- henrietteMédiateur
Si 25 ou 30 enseignants du même établissement font état d'épuisement quasi simultanément, difficile de prétendre que "tout va très bien", je pense.
- User20401Vénérable
Oui, on en revient à la nécessaire action collective. Mais franchement, ce que je vois autour de moi me déprime. Les collègues ont peur de leur ombre. Et les petites écoles, dans le coin, rendent une action collective compliquée, puisque même si tous les enseignants d'une école "se liguent", ça fait 3 ou 4 enseignants. Et difficile de mobiliser autour parce que tout le monde a le nez dans le guidon et pas le temps de faire le tour des écoles.
Ici, même pour écrire à l'IEN au nom de tous les enseignants de l'école, pour lui demander des précisions sur un mail manifestement en contradiction avec la loi (je ne détaille pas plus volontairement), on dirait qu'on risque la peine capitale, tellement les collègues ont peur. Du coup, je sens que ça ne se fera pas.
Bref, vu des bureaux de la DSDEN, tout va bien, Madame la marquise.
Ici, même pour écrire à l'IEN au nom de tous les enseignants de l'école, pour lui demander des précisions sur un mail manifestement en contradiction avec la loi (je ne détaille pas plus volontairement), on dirait qu'on risque la peine capitale, tellement les collègues ont peur. Du coup, je sens que ça ne se fera pas.
Bref, vu des bureaux de la DSDEN, tout va bien, Madame la marquise.
- bobdomNiveau 8
trompettemarine a écrit:C'est l'argument avancé par notre Cde, avec le chiffre de 84 % de prépa en présentiel en France.
Attention, je ne cautionne pas.
Je confirme. Les classes peu chargées peuvent conserver l'enseignement à temps plein sur place. Mais les classes les plus chargées (des lycées les plus importants) conservent aussi le plus souvent un enseignement en présence également pour la raison que tu indiques. Avec parfois des classes à 50 étudiants...
- PointàlaligneExpert
Ilona a écrit:kaktus65 a écrit:La multiplication des cas dans le secondaire ne va pas du tout dans le sens de la baisse des contaminations actuelles. On verra bien d'ici une bonne semaine mais si la tendance remonte au niveau national, on saura d'où viennent une bonne partie de contaminations.
Les enseignants constituent le réservoir naturel du virus, l'Ifrap recommande un abattage massif prenant exemple sur le Danemark et ses visons.
- TivinouDoyen
youpeka a écrit:Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Moi ca me parait une bonne idée. La hiérarchie pourrai par là recevoir des centaines de milliers de mails de choses factuelles à traiter.
Je suis tout à fait d'accord avec l'idée, que je m'apprête à pousser plus loin dès demain. Je ne ferai entrer les élèves en classe que quand j'aurai convenablement aéré la salle et désinfecté mon poste de travail. Pendant ce temps, les élèves resteront dans le couloir, et je me garderai bien de leur demander le silence. Marre.
- amethysteDoyen
Covid-19 : les médecins scolaires bientôt chargés du contact-tracing?
Inutile de dire que, vu l'état de la médecine scolaire, on n'est pas sorti des ronces. Enfin, Blanquer pourra parader, il n'y aura plus AUCUN cluster.
Pour faire face au pic épidémique qui submerge les équipes des agences régionales de santé, le ministère envisage de déléguer la recherche des cas-contact à l'école, au collège, au lycée et à la fac à la médecine scolaire et universitaire. Des mesures similaires sont envisagées dans les crèches, les entreprises et les prisons.
Inutile de dire que, vu l'état de la médecine scolaire, on n'est pas sorti des ronces. Enfin, Blanquer pourra parader, il n'y aura plus AUCUN cluster.
- DicloniaExpert
Tivinou a écrit:youpeka a écrit:Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Moi ca me parait une bonne idée. La hiérarchie pourrai par là recevoir des centaines de milliers de mails de choses factuelles à traiter.
Je suis tout à fait d'accord avec l'idée, que je m'apprête à pousser plus loin dès demain. Je ne ferai entrer les élèves en classe que quand j'aurai convenablement aéré la salle et désinfecté mon poste de travail. Pendant ce temps, les élèves resteront dans le couloir, et je me garderai bien de leur demander le silence. Marre.
C'est déjà ce que je fais... sauf que je demande le silence... je ne vais plus le demander... je m'épuiserai un peu moins...
- Thierry75Niveau 10
Un peu hs, mais je le poste quand même : les écoles sont fermées dans la région de Calabre (lu à l'instant dans la Stampa), jusqu'au 28.
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Le moi est haïssable.
- RogerMartinBon génie
Ces remontées à tout bout de champ, c'est ce que j'ai fait pendant toutes nos semaines de présentiel. Toujours dans un esprit constructif, et avec un peu de pathos "je m'inquiète/nous sommes inquiets pour les BIATTS, pour les étudiant.e.s". Le genre de mail chiant et irréprochable, qui blinde bien les boîtes mails. Avec un max de signalements sur le cahier incidents pour remontées CHSCT. Oui, toutes les instances sont saturées, mais là il y a comme un semblant de pandémie, et donc il faut que les échelons supérieurs réagissent, sinon ce sera une catastrophe.Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
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Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- VerduretteModérateur
Cicyle a écrit:Pour une partie de ce que tu décris, c'est le RSST. Combien le remplissent ?Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
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- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Et qui le lit ?
Entre un registre qui est là pour faire joli et une boite mail saturée, il y a une différence.
Mais il parait qu'il ne faut pas se fatiguer à chercher des alternatives à la grève.
- User20401Vénérable
Il remonte. Donc oui, si tout le monde le remplit pour chaque petit incident, en effet, ça sature les services.Verdurette a écrit:Cicyle a écrit:Pour une partie de ce que tu décris, c'est le RSST. Combien le remplissent ?Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Et qui le lit ?
Entre un registre qui est là pour faire joli et une boite mail saturée, il y a une différence.
Mais il parait qu'il ne faut pas se fatiguer à chercher des alternatives à la grève.
Et on ne peut pas dire que tout va bien.
Ceci étant dit, il faut aussi, faire remonter tous les mails. Je suggérais l'autre jour à mon directeur que les directeurs fassent remonter à l'IEN tous les mails de parents pour le masque et pour des broutilles (machin a écrit sur le cahier de bidule, truc a dit ceci à muche, etc). Ainsi, il serait saturé de tout ce "petit" boulot invisible qui pourrit les journées des directeurs.
- RogerMartinBon génie
Chaque signalement est renseigné/visé par le chef d'établissement, puis obligatoirement remonté au CHSCT (académique ?). Il faut photographier quand on le remplit, et le faire remonter aussi de son côté, avec plein de questions montrant qu'on cherche à bien faire. Cela contribue à remplir les boîtes mailVerdurette a écrit:Cicyle a écrit:Pour une partie de ce que tu décris, c'est le RSST. Combien le remplissent ?Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
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- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Et qui le lit ?
Entre un registre qui est là pour faire joli et une boite mail saturée, il y a une différence.
Mais il parait qu'il ne faut pas se fatiguer à chercher des alternatives à la grève.
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- VerduretteModérateur
Mais c'est forcément échelonné dans le temps. Évidemment il n'y aura jamais 850.000 situations problématiques en même temps, mais si plusieurs centaines de milliers de mails étaient envoyés quotidiennement et simultanément ...
Je ne dis pas que ça marchera mais qui n'essaye rien n'a rien.
Enfin, continuons à râler, et ne changeons surtout rien.
Je ne dis pas que ça marchera mais qui n'essaye rien n'a rien.
Enfin, continuons à râler, et ne changeons surtout rien.
- CleroliDoyen
Et un courriel d'info aux députés et sénateurs pour qu'ils interpellent notre ministre lors des questions au gouvernement ?Verdurette a écrit:Mais c'est forcément échelonné dans le temps. Évidemment il n'y aura jamais 850.000 situations problématiques en même temps, mais si plusieurs centaines de milliers de mails étaient envoyés quotidiennement et simultanément ...
Je ne dis pas que ça marchera mais qui n'essaye rien n'a rien.
Enfin, continuons à râler, et ne changeons surtout rien.
- User20401Vénérable
Honnêtement, ici, les situations problématiques sont quasiment chaque jour dans chaque école (je suis dans un coin avec des parents particulièrement contestataires, il faut le reconnaître). Et alors imagine, avec le second degré ! Surtout si vraiment, on veut très très bien faire et qu'on relève tous les détails…Verdurette a écrit:Mais c'est forcément échelonné dans le temps. Évidemment il n'y aura jamais 850.000 situations problématiques en même temps, mais si plusieurs centaines de milliers de mails étaient envoyés quotidiennement et simultanément ...
Je ne dis pas que ça marchera mais qui n'essaye rien n'a rien.
Enfin, continuons à râler, et ne changeons surtout rien.
Déjà, la livraison des masques Corèle. Ici, ils sont arrivés le mardi. Et visiblement, ça a été le cas dans beaucoup d'endroits. Hop, tout le monde fait remonter le lundi soir.
Les non remplacements : à chaque fois, une remontée.
Les parents qui entrent dans l'école sans masque : remontée.
Le ménage n'est pas fait : remontée.
Etc, etc.
Mais en effet, faire suivre tous les mails qui pourrissent le quotidien serait quelque chose à faire en plus.
- MC311Niveau 10
Le CHSCT départemental assure le suivi de ces fiches qu'elles aient ou non reçu une solution de la part de l'établissement. Les collègues qui siègent en CHSCT départemental passent beaucoup de temps à les traiter, ils ont tout mon soutien, d'autant plus que, souvent, le temps de décharge fonctionnelle ne représente pas la durée consacrée à cette instance.RogerMartin a écrit:Chaque signalement est renseigné/visé par le chef d'établissement, puis obligatoirement remonté au CHSCT (académique ?). Il faut photographier quand on le remplit, et le faire remonter aussi de son côté, avec plein de questions montrant qu'on cherche à bien faire. Cela contribue à remplir les boîtes mailVerdurette a écrit:Cicyle a écrit:Pour une partie de ce que tu décris, c'est le RSST. Combien le remplissent ?Verdurette a écrit:Quand on voit le peu d'efficacité de la grève classique je pencherais pour une grève du zèle où nous passerions tous les n premières minutes de chaque cours à remonter les dysfonctionnements, le tout étant de choisir intelligemment les destinataires pour rester irréprochables : Rectorat, Ministère de l'EN ou de la Santé, ARS ???
Ex
- Aujourd'hui il y a n élèves sans masque devant le collège, tant d'élèves à la cantine, le temps que je fasse laver les mains à tout le monde, nous avons commencé le cours avec 17 minutes de retard, il n'y a pas de gel, le ménage n'a pas été fait, la fenêtre ne s'ouvre pas, puis-je assurer mon cours dans le respect du protocole ?
- Je suis seule avec deux classes que je ne dois pas brasser, et je ne peux laisser aucun groupe sans surveillance, que me conseillez-vous ?
D'une pierre trois et même quatre coups : on a des écrits factuels et datés, ce qui est important si on vient nous "accuser" d'avoir favorisé la contamination, on lasse à coup sûr, bien plus qu'avec une grève, on ne perd pas de sous et on n'alimente pas le prof bashing. Mais ça nécessite un effort différent, sur le long terme, et il faut que beaucoup de monde joue le jeu, sinon ça finira comme les 4 de Melle, fusibles et boucs émissaires.
Et qui le lit ?
Entre un registre qui est là pour faire joli et une boite mail saturée, il y a une différence.
Mais il parait qu'il ne faut pas se fatiguer à chercher des alternatives à la grève.
- VerduretteModérateur
Mais ce n'est pas du tout le CHSCT que je veux enquiquiner, ni que je mets en doute. D'autant moins qu'ils ne peuvent pas grand chose en l'occurrence.
Par cette avalanche de mails, je veux obtenir la réaction que la grève, manifestement, ne suscite pas.
Par cette avalanche de mails, je veux obtenir la réaction que la grève, manifestement, ne suscite pas.
- maikreeeesseGrand sage
Je sous utilise les fiches RSST. Mais je n'ose pas puisque le protocole est toujours formulé de la façon suivante "si possible…". Brassage non requis mais pas interdit, distance 1 m préconisée mais pas imposée...Cela limite les situations. Après, il y a bien les problèmes des parents non masqués (mais pas chez moi), des livraisons à la dernière minute (qui est aller ouvrir l'école un dimanche à un conseiller pédagogique/livreur de masques ?), mais finalement on a trouvé une solution. Bref, je ne sais pas trop quoi mettre ?
Cicyle, Verdurette, vous en faites une si pas de remplaçant ? Mais comment vous formulez puisque c'est possible selon le protocole d'accueillir les élèves. Vous insistez sur la mise en danger des collègues, des élèves ?
Cicyle, Verdurette, vous en faites une si pas de remplaçant ? Mais comment vous formulez puisque c'est possible selon le protocole d'accueillir les élèves. Vous insistez sur la mise en danger des collègues, des élèves ?
- User20401Vénérable
Pour les non remplacements, je l'ai mis en risque psycho-social. Lié au stress induit pour moi par le surnombre d'élèves et le brassage qu'il induit. Je ne sais pas si c'est ce qu'il fallait faire. Je n'ai pas eu de retour.
Pour ce qui est préconisé, il me semble que ça peut être signalé. Si c'est préconisé c'est que si ce n'est pas fait, ça ne va pas tout à fait. En tous cas en risque psychosocial puisqu'on ne peut pas appliquer des préconisations et que ça nous stresse (c'est un euphémisme). Ceci dit, j'ai des classes très spacieuses cette année donc le 1m est à peu près respecté (sauf pour les bureaux doubles). Après, j'ai trop d'élèves donc je ne peux pas empêcher qu'ils se rapprochent à certains moments mais c'est plus délicat à formuler puisqu'on peut dire que c'est moi qui ne sait pas faire…
Pour ce qui est préconisé, il me semble que ça peut être signalé. Si c'est préconisé c'est que si ce n'est pas fait, ça ne va pas tout à fait. En tous cas en risque psychosocial puisqu'on ne peut pas appliquer des préconisations et que ça nous stresse (c'est un euphémisme). Ceci dit, j'ai des classes très spacieuses cette année donc le 1m est à peu près respecté (sauf pour les bureaux doubles). Après, j'ai trop d'élèves donc je ne peux pas empêcher qu'ils se rapprochent à certains moments mais c'est plus délicat à formuler puisqu'on peut dire que c'est moi qui ne sait pas faire…
- maikreeeesseGrand sage
Merci. Je vais déjà en faire plusieurs par rapport à un enfant en ULIS qui se déshabille continuellement, insulte et tape ou lance des objets quand il ne grimpe pas au portail pour s'échapper en plus des cris stridents toutes les 30 secondes. Je ne parle même pas du masque qu'il ne peut porter correctement C'est infernal. Je vais rajouter le non remplacement (2 semaines maintenant).
- User20401Vénérable
Il n'a pas de certificat médical ? Ici, dans mon école avec ULIS, deux enfants bénéficient d'un certificat d'impossibilité de port du masque (troubles autistiques sévères). Pour le coup, ça me semble normal. S'il n'y a qu'un ou deux enfants, le risque est minime.maikreeeesse a écrit:Merci. Je vais déjà en faire plusieurs par rapport à un enfant en ULIS qui se déshabille continuellement, insulte et tape ou lance des objets quand il ne grimpe pas au portail pour s'échapper en plus des cris stridents toutes les 30 secondes. Je ne parle même pas du masque qu'il ne peut porter correctement C'est infernal. Je vais rajouter le non remplacement (2 semaines maintenant).
Pour tout le reste C'est inhumain, d'avoir à endurer ça au quotidien, sur son lieu de travail.
Et oui, ça me semble avoir sa place dans le RSST. Notamment en lien avec le non remplacement : il n'est pas dans un contexte adapté à ses besoins. A confirmer ou infirmer par des gens qui s'y connaissent mieux que moi.
- VerduretteModérateur
Avec ou sans protocole, avec ou sans crise sanitaire ... vive l'école inclusive !! Encore une chose contre laquelle on aurait dû s'insurger depuis belle lurette lorsque les moyens indispensables ne permettent pas à l'enfant de tirer bénéfice de sa scolarisation (et c'est dans la loi !!!)
Je viens de lire un courrier du SNUIPP-FSU qui appelle les équipes à mettre en place un allègement administratif.
Compte tenu de l'iniquité du discours "appliquez le protocole renforcé ... dans la mesure du possible", (déjà que le protocole niveau 1 n'était pas applicable) ça me paraît assez judicieux.
Je viens de lire un courrier du SNUIPP-FSU qui appelle les équipes à mettre en place un allègement administratif.
Snuipp a écrit:
La campagne « STOP Surcharge : ce sera fait « dans la mesure du possible » est mise à disposition des équipes pour leur permettre de faire le tri dans la période sur ce qui est utile pour le fonctionnement de l’école et sur ce qui ne l’est pas ou beaucoup moins.
En effet, dans un contexte de tension inégalée, alors que les directrices et directeurs se voient, contraints à de nouvelles responsabilités, l’objectif est d’alléger le quotidien des écoles pour le recentrer sur l’essentiel : les élèves et les familles.
Compte tenu de l'iniquité du discours "appliquez le protocole renforcé ... dans la mesure du possible", (déjà que le protocole niveau 1 n'était pas applicable) ça me paraît assez judicieux.
- maikreeeesseGrand sage
Un peu HS mais pour expliquer: C'est un pauvre gosse, déficient et dont les 2 parents sont déficients, aucune communication, il habite à une heure de route, les parents ne savent pas lire et ne conduisent pas, n'ont pas de téléphone et encore moins un ordinateur. Ils viennent d'emménager dans la région, rien n'est encore mis en place (SESSAD, travailleur familial, assistance sociale…) Il ne doit pas aller souvent chez le médecin enfin surtout pour le port du masque que soit le chauffeur du taxi, soit nous même fournissons. Il n'en reste pas moins dangereux pour lui et pour les autres, il a ué l'enseignante d'ULIS, et 3 remplaçantes, enfin la classe pour être plus juste. L'accueil d'une ULIS dans l'école complexifie les choses quant au respect du protocole. Il nous a quand mêmee été dit qu'il fallait inclure, donc on évite les croisements, on a des horaires d'entrées décalés, des récréations décalées avec zones mais on mélange tous les élèves d'ULIS dans les classes !
- VerduretteModérateur
Alors que chez nous on a au contraire "figé " tous les décloisonnements. Mon vrai-faux CP décloisonné en GS reste en permanence en GS,mon vrai-faux CE2 reste en CM1-CM2 et les deux allophones syriens de 9 et 11 ans restent chez moi en CP...
Hallucinant ces disparités de consignes, une chatte n'y retrouverait pas ses chatons.
Hallucinant ces disparités de consignes, une chatte n'y retrouverait pas ses chatons.
- maikreeeesseGrand sage
Quoi ! Tu as l'autorisation de placer des enfants en dehors de la fameuse règle des N+1 à savoir un enfant ne peut être scolarisé que dans sa classe d'âge ou celle en dessous (à la limite si on supplie et motivé par un dossier de 47 pages ) ! Pas question de placer un élève non lecteur ou allophone agé 8 ans du 31 décembre en CP. Sacrilège, on pourrait lui apprendre à lire. Non, il faut prendre en compte le bien être de l'enfant, vous comprenez il vivrait très mal d'être avec des petits donc en CE2 où il ne comprend rien et perd plusieurs mois ! Pffff.
- VerduretteModérateur
Officiellement ils sont tous bien rangés à leur place. Et habituellement mes allophones (qui n'ont pas été scolarisés pendant plus de trois ans, ce qui signifie que l'aînée a fait une année d'école et le frère rien dans un pays où la maternelle n'existe pas) ils sont en CM1 CM2 et viennent apprendre à lire et écrire (non seulement dans une autre langue dont ils ne savent pas le premier mot, mais dans une autre écriture qui va en sens inverse !!) dans ma classe.
En ce moment, les échanges étant interdit, les décloisonnements ne sont pas supprimés mais faits toute la journée.
On a opté pour l'intérêt des enfants, et tant pis pour ceux que ça dérange.
En ce moment, les échanges étant interdit, les décloisonnements ne sont pas supprimés mais faits toute la journée.
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- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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