Salaire et coût de la vie, vous y arrivez ?

Leclochard: Je n'en doute pas. Après, je ne dirais pas que c'est le bonheur, c'est surtout la disparition de l'angoisse qui me rend contente !
Pour te répondre, pas trop de stages, mais beaucoup de temps partiels à 32, 33, et même 34,5h, qui diminuent plus le salaire que les horaires.

HS:

ninie88 a écrit:Leclochard: Je n'en doute pas. Après, je ne dirais pas que c'est le bonheur, c'est surtout la disparition de l'angoisse qui me rend contente !
Pour te répondre, pas trop de stages, mais beaucoup de temps partiels à 32, 33, et même 34,5h, qui diminuent plus le salaire que les horaires.

HS:

C'est pourtant une définition du bonheur selon les Epicuriens. Si tu arrives à te contenter de ce que tu as déjà, c'est suffisant.

C'est la pire chose qui pouvait lui arriver. A l'exception de quelques secteurs, le pays s'enfonce. Je ne sais pas si on pourra s'en sortir sans une révolution.

J'ai tout de même du mal à concevoir qu'un prof titulaire, célibataire sans enfant ou en couple sans enfant avec un conjoint de situation équivalente, puisse avoir du mal à boucler les fins de mois. Je conçois bien sûr qu'avec des enfants, ce n'est pas du tout la même histoire.

OK les profs sont mal payés par rapport à leur niveau d'étude, OK les profs sont mal payés par rapport à la moyenne de l'UE, mais NON les profs titulaires (à compter de l'échelon 3 donc) ne sont pas précaires au niveau financier. D'autres catégories de population sont bien plus précaires que nous, et eux je pense peuvent légitimement se plaindre. Ce qui ne m'empêche pas de trouver scandaleux certains aspects de notre rémunération, notamment le gel de point d'indice depuis 2010, et le fait plus général que le pouvoir d'achat de la profession s'est écroulé en quelques dizaines d'années...

800€ de loyer en rp ? pas plus , c'est possible ?

Plutarque a écrit:
J'ai tout de même du mal à concevoir qu'un prof titulaire, célibataire sans enfant ou en couple sans enfant avec un conjoint de situation équivalente, puisse avoir du mal à boucler les fins de mois. Je conçois bien sûr qu'avec des enfants, ce n'est pas du tout la même histoire.

J'avais du mal moi aussi à le concevoir jusqu'à ce que taxe d'habitation, taxe foncière et impôts divers augmentent fortement. Être célibataire c'est assumer seul un certain nombre de charges qu'un couple partage. Une voiture, une chaudière qui lâchent, quand on est seul, ce n'est pas simple... Je vois très clairement la différence avec mes amis en couple qui gagnent chacun un salaire équivalent au mien : leur vie est très confortable quand moi je tire la langue.

Niht a écrit:

Plutarque a écrit:
J'ai tout de même du mal à concevoir qu'un prof titulaire, célibataire sans enfant ou en couple sans enfant avec un conjoint de situation équivalente, puisse avoir du mal à boucler les fins de mois. Je conçois bien sûr qu'avec des enfants, ce n'est pas du tout la même histoire.

J'avais du mal moi aussi à le concevoir jusqu'à ce que taxe d'habitation, taxe foncière et impôts divers augmentent fortement. Être célibataire c'est assumer seul un certain nombre de charges qu'un couple partage. Une voiture, une chaudière qui lâchent, quand on est seul, ce n'est pas simple... Je vois très clairement la différence avec mes amis en couple qui gagnent chacun un salaire équivalent au mien : leur vie est très confortable quand moi je tire la langue.

+1
1800€ de salaire (échelon 6), et environ 1300 de charges par mois, sans compter la nourriture et l'essence (loyer, impôts, prêt voiture, assurance, mutuelle, internet, portable, banque, mon seul luxe étant la pension de mon cheval qui n'est pas si chère (185€) et que je compense par un petit loyer (485€, mais mon appart est un peu rustique du coup, c'est pas le grand luxe), EDF, GDF)

Je (nous ) m'en tire difficilement, et clairement la faute aux enfants et comme le dit très justement Leclochard, aux nouvelles envies dès que l'on gagne un peu plus  . Enfin pour être honnêtes, nos salaires me permettent  tout de même d'être à mi-temps, choix difficile à tenir au bout de la deuxième année, mais c'est un luxe ! Je devrais reprendre à temps plein en septembre et cela tombera bien financièrement. Nous misons beaucoup sur la culture de nos enfants: musique qui nous coûte chère (violon à 10 000 euros, violoncelle à 18 000 euros...) mais voitures pourries de plus de 20 ans données par la famille, peu de sorties mais randonnées en montagne, baignade dans les lacs...Le ski en grande station à 30 minutes nous est inaccessible pour 5 !
Moi PE à 2200 euros (à temps plein ), mon mari chercheur à 3300 euros, trois enfants, aucun bien de nos familles, et 1400 euros de remboursement de crédit.

maikreeeesse a écrit: Nous misons beaucoup sur la culture de nos enfants: musique qui nous coûte chère (violon à 10 000 euros, violoncelle à 18 000 euros...) mais voitures pourries de plus de 20 ans données par la famille, peu de sorties mais randonnées en montagne, baignade dans les lacs...Le ski en grande station à 30 minutes nous est inaccessible pour 5 !.

 Il faut espérer qu'ils soient motivés ! :shock: :shock: Sont-ils musiciens de haut niveau ? (je précise que ce n'est pas une critique mais de telles sommes m'étonnent ;  je n'aurais jamais imaginé un tel coût pour ces instruments : avec un zéro de moins, cela m'aurait déjà paru cher, mais là... :shock: )

Hermione0908 a écrit:

Niht a écrit:

Plutarque a écrit:
J'ai tout de même du mal à concevoir qu'un prof titulaire, célibataire sans enfant ou en couple sans enfant avec un conjoint de situation équivalente, puisse avoir du mal à boucler les fins de mois. Je conçois bien sûr qu'avec des enfants, ce n'est pas du tout la même histoire.

J'avais du mal moi aussi à le concevoir jusqu'à ce que taxe d'habitation, taxe foncière et impôts divers augmentent fortement. Être célibataire c'est assumer seul un certain nombre de charges qu'un couple partage. Une voiture, une chaudière qui lâchent, quand on est seul, ce n'est pas simple... Je vois très clairement la différence avec mes amis en couple qui gagnent chacun un salaire équivalent au mien : leur vie est très confortable quand moi je tire la langue.

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1800€ de salaire (échelon 6), et environ 1300 de charges par mois, sans compter la nourriture et l'essence (loyer, impôts, prêt voiture, assurance, mutuelle, internet, portable, banque, mon seul luxe étant la pension de mon cheval qui n'est pas si chère (185€) et que je compense par un petit loyer (485€, mais mon appart est un peu rustique du coup, c'est pas le grand luxe), EDF, GDF)

Les frais fixes, c'est ça qui plombe nos mois.
Soyons sérieux, nous gagnons peu et en prime, nous sommes des classes moyennes harcelées par les diverses taxes et impots.
Je trouve cela inadmissible.
Certes, qui ne gagne rien et ne peut manger à sa faim ne paie pas d'impôt, il y a toujours plus malheureux blabla,je veux bien l'entendre.
Mais il faut entendre aussi que mon salaire rembourse mon loyer, mes impots, mon prêt bagnole et? Et rien, c'est tout.

maikreeeesse a écrit:Je (nous ) m'en tire difficilement, et clairement la faute aux enfants et comme le dit très justement Leclochard, aux nouvelles envies dès que l'on gagne un peu plus  . Enfin pour être honnêtes, nos salaires me permettent  tout de même d'être à mi-temps, choix difficile à tenir au bout de la deuxième année, mais c'est un luxe ! Je devrais reprendre à temps plein en septembre et cela tombera bien financièrement. Nous misons beaucoup sur la culture de nos enfants: musique qui nous coûte chère (violon à 10 000 euros, violoncelle à 18 000 euros...) mais voitures pourries de plus de 20 ans données par la famille, peu de sorties mais randonnées en montagne, baignade dans les lacs...Le ski en grande station à 30 minutes nous est inaccessible pour 5 !
Moi PE à 2200 euros (à temps plein ), mon mari chercheur à 3300 euros, trois enfants, aucun bien de nos familles, et 1400 euros de remboursement de crédit.

Avec 10 enfants à l'université donc...

Habitant dans un bled paumé, sans permis, je peux dire que je m'en sors puisqu'on n'a aucun loisir accessible. Pas de resto, pas de ciné, pas de librairie: ici, il n'y a que des vaches et l'ennui.
Bon, dans mon foyer nous avons un salaire (le mien) pour deux et j'ai mon permis à financer, ce qui fait qu'on ne roule pas sur l'or. M'enfin, ça n'a rien à voir avec la galère avant que je ne trouve mon poste d'EAP en L3 (j'étais déjà partie de la maison familiale).

Il y a dix, les 3 impôts (revenus, locaux, fonciers) représentaient 8,08% des nos salaires aujourd'hui 12,97%.
Il y a dix ans l'énergie (gaz, bois, électricité) représentaient 1,51% de nos salaires, aujourd'hui 2,39%. Je passe l'investissement en isolation et amélioration du système de chauffage moins gourmand !
On continue... ?
La seule ligne budgétaire qui a baissée, paradoxalement, c'est celle des communications (Internet, téléphones, lignes mobiles +3 entre temps).

Dans mon coin, la seule façon de s'en sortir, c'est d'avoir un conjoint qui bosse en Suisse, car le coût de la vie est extrêmement élevé. Nous payons 1500 euros de loyer, et les courses pour 2 nous reviennent à 130 euros par semaine, et nous ne faisons pas d'excès (peu de viande, pas d'alcool, pas de produits de luxe)... Il faut ajouter l'essence et l'entretien des 2 voitures, indispensables vu que les transports en commun sont quasi inexistants.

Je plains mes collègues qui sont en attente d'un logement social, et qui, faute de place, doivent habiter plus loin du lycée, et passent plus de 2h par jour dans les bouchons.

1500€ de loyer ! Vous avez combien de m² si ce n'est pas indiscret ? :shock:

Nous avons de la chance, nous ne nous privons de rien. Ce n'est pas grâce à mon salaire que cela est rendu possible, je vous rassure, mais bon je ne vais pas me plaindre. On arrive à voyager, économiser aussi. Nous avons eu de la chance au début de notre relation de faire deux opérations immobilières assez fructueuses.

BlackMail a écrit:1500€ de loyer ! Vous avez combien de m² si ce n'est pas indiscret ? :shock:

70m². C'est vrai que c'est grand, hein, on ne se plaint pas. Mais c'est un appartement dans un vieil immeuble, dans un village paumé, où il y a plus de vaches que d'habitants, donc c'est quand même très cher pour ce que c'est !

Oui... bon courage !

Avec deux salaires de jeunes enseignants, nous gagnons 3300 euros par mois. Nous avons la "chance" de vivre dans un coin qui ne fait rêver personne donc notre maison de 100 m2 ne nous coûte "que" 630 euros par mois en location. Et bien pourtant nous finissons toujours le mois à zéro car nous faisons le choix conscient de ne pas nous priver, notamment sur la bouffe. Je cuisine beaucoup mais avec des ingrédients de qualité et chers (bio, viande chez le boucher label rouge, fromages...). J'estime notre budget bouffe à 800 euros par mois. La voiture nous coûte assez cher car mon compagnon a beaucoup de route pour le travail. Il y a aussi le gaz et les impôts qui sont assez conséquents.
Les économies, on les fait de plus en plus sur les sorties (peu de tentations dans notre bled), le "hight tech" (j'ai un forfait à 10 euros) et les vacances (une semaine l'été, en camping).
Nous avons peu d'économies et nous savons que nous ne pourrons pas dépasser les 800 euros de traites quand nous achèterons une maison.
C'est un choix de vie, on profite, mais je crains que cela devienne dur quand nous serons parents car il faudra rabaisser notre niveau de vie. Peut-être que l'on est en train de manger notre pain blanc mais vu tous les sacrifices que nous avons faits pour l'EN, je ne supporterais pas d'avoir en plus à me serrer la ceinture.
Je ne sais vraiment pas comment font les gens qui gagnent moins que nous, je les plains vraiment. En dessous de 1500 euros par mois et par personne je trouve que c'est dur, à moins de s'habituer à manger de la bouffe de mauvaise qualité et peu diversifiée (ou d'arrêter la viande), ou d'être un grand adepte du bricolage, du recyclage, des "bonnes affaires" en tout genre....

Réduire et/ou arrêter la viande est une bonne chose, pour le porte monnaie comme pour la planète, recycler aussi, acheter d'occasion, y compris, grands dieux, des vêtements.

Bref consommer autrement, sans forcément dégrader son niveau de vie sur l'essentiel, ça devient nécessaire avec un petit budget, mais c'est un réflexe à avoir même lorsqu'on a les moyens.

On peut (très) bien manger en gagnant 1500 euros, le cliché de la bouffe de mauvaise qualité et peu diversifiée ne tient pas, sauf lorsqu'on n'a pas l'éducation ad hoc sur la nourriture et la cuisine.

sansara a écrit:

BlackMail a écrit:1500€ de loyer ! Vous avez combien de m² si ce n'est pas indiscret ? :shock:

70m². C'est vrai que c'est grand, hein, on ne se plaint pas. Mais c'est un appartement dans un vieil immeuble, dans un village paumé, où il y a plus de vaches que d'habitants, donc c'est quand même très cher pour ce que c'est !

Ce tarif prohibitif est-il dû à la proximité de la Suisse ? Parce que l'endroit tel que décrit, ce n'est pas l'IDF, tout de même !

Celadon a écrit:

sansara a écrit:

BlackMail a écrit:1500€ de loyer ! Vous avez combien de m² si ce n'est pas indiscret ? :shock:

70m². C'est vrai que c'est grand, hein, on ne se plaint pas. Mais c'est un appartement dans un vieil immeuble, dans un village paumé, où il y a plus de vaches que d'habitants, donc c'est quand même très cher pour ce que c'est !

Ce tarif prohibitif est-il dû à la proximité de la Suisse ? Parce que l'endroit tel que décrit, ce n'est pas l'IDF, tout de même !

Oui, c'est la joie des zones frontalières... Presque le prix d'un appartement parisien, mais en pleine campagne/montagne.

C'est dingue ! Vous payez cher l'augmentation mécanique récente de 30 % des salaires frontaliers...

Remarque dans certain pays où le smic vient de passer à 146 E environ, les loyers sont inaccessibles, montagne, mer ou campagne.

Quand j'étais en métropole, je gagnais en gros 2500 € (agrégé echelon 5 avec PP et quelques HS) et j'habitais dans un appart F3.
J'ai décidé d'aller voir ailleurs et je suis parti à la Réunion.
Aujourd'hui, avec ma compagne, on perçoit en gros 7500 € par mois, on vit dans une maison de 120 m^2, on va au ciné et au resto toutes les semaines, on fait 2-3 voyages par an (Afrique du Sud, Inde, ile Maurice, ...)

Je ne saurais trop conseiller à ceux qui trouvent leur revenus trop faibles de partir dans les DOM !

Rosanette a écrit:Réduire et/ou arrêter la viande est une bonne chose, pour le porte monnaie comme pour la planète, recycler aussi, acheter d'occasion, y compris, grands dieux, des vêtements.

Bref consommer autrement, sans forcément dégrader son niveau de vie sur l'essentiel, ça devient nécessaire avec un petit budget, mais c'est un réflexe à avoir même lorsqu'on a les moyens.

On peut (très) bien manger en gagnant 1500 euros, le cliché de la bouffe de mauvaise qualité et peu diversifiée ne tient pas, sauf lorsqu'on n'a pas l'éducation ad hoc sur la nourriture et la cuisine.

Oui je sais, je connais des gens qui parviennent à manger bio et sain avec peu de moyens. Mais leur régime alimentaire est frugal à mes yeux. Je suis très gourmande, j'aime la viande, les pâtisseries, le bon café et le fromage. Ça me fait un poste de dépenses important. J'aime aussi l'idée d'acheter les aliments à leur vrai prix, celui qui permet au producteur de vivre décemment. Je suis parfois choquée du prix si faible des légumes au supermarché.
Je n'ai plus le chiffre en tête mais je me souviens d'avoir vu que la proportion du budget d'un ménage qui va dans l'alimentaire a considérablement baissé depuis 50 ans, pendant que celle qui va au logement ou à l'équipement technologique augmentait.
Je suis souvent étonnée de voir les gens plus offusqués devant le prix du kilo de pâtes ou de saucisses que devant le montant des loyers ou des forfaits de téléphone...

Ragnetrude a écrit:

Rosanette a écrit:Réduire et/ou arrêter la viande est une bonne chose, pour le porte monnaie comme pour la planète, recycler aussi, acheter d'occasion, y compris, grands dieux, des vêtements.

Bref consommer autrement, sans forcément dégrader son niveau de vie sur l'essentiel, ça devient nécessaire avec un petit budget, mais c'est un réflexe à avoir même lorsqu'on a les moyens.

On peut (très) bien manger en gagnant 1500 euros, le cliché de la bouffe de mauvaise qualité et peu diversifiée ne tient pas, sauf lorsqu'on n'a pas l'éducation ad hoc sur la nourriture et la cuisine.

Oui je sais, je connais des gens qui parviennent à manger bio et sain avec peu de moyens. Mais leur régime alimentaire est frugal à mes yeux. Je suis très gourmande, j'aime la viande, les pâtisseries, le bon café et le fromage. Ça me fait un poste de dépenses important. J'aime aussi l'idée d'acheter les aliments à leur vrai prix, celui qui permet au producteur de vivre décemment. Je suis parfois choquée du prix si faible des légumes au supermarché.
Je n'ai plus le chiffre en tête mais je me souviens d'avoir vu que la proportion du budget d'un ménage qui va dans l'alimentaire a considérablement baissé depuis 50 ans, pendant que celle qui va au logement ou à l'équipement technologique augmentait.
Je suis souvent étonnée de voir les gens plus offusqués devant le prix du kilo de pâtes ou de saucisses que devant le montant des loyers ou des forfaits de téléphone...  

Whypee a mis le doigt sur un aspect important: - la part des dépenses contraintes a beaucoup augmenté ces dernières années (logement principalement), ce qui fait que les personnes qui n'ont pas vu leur revenus croître en proportion ont l'impression d'étouffer "financièrement". Le traitement d'un professeur est presque le même qu'il y a quinze ans ! C'est honteux.

Rosannette a raison: on peut se nourrir correctement pour peu cher à condition de limiter certains produits. Depuis qu'on ne mange plus de viande ou du fromage à tous les repas, c'est beaucoup plus facile de choisir des fruits et des légumes de qualité. Le dimanche, j'en achète pour quinze euros -du bio seulement. Je sais que ça fera trois repas pour quatre -deux petits enfants. Mais pour cela, il faut savoir cuisiner (purée, soupe, salade de fruits). Je n'achète presque que des livres d'occasion. C'est une belle économie.