Re: ESPE : discours de rentrée à pleurer

Anaxagore a écrit:Contrepet?

ESPE : discours de rentrée à pleurer - Page 4 2252222100

fracflo a écrit:Moi, ce sont les gens qui critiquent l'Éducation nationale qui me donnent envie de pleurer

Viens dans mes bras, on va faire un CA-LIN Twisted Evil

Edit : pardon, troll

philopoussin a écrit:

Cripure a écrit:

philopoussin a écrit:entendre que cette demoiselle, qui a eu la correction de s'excuser, est déjà "black listée" - "car nous sommes avant tout des fonctionnaires" - cela me fait mal au cœur...

Foutu pour foutu, lui répondre avec le sourire : "Mais pas encore, Madame, le 1/9 au matin. Et d'ailleurs, là, je m'en vais" peut avoir quelque panache.

C'est juste. Mais c'est un homme, le sexe fort m'effraie, ça respire fort...

Mouarf

Purée, je trouve pas le contrepet... mince, help!

Audrey a écrit:Purée, je trouve pas le contrepet... mince, help!

Il n'est pas très bon, ce contrepet...

Provence a écrit:

tit871 a écrit: les élèves agresseurs sont victimes de leur problèmes intimes.

On n'évoque pas assez l'influence des mycoses sur le comportement de nos élèves.

Provence toujours aussi mordante ESPE : discours de rentrée à pleurer - Page 4 3284587592

Salammb0 a écrit:Bon, moi c'est plus mitigé.
J'ai eu certaines grosses hallu (une surtout, énormissime, partagée sur le flood). En contrepartie, certains discours étaient plus rassurants (nécessité d'étudier des classiques avec tous les élèves selon l'IPR de lettres, paroles rassurantes).
On nous a grandement vendu la réforme, les classes inversées, etc. et on nous a expliqué que nous serions des élèves nous aussi (les élèves de nos élèves). Ils sont persuadés que leur pédagogie est la bonne (et que nous, la nouvelle génération, allons révolutionner le mammouth), l'idée étant que comme les bons réussiront quoi qu'il arrive, il faut épauler en priorité les mauvais et les moyens. Du coup, ils nous ont appelés à relativiser notre expérience d'ancien premier de la classe afin de penser aux autres, aux moyens et aux médiocres.

Question hors-sujet désolé : avez-vous tous une experience de 1er de la classe ? Les profs sont-ils tous d'anciens bons élèves ? Je dis ça parce que j'ai l'impression que c'est une réalité quasi-universelle à en entendre certains. Pour ma part, je n'ai jamais été un bon élève (à la rigueur une fois à la fac) et je ne pense pas que cela fasse de moi un mauvais prof.

Duduche a écrit:

Salammb0 a écrit:Bon, moi c'est plus mitigé.
J'ai eu certaines grosses hallu (une surtout, énormissime, partagée sur le flood). En contrepartie, certains discours étaient plus rassurants (nécessité d'étudier des classiques avec tous les élèves selon l'IPR de lettres, paroles rassurantes).
On nous a grandement vendu la réforme, les classes inversées, etc. et on nous a expliqué que nous serions des élèves nous aussi (les élèves de nos élèves). Ils sont persuadés que leur pédagogie est la bonne (et que nous, la nouvelle génération, allons révolutionner le mammouth), l'idée étant que comme les bons réussiront quoi qu'il arrive, il faut épauler en priorité les mauvais et les moyens. Du coup, ils nous ont appelés à relativiser notre expérience d'ancien premier de la classe afin de penser aux autres, aux moyens et aux médiocres.

Question hors-sujet désolé : avez-vous tous une experience de 1er de la classe ? Les profs sont-ils tous d'anciens bons élèves ? Je dis ça parce que j'ai l'impression que c'est une réalité quasi-universelle à en entendre certains. Pour ma part, je n'ai jamais été un bon élève (à la rigueur une fois à la fac) et je ne pense pas que cela fasse de moi un mauvais prof.

Cela fait peut-être au contraire, de toi, un très bon prof. Mais oui, je crois que beaucoup de profs sont d'anciens bons élèves. Dans leur domaine de compétence, comme on dit, et ça semble assez logique.

Oui, voilà Duduche. Dans notre domaine de compétence, je pense que pour beaucoup d'entre nous, oui. Rappelons que dans certains établissements, certaines classes ne sont constituées que de premiers de la classe.

L'expression "bon élève" est toujours délicieusement ambiguë dans leurs discours, et ne signifie presque jamais "élève ayant de bons résultats"...

Duduche a écrit:Question hors-sujet désolé : avez-vous tous une experience de 1er de la classe ? Les profs sont-ils tous d'anciens bons élèves ? Je dis ça parce que j'ai l'impression que c'est une réalité quasi-universelle à en entendre certains. Pour ma part, je n'ai jamais été un bon élève (à la rigueur une fois à la fac) et je ne pense pas que cela fasse de moi un mauvais prof.

J'ai toujours été ~~fainéant~~ dilettante Razz

Ca n'a guère évolué...
Donc, j'ai toujours bossé vite et au minimum, pour ne faire que ce qui me plait, en lien ou pas avec l'école.
Premier en latin et en grec, oui : bonne mémoire, tournures assimilées, d'où souplesse et aisance. De moins en moins mauvais en français au fil des lectures. Strict minimum pour le reste au lycée.
On évolue après ses études. Bien sûr qu'on peut avoir été un élève médiocre et être un bon prof. Mais on n'a pas défini ce qu'est un bon prof Wink

Première question : un bon prof est-il nécessairement un prof bon ?

Deuxième question : aussi bon soit-il, comment fait-il pour supporter d'être loin derrière les PE ?

Ronin a écrit:

Deuxième question : aussi bon soit-il, comment fait-il pour supporter d'être loin derrière les PE ?

:lol:

Audrey a écrit:Alors oui, c'était bien des séances de relaxation basée sur la respiration.. mais la phrase prononcée était bien "Respirez par le sexe... sentez cette énergie monter... ancrez-vous dans le sol"... tout ça.

Ca ne l'a pas vraiment aidé dans le métier, à dire vrai... ;-)

Euh, ils le font comme formation au PAF, ça ?

Duduche a écrit:

Salammb0 a écrit:Bon, moi c'est plus mitigé.
J'ai eu certaines grosses hallu (une surtout, énormissime, partagée sur le flood). En contrepartie, certains discours étaient plus rassurants (nécessité d'étudier des classiques avec tous les élèves selon l'IPR de lettres, paroles rassurantes).
On nous a grandement vendu la réforme, les classes inversées, etc. et on nous a expliqué que nous serions des élèves nous aussi (les élèves de nos élèves). Ils sont persuadés que leur pédagogie est la bonne (et que nous, la nouvelle génération, allons révolutionner le mammouth), l'idée étant que comme les bons réussiront quoi qu'il arrive, il faut épauler en priorité les mauvais et les moyens. Du coup, ils nous ont appelés à relativiser notre expérience d'ancien premier de la classe afin de penser aux autres, aux moyens et aux médiocres.

Question hors-sujet désolé : avez-vous tous une experience de 1er de la classe ? Les profs sont-ils tous d'anciens bons élèves ? Je dis ça parce que j'ai l'impression que c'est une réalité quasi-universelle à en entendre certains. Pour ma part, je n'ai jamais été un bon élève (à la rigueur une fois à la fac) et je ne pense pas que cela fasse de moi un mauvais prof.

Je pense que c’est à nuancer dans les deux sens, parce que la vision de base est vraiment un cliché (le fantasme du premier de la classe) et sert de base à un raisonnement faussé.

Cebra a écrit:Dans mon ESPE la majorité des discours ont été infantilisants.

Un formateur nous a même dit à deux reprises que si les élèves bavardaient, c'est qu'ils n'en avaient rien à faire (en fait il a dit "à f**tre") de notre cours et qu'on devait absolument revoir nos pratiques afin de leur donner "du concret".

J'espère que vous avez bavardé avec votre voisin(e) :lol:

Ronin a écrit:Deuxième question : aussi bon soit-il, comment fait-il pour supporter d'être loin derrière les PE ?

C'est notre croix à porter. Ce n'est pas facile tous les jours, ceci dit.
Mais on espère, en faisant bien notre boulot, que dans une prochaine vie, peut-être, on en sera...
(sauf pour les PE qui sont en plus bretons, là, on n'a aucun espoir)

Epouse moi !

Ronin a écrit:Deuxième question : aussi bon soit-il, comment fait-il pour supporter d'être loin derrière les PE ?

Les PE, c'est quel maillon de la chaîne alimentaire? Je demande juste comme ça.

Tout en haut. Tellement haut que top tip ne peut pas nous voir.

C'est pas difficile en même temps.

philopoussin a écrit:Ici, cet après midi, il a fallu émarger. Une stagiaire qui s'était excusé de son absence pour raison personnelle a été condamnée par l'IPR pour son manque de professionnalisme. Je n'en dirais pas plus, parce qu'on n'est pas en restreint. Mais j'ai eu envie de pleurer.

L'ESPE, haut lieu de harcèlement moral. Et ces démolisseurs payés par nos impôts. Oui, il y a de quoi pleurer.

Salammb0 a écrit:C'est pas difficile en même temps.

C'est pas faux.

teobaldo a écrit:

philopoussin a écrit:Ici, cet après midi, il a fallu émarger. Une stagiaire qui s'était excusé de son absence pour raison personnelle a été condamnée par l'IPR pour son manque de professionnalisme. Je n'en dirais pas plus, parce qu'on n'est pas en restreint. Mais j'ai eu envie de pleurer.

L'ESPE, haut lieu de harcèlement moral. Et ces démolisseurs payés par nos impôts. Oui, il y a de quoi pleurer.

Pas faux non plus.

JPhMM a écrit:Première question : un bon prof est-il nécessairement un prof bon ?

Moi, je suis trop bonne professeur