " profs paresseux, rétifs aux réformes, désireux de maintenir leurs "privilèges"". Et aujourd'hui, celui qui a participé activement à cette casse vient en faire le constat en remettant en cause ceux qui l'ont annoncée. C'est très dur à supporter.
Zigmag : tu sais à quel point je comprends ta colère. Le LP, c'est 17 ans de ma vie. Un engagement auquel je croyais. Aujourd'hui je vais avoir des BTS et je me réjouis de retrouver nos élèves. Je vais travailler sur la mythologie. J'avais choisi les figures d'Oedipe et de Médée. Je vais ajouter Cassandre.

Kenibas10 a écrit: Et moi j’aimerais juste enseigner, transmettre. Être prof de lettres quoi. Pas animateur.

C'est pareil pour moi.

Écusette de Noireuil a écrit:

Jenny a écrit:

Macron : les enseignants au début ne vous croient pas. Je vous demande de m'aider dans cette révolution. Vous devez les aider à accoucher de leur projet. Et vous verrez ils font l'expérience de la reconaissance. Le système nous fait confiance.

— Café pédagogique (@cafepedagogique) August 25, 2022

Mais qu'est ce qu'il raconte ?
Compétence s'exprimer avec clarté : non acquis.

Je ne comprends pas bien,  ne connaissant pas Twitter,  qui parle ? C'est Macron qui a dit ça ? Ou bien c'est une citation du café pédagogique ?

Le café pédagogique a retranscrit en direct des extraits du discours de Macron.

Accoucher de leur projet?
Un psy pour décrypter (accoucher) l’imaginaire présidentiel, svp ?
La métaphore est vraiment très, très curieuse.

Sisyphe a écrit:

Kenibas10 a écrit:Et moi j’aimerais juste enseigner, transmettre. Être prof de lettres quoi. Pas animateur. Je veux juste partager après cette intervention présidentielle. Je n’ai jamais ressenti avant ce désarroi, suis-je la seule ?

Je partage tes sentiments. J'enseigne depuis 20 ans. Ce matin, j'entends aux informations que les résultats des élèves français ont chuté depuis 10 ans. Et j'avais envie de crier : Cela fait 10 ans justement que nous alertons, que nous crions dans le désert. Nous avons expliqué, nous avons fait grève, y compris durant le bac. Certains d'entre nous sont morts. Personne ne nous a entendu. Personne ne nous a écouté. Nos discours ont été balayé par une musique lancinante " profs paresseux, rétifs aux réformes, désireux de maintenir leurs "privilèges"". Et aujourd'hui, celui qui a participé activement à cette casse vient en faire le constat en remettant en cause ceux qui l'ont annoncée. C'est très dur à supporter.
Zigmag : tu sais à quel point je comprends ta colère. Le LP, c'est 17 ans de ma vie. Un engagement auquel je croyais. Aujourd'hui je vais avoir des BTS et je me réjouis de retrouver nos élèves. Je vais travailler sur la mythologie. J'avais choisi les figures d'Oedipe et de Médée. Je vais ajouter Cassandre.

J'ai enseigné 40 ans. Et j'ai pu en lepa constater les dégâts surtout avec la réforme de 2009. Dégâts pour les élèves surtout et qui ont eu des vonsequences sur notre travail.  En lepa, nous n'avons pas subi la dernière réforme avec le chef d'œuvre, mais le niveau d'un bon nombre d'élèves est tellement bas que nous n'avons cessé de baisser nos exigences à la hauteur de ce qui se passait aux examens.
De plus avec le bac pro en 4 ans, un certain nombre de nos élèves, une fois leur BEP passé, les meilleurs, les plus motivés ( on les encourageait tres tot a y penser) s'engageait dans un bac techno y compris avec un retour à l'EN. Avec ce bac techno, ils ont poursuivi plus facilement et plus loin dans le superieur, avec un panel plus large de metiers. La fin du bac pro en 4 ans participent donc de la baisse de niveau.
En collège 4-3, nos élèves étaient déjà en difficulté mais l'arrivée des EPI a permis la réduction des horaires disciplinaires pour des élèves qui avaient besoin de plus de temps. Sous prétexte qu'on pouvait faire du francais, de l'anglais etc. Pendant nos horaires pluridisciplinaires, il ne fallait pas pleurer. Et je ne parle pas des heures d'accompagnement en classe entière ( avec des élèves en difficulté, et pas des petites) que la direction et la pp présente comme des heures de soutien, c'est la catastrophe. Mais ça c'est le cas de mon lep.
En fait depuis des années, ON présente les disciplines qu'elles qu'elles soient comme des " souffrances" pour les élèves donc ON réduit les horaires de fond et ON présente le reste comme du ludique.
Cette baisse n'est pas le fait des enseignants mais des dispositifs que les Instituions nous obligent à mettre en place.
J'ai pu voir quelques noms des conseillers sous Blanquer, ils sont encore là. Combien savent ce qui se passe dans nos classes? Quand je dis " savent", je ne leur demande pas d'avoir enseigné mais à minima de s'y être intéressé longuement auprès des personnes qui y travaillent ou y ont travaillé ( pas forcément des syndicalistes) donc des praticiens.
Vous allez me dire qu'il y a eu des ministres médecins et aujourd'hui encore et l'hôpital est malade.
On manque de pompiers mais on ferme des casernes donc on éloigne les volontaires et on degoute les professionnels ( on commence à les recouvrir ou en construire de nouvelles,  mais le mal est fait)
Ce ne sont quand même pas les enseignants, les soignants, les pompiers etc. qui ont cassé leurs outils de travail.
Donc notre PR et les autres avant ont cassé nos outils et maintenant ils nous , vous, expliquent qu'il faut réparer. Un verre cassé reste un verre cassé même bien réparé,
Une rémunération en augmentation, tant mieux pour vous. Moi j'ai déjà perdu car retraitée. Je serais sans doute restée un peu plus si mes vibrations de travail, d'enseignement ( aggravées pas le covid) y avait été meilleures.

Kenibas10 a écrit:Et moi j’aimerais juste enseigner, transmettre. Être prof de lettres quoi. Pas animateur. Je veux juste partager après cette intervention présidentielle. Je n’ai jamais ressenti avant ce désarroi, suis-je la seule ?

Tu n’es pas seul. Moi j’aimerai juste enseigner et transmettre.

En technologie je ne transmets plus rien au lycée, à peine une initiation et seulement lorsque l’on est pas pris en tenaille entre le «travail en équipe» qui tire tout le monde vers le bas, les élèves qui savent à peine lire et écrire, les parents qui exigent des rendez-vous, la vie scolaire qui …  

Alors tout ca, c’est du vent. C’est juste un discours pour tenir quelques années de plus et faire ses petites affaires.

youpeka a écrit:

Kenibas10 a écrit:Et moi j’aimerais juste enseigner, transmettre. Être prof de lettres quoi. Pas animateur. Je veux juste partager après cette intervention présidentielle. Je n’ai jamais ressenti avant ce désarroi, suis-je la seule ?

Tu n’es pas seul. Moi j’aimerai juste enseigner et transmettre.

En technologie je ne transmets plus rien au lycée, à peine une initiation et seulement lorsque l’on est pas pris en tenaille entre le «travail en équipe» qui tire tout le monde vers le bas, les élèves qui savent à peine lire et écrire, les parents qui exigent des rendez-vous, la vie scolaire qui …  

Alors tout ca, c’est du vent. C’est juste un discours pour tenir quelques années de plus et faire ses petites affaires.

Et pourquoi pas les éduquer à réfléchir au moment de voter !?